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La fin de Peelish et de Peeshoo 2025

Peelish et de Peeshoo 1

La fin de Peelish et de Peeshoo

Peelish (à droite) et Peesho sur la route du chantier débardage en mars 2015 -Forêt de Lyons

Peelish et de Peeshoo 2

Peelish et Peeshoo au débardage en mars 2015 – Forêt de Lyons

Ils sont partis en 2025 tous les deux, mes deux Normands à un mois d’intervalle, Peeshooo le premier le 7 décembre et Peelish le 5 février.

Ils ont été euthanasiés tous les deux à la maison dans leur dernier environnement en Auvergne où je les avais déménagés de Normandie en mai 2016 avec leurs copains d’étable Bretons Pie Noire, Naha et Naki .

Ces deux derniers sont maintenant les seuls et sûrement les derniers occupants de l’étable au moins sous ma houlette.

La température n’y est plus la même, elle est plus froide en cette période d’hiver sans les deux radiateurs Normands même après avoir fait une chasse à toutes les ouvertures même les plus petites pour assurer aux Bretons la meilleure température nécéssitée par leurs dix neuf ans, les Normands en avaient dix huit.

Ils sont un peu perdus sans ces deux monstres de plus d’une tonne à leur côté que je croyais immortels ou au moins au départ desquels je n’avais jamais pensé ni imaginé un après tant je ne voyais pas pourquoi le faire.

Maintenant j’appréhende le moindre problème qui pourrait toucher Naha ou Naki et qui m’obligerait à arrêter la vie de l’un d’eux. Comment survivrait alors le dernier ou comment supporterait-il le fait de rester seul en attendant sa fin? Alors je continue à les papouiller et les surveille comme le lait sur le feu.

Et puis il y a les chaînes pendantes.

Je les avais déjà évoquées dans un article publié dans Sabots il y a une quinzaine d’année. Ces chaînes d’attache à la crèche qu’ils ne portent plus mais que je laisse en place.

Ces deux là ne serviront plus, elles vont rouiller et ne poliront plus la planche de la crèche puisque sans mouvements du cou auquel elles étaient reliées.

Je suis dans la même situation que ces deux éleveurs connaissaient , l’un dans le canton de Vauds en Suisse et l’autre dans le Cantal, lorsqu’ils devaient se séparer d’une de leur vache. Pendant plusieurs jours ils ne pipaient mot et moi je prends la plume.

Ce n’est pas uniquement la mort de deux bœufs Normands que j’évoque, c’est aussi tous les changements que leur départ génère, les nouvelles habitudes à prendre puisqu’ils ne sont plus là, celles auxquelles je renonce puisque devenues inutiles, le rangement de leur matériel de travail et toute une organisation  qu’ils nécessitaient et qui m’attachait à eux.

Et puis il y a moi avec mes soixante treize ans dont les dix huit derniers passés en leur seule compagnie et tous les souvenirs accumulés avec eux d’éducation, d’apprentissage, de débardage en forêt de Lyons en Normandie, les soucis de matériel ou de santé de l’un ou de l’autre.

Il ne me reste plus maintenant que les petits trucs que je ramasse comme le dernier morceau de pierre à sel de Peelish retrouvé en nettoyant la crèche, une touffe de poils et tous ces changements d’organisation.

Je vivais comme eux dans le moment présent goûtant le bonheur de travailler avec eux, de les entretenir en hiver et de les remettre à l’herbe au printemps.

Je n’ai jamais pensé à de tels moments de décision à prendre auparavent.

Alors à quoi toutes ces années ensemble ont-elles servies ?

Bien évidemment à les protéger de la fin la plus violente qui soit et à les faire vivre dix huit ans de pâtures au milieu de leur troupeau de quatre, à leur apprendre le travail et à partager tous les trois et cinq en incluant les deux Bretons.

Peelish et de Peeshoo 3Peelish en haut à droite au dessus de Naha, Peesho devant lui au dessus de Naki lors d’une sieste en groupe

Et puis il ya tout ce qu’ils m’ont laissé de souvenirs du jour où j’ai été les chercher, de leur première

liberté dans le carré de pâture derrière la maison, les  échappées de Peeshoo, son saut par dessus la brouette fourragère qui en est restée marquée, un bout de pierre à sel, les câlins de Peelish, et  bien d’autres sur lesquels je ne peux que tomber au fur et à mesure que le temps passe et que ma mémoire me les rappelle.

J’ai veillé Peeshoo pendant sa dernière nuit, j’ai été lui cherché du floconné à l’écurie pour qu’il mange mais il ne voulait plus et je n’ai pas pu ou su le convaincre qu’il avait encore des années devant lui.

Alors j’ai pris la décision finale pour qu’il parte au plus vite sans avoir à subir des tentatives de relevage successives qu’il ne comprenait plus. J’espère avoir pris cette décision assez rapidement pour qu’il soit libéré sans avoit trop à subir des efforts physiques et certainement mentaux qui lui auraient été imposés.

Je me souviens avoir crié, si ce n’est hurlé, son nom deux fois quand le camion a démarré après avoir chargé son corps. Je préfère croire qu’il m’a entendu.

Pour Peelish je n’ai pas hésité. Il est parti avec quelques douleurs mais avant que son état ne se détériore au point de ne plus pouvoir se relever.

Je l’ai emmené dans une pâture en bordure de route au licol, il a pu mangé un peu d’herbe pendant le trajet et puis il s’est couché doucement après une première injection et avant la seconde surdosée qui a arrêté son cœur.

Comme un gosse, j’espère qu’ils se sont retrouvés tous les deux sur le chemin de la pâture toujours verte avec un ruisseau et quelques arbres pour abri que j’appelle la Lisière des bouleaux vers laquelle j’ai déjà envoyé beaucoup de mes chats, chiens, volailles et mon vieux cheval, Cheyenne en 2019.

Peelish et de Peeshoo 4

Peeshoo en premier plan et Peelish en second

Pee’lish désignait l’ourson mâle dans une langue du Grand Nord oubliée aujourd’hui, nom qui lui allait comme un gant, et Pee’sho le lynx. Ces deux noms, même si le second ne correspondait pas vraiment à celui qui le portait, m’ont permis d’avoir un nom unique pour les encourager lors des efforts de débardage soit Lespee.

Ces deux animaux , très câlin pur l’un et très fantasque pour l’autre, m’ont marqué au delà de tout ce à quoi je m’attendais.

J’espère leur avoir fait une belle vie. Il me reste maintenant à faire en sorte qu’il en soit ainsi pour mes deux dernierx chevaux, deux bretons pie noire de dix neuf ans, deux derniers chiens, mon chat et mes quatre poules, avant de tous les rejoindre ce qui me tarde déjà tant la proximité que chacun d’eux m’a accordé depuis presque vingt années a été forte et sans faille.

Frédéric Iehlé

Bulletin de l’AFMB N°1 2024

Photo de groupe afmb 2024
Le premier bulletin de l’Association Française des Meneurs de Bovins (AFMB) est disponible. Vous y trouverez des informations sur leurs actualités, projets et événements liés à la traction bovine.
MERCI !!!
Reglisse sarthe 2024 breton pie noir
Nous sommes heureux de vous présenter cette première édition de notre bulletin !
Ce bulletin est entièrement consacré à la vie de l’association et revient sur le rassemblement qui a eu lieu récemment en Sarthe.
Cet événement a réuni nos membres, nos bovins, et tous les passionnés autour de la traction bovine ainsi que l’éducation et le dressage.
À travers ces pages, nous espérons partager avec vous l’esprit convivial de cette rencontre et renforcer les liens.
Que vous soyez un passionné de longue date ou que vous veniez tout juste de rejoindre l’AFMB, nous souhaitons que ce bulletin vous inspire et vous donne envie de continuer à soutenir et promouvoir le savoir-faire avec les bovins.
Bonne lecture !
Message de la présidente
Je suis profondément heureuse de vous avoir notamment réunis lors du rassemblement 2024 qui restera exceptionnel. La bonne humeur, les discussions passionnantes et la qualité des échanges resteront inoubliables.
Je tiens à exprimer ma gratitude à chacun d’entre vous. Sans votre implication auprès de l’association et votre présence, rien de tout cela n’aurait été possible.
Un remerciement particulier à Agnès et Luc nos hôtes de cette année, pour leur accueil, leur organisation impeccable, que ce soit pour les animaux, la restauration ou l’hébergement.
Merci à la mairie de Courgenard et au comité des fêtes de nous avoir accueillis et ouvert les portes de leur commune pour le rassemblement en Sarthe.
À nos intervenants Laurent, Pascal, Manu, Philippe, Jo, Audrey, Francis ainsi que nos vétérinaires et nos ostéopathes, qui ont donné forme à ce rassemblement.
À nos artisans Vero, Michel et Eline pour leur savoir-faire.
À nos photographes Guy Chapelier et Jean-Léo Dugast qui ont su capturer ces moments.
Je n’oublie pas ceux qui ont œuvré dans l’ombre cette année : Corentin, Serge, Yves, Édith, Véronique, Léa, Noémie, André, Mélanie… et les journalistes. Merci à tous les bénévoles et à tous ceux qui se reconnaîtront. Votre dévouement a permis de rendre les projets possibles et le rassemblement unique.
Grâce à vous tous, l’association continue de grandir et d’avancer.
Ensemble, nous continuerons à accomplir de grandes choses. Un nouveau chapitre commence pour l’AFMB.
Léonnie Biteau
Assemblée générale
Présentation de l’asso et des derniers changement
Lors de notre premier rassemblement dans la Creuse en 2023, nous avons eu l’occasion de nous retrouver et d’échanger autour de notre passion pour la traction bovine. Cet événement a été un moment clé dans l’histoire de notre association, marquant un tournant important. À cette occasion, nous avons décidé d’actualiser notre fonctionnement et de changer le nom de notre structure.
Logo AFMB. Bulletin de l’AFMB N°1 2024
Ainsi, « Coléo aux Rêves » est devenu l’Association Française des Meneurs de Bovins (AFMB). Ce nouveau nom reflète mieux notre mission : valoriser et promouvoir la traction bovine en France tout en fédérant les passionnés et en soutenant toutes les initiatives en lien avec cette pratique.
Grâce à ce premier rassemblement, nous avons posé les bases de notre identité actuelle et ouvert la voie à de nouveaux projets pour faire rayonner notre passion sur tout le territoire national.
Le bilan de l’année et les projets
L’année écoulée a été marquée par de nombreux changements et de belles réussites pour notre association. Tout a commencé avec le rassemblement en Creuse en septembre 2023, qui a permis de réunir de nombreux passionnés et de poser les bases de cette aventure. À cette occasion, la marche solidaire “la corne rose” a permis de récolter 9 118,40 euros pour la ligue contre le cancer.
Depuis, nous avons créé une page Facebook et helloasso pour l’AFMB. L’association a également été active au-delà de nos frontières, avec une participation au World Draft Cattle Symposium 2024 en Allemagne. Nous avons aussi participé à la 17ème Rencontre Internationale des Bouviers et Bouvières de France avec l’Association Attelage Bovin d’Aujourd’hui.
Pour l’avenir, nous avons plusieurs projets passionnants, dont l’organisation du Rassemblement des Meneurs de Bovins de 2025. Nous travaillons également pour aider Michel avec le Blog Attelages Bovins d’aujourd’hui.
Changement dans la cotisation
Suite aux décisions collectives prises lors de AG, nous avons décidé d’augmenter le montant de la cotisation, qui passe de 5 € à 15 €. Pour les membres vivant dans le même foyer, une seule cotisation suffit, facilitant ainsi l’adhésion pour les familles.
Pour le renouvellement de votre cotisation, nous vous proposons deux options pratiques : vous pouvez remplir le formulaire de renouvellement et le renvoyer par courrier au siège de l’association ou bien effectuer votre paiement en ligne via notre lien HelloAsso.
Rassemblement des meneurs de bovins
Luc et Agnes Sarthe 2024 avec reglisse
MERCI à vous tous qui avez participé à ce Rassemblement des Meneurs de Bovins à Courgenard, qui, chacun à votre manière avez fait de cet évènement une réussite, bouviers, famille, amis, ostéopathes, vétérinaire, commune, visiteurs.
Votre venue chez nous nous à comblés.
Agnès et Luc Bernard
Retour sur la rencontre : échanges et savoir-faire
Lors de cette rencontre, programmée pour être chaque année dans un nouveau département, j’ai eu le plaisir de représenter Prommata, Prommata international et, mon intérêt pour le travail avec les bovins attelés en solo au collier et menés de derrière avec les guides.
Il est fréquent de rencontrer des personnes confondant naïvement « motorisation » et « mécanisation » . Les démonstrations d’outils modernes permettent de montrer l’existence mais aussi l’intérêt écologique et agroécologique de la traction bovine et de la de la traction animale (TA) en général. Merci Manu d’avoir amené « el Forcat », outil traditionnel espagnol léger maniable et polyvalent. Bel exemple d’outil qui à gagné en polyvalence en étant construit en acier et non plus en bois comme les tout premiers il y a bien longtemps. J’en profite pour préciser que des bovins seront probablement présent aux journées d’échange de Prommata le 26 et 27 octobre 2024 à Tréal (56), on sera là pour échanger sur ce sujet également.
Au niveau de la recherche, de la promotion, de la formation…restreindre la Traction animale aux équidés serait restreindre purement et simplement l’usage de la traction animale. Quand nous constatons que la majorités des personnes travaillant ou voulant travailler avec des bovins a été en contacte avec des équidés de travail avant de le faire avec les bovins, on comprend que la TA est un tout.
Les 3 principales motivations de celles et ceux qui travaillent avec les bovins sont :
– L’envie et l’affinité avec les bovins
– Les besoins mais aussi l’accessibilité économique. Elle permet une mécanisation agricole économique sur de petites structures. Elle rend accessible techniquement la production vivrière (légumes, lait, viande, transport de bois…). Quand le revenu de l’activité principale est faible, la production vivrière rend viable une activité économique non viable sans cela !
– L’envie de faire de la traction animale même quand on ne se sent pas en confiance ou en sécurité avec des chevaux.
L’écologie, la production d’aliments sains non industriels, la résilience et la relocalisation des systèmes agricoles n’étant pas une préoccupation d’actualité, ces rencontres ont été organisées sans aucun financements extérieurs ! Merci La Ferme d’Héliacynthe, Agnès et Luc Bernard pour l’accueil et l’organisation, merci Léonnie pour le travail dans l’Association Française des Meneurs de Bovins, Merci à tous et toutes pour le reste !
Pour diverses raisons, qu’elles soient mécaniques, sanitaires ou autres, il n’y avait pas de paires de bœufs travaillant au joug, toute la diversité des manières de travailler avec des bovins n’était donc pas représentée. Pour les personnes intéressées par ces pratiques il faudra aller en Creuse chez Philippe pour le WE de l’ascension ou en Vendée à l’automne 2025 pour une nouvelle rencontre comme celle là, organisée par l’AFMB.
La présence de veaux, génisses et jeunes adultes à permis de cibler les exercices et discussions sur l’approche des jeunes bovins et, sur les étapes de la mise en confiance et du dressage.
Ces échanges étaient suffisamment techniques pour donner des éléments concrets à celles et ceux qui dressent leurs premiers bovins comme à celles et ceux qui ne vont pas tarder à s’y mettre. C’était l’occasion d’écouter et de voir l’approche des collègues, j’ai apprécié l’écoute et le respect mutuel de ces rencontres.
Quand je vois l’excellent travail réaliser par Marine avec son jeune bœuf Froment du Léon, (elle s’est lancée avec attention, patience détermination et seulement 3 jours de formation avec mes vaches !) Je me dis que la traction bovine peut être un soutien accessible pour celles et ceux qui ont envie ou besoin dans leurs activités agricoles ou vivrières.
Les échanges ne sont bien sur pas restés sur le dressage et le guidage, des ostéopathes nous ont fait part des points de vigilance lors du travail avec les jougs de tête, de garrot, le collier… Une vétérinaire nous à parlé des pieds des bovins, les incontournables Michel et Véro nous ont présentés, les vires mouches, la taille des jougs et….les gaufrettes maison ! Sans parler des colliers 3 points révisés, amenés par Bena animal training, des séances d’essayage des caveçons…
Par Pascal Durand
Le mot du week-end
A première vue on dirait une réunion de famille, une espèce de cousinade avec les anciens et les petits derniers. Ça rigole, ça chante, ça raconte des histoires. C’est sûr, tout le monde est heureux de se retrouver.
Nous sommes à Courgenard, chez Agnès et Luc et, en vrai, il s’agit du rassemblement des meneurs de bovins.
J’ai eu le plaisir de partager ce moment dont le thème était l’attelage du bovin en solo, au collier et aux longues rênes, le dressage des jeunes animaux. Merci, vraiment, pour l’accueil, pour les partages, pour les moments d’échanges, c’était intense, c’était parfait.
André Kammerer
Vie associative
Hommage à Nicole Bochet
Nicole bochet

Notre amie Nicole Bochet, qui a assisté depuis dix ans aux rencontres des bouviers à l’Écomusée d’Alsace et chez Philippe Kuhlmann, est décédée en Bretagne où elle louait une maison chez un éleveur de vaches Bretonne Pie Noir, une race qu’elle affectionnait tout particulièrement. Elle s’intéressait au travail avec les bœufs depuis son enfance, fascinée par une paire de vaches Casta qui labouraient près de la résidence familiale à Luchon en Haute-Garonne. Elle a tenu beaucoup à encourager les fondateurs des deux associations aujourd’hui consacrées à l’attelage bovin jusqu’aux dernières semaines de sa vie.
Cozette Griffin-Kremer
Actualités
Le rassemblement de l’AFMB a eu la chance d’être relayé par plusieurs articles de presse, ce qui a permis de faire connaître l’événement au-delà de nos cercles habituels. De plus, France 3 a réalisé un reportage diffusé dans l’émission « Ici 19/20 », offrant un aperçu de l’ambiance du rassemblement et mettant en avant le travail des meneurs. Cela a été une belle opportunité de montrer notre passion et de valoriser la traction bovine auprès d’un public plus large.
Événements à Venir
26 – 27 octobre 2024 Journée d’échange (56) PROMMATA
29 mai au 1er juin 2025 La rencontre des bouvières et des bouviers de France et d’ailleurs AABA
8 – 10 novembre 2025 Rassemblement en Vendée AFMB
2026 Rassemblement dans les Pyrénées AFMB
Adhésion
Pour continuer à faire vivre notre passion commune et développer nos projets, nous vous invitons à adhérer ou à renouveler votre adhésion pour l’année à venir.
La cotisation est fixée à 15 €.
Nous pouvons vous proposer deux options :
     . Effectuer votre cotisation en ligne via notre lien HelloAsso.
    . Remplir le formulaire de renouvellement et le retour par courrier au siège de l’association ( Cliquez ici:fichier pdf bulletin adhésion)

Bulletin d'adhésion afmbPhotos communiquées par l’AFMB.

fichier pdf Bulletin AFMB N1

Week-end des bouviers en Allemagne, 15 – 16 février 2025

Portrait vache

La rencontre annuelle des bouviers allemands s’est tenue le week-end du 15 et 16 février. Organisé par Anne Wiltafsky, cet événement a réuni une quarantaine de participants venus d’Allemagne, de Pologne, de Suisse et de France (André Kammerer, Philippe Kuhlmann, Julie Boulenguez et Léonnie Biteau). Ce fut un moment d’échanges riche autour de la traction bovine et du travail avec les animaux.

Autre anne

Carriere chez anne Samedi 15 février

C’est sous un superbe soleil d’hiver et un paysage enneigé que la rencontre a débuté. Malgré des températures comprises entre -6°C et 2°C, l’ambiance était chaleureuse.

10h00 – PRESENTATION DE LA ROUTINE MATINALE AVEC LES BOVINS

Anne a commencé la matinée en partageant sa routine avec ses veaux. Chacun d’eux reçoit individuellement des granulés et du lait, c’est aussi l’occasion pour elle de les manipuler en douceur, de les toucher et de les masser. Les personnes ont été touchées par la sérénité qui se dégageait de cette interaction entre Anne et ses animaux. Une fois nourris, les veaux ont eu droit à un moment de jeu dans la carrière, où ils ont franchi de petits obstacles sous le regard attentif des participants.

Tété veau

Groupe anne

Anne, veau et groupe

Anne et veau cours

Veau et saut

Anne et veau profil

Profitant de ce temps d’observation, Anne a expliqué les bases du comportement et de la psychologie animale, soulignant l’importance d’adapter l’apprentissage aux spécificités des bovins. Elle a également illustré comment ces principes s’appliquent à d’autres animaux de la ferme, comme ses chiens et ses poules.

Anne et Poule

Un des moments les plus insolites de la matinée a été l’entrée improbable d’un veau dans la maison, équipé de chaussettes antidérapantes. Il a gravi les escaliers jusqu’au deuxième étage pour être nourri, avant de traverser le grenier et de ressortir à l’extérieur pour rejoindre la carrière.

Groupe et veau

Léonnie Biteau-8048

Veau maison

11h30 – DÉPART POUR LE PÂTURAGE

Une fois les veaux nourris, Anne a préparé sa vache Gianna, une Holstein de 14 ans, pour le transport du foin au pré à l’aide d’un traîneau. Les quatre jeunes veaux, Beaux, Bell, Biscuit et Onni, ont ouvert la marche du groupe jusqu’au champ. Anne a installé dans leur pré une bâche qu’elle ouvre ou qu’elle ferme pour garder la paille au sec et proposer une zone de repos propre à ces animaux la journée.

Anne vache et foin

Groupe et foin

12h – REPAS CONVIVIAL

Le froid étant toujours présent, un feu a été allumé pour griller saucisses et pommes de terre avec distribution de boisson chaude. Chacun a contribué au repas en apportant divers plats : bretzels, fromages, soupes, lentilles, pains, gâteaux, bières, et bien d’autres spécialités. Ce moment de partage a permis aux participants d’échanger et de faire connaissance.

Repas du midi

14h – EXERCICES

L’après-midi a été consacré à la désensibilisation des jeunes bovins. Anne a installé divers objets (batterie, bancs, bâches, boudins en plastique…) pour permettre aux animaux de les explorer librement. Un des moments improbables a été celui où Anne tirait un petit toboggan derrière elle, invitant les veaux à la suivre.  Cette désensibilisation des animaux est importante pour leur stabilité émotionnelle et pour la découverte du monde.

Scéance désensibilisation

Veaux et tapis

Discussion et veau

Tobogan et 3 veaux

Ensuite, un travail avec de petits colliers et des charges légères a été mis en place. Les veaux ont appris à traverser différentes structures, telles que des bâches, des obstacles et même un groupe de personnes.

Collier et 3 veaux

exercice veau

observation et explication

15h30 – PAUSE GOÛTER

Après cet après-midi d’exercices, les participants sont retournés à l’intérieur pour une pause au chaud et poursuivre les discussions.

17h – DERNIER NOURRISSAGE ET JEUX

La fin de journée a été rythmée par une dernière tétée et la routine journalière avec les veaux, offrant un dernier moment d’échange avant le départ pour la soirée.

18h30 – SOIRÉE A LA LOCHMÜHLE

Les participants se sont rendus à la Lochmühle pour récupérer leurs chambres et partager un repas commun.

20h – PRÉSENTATION ET ÉCHANGES

La soirée s’est poursuivie par la projection de vidéos et de photos des activités de chacun. Plusieurs interventions ont eu lieu :

– Astrid Masson a présenté son parcours.

– Philippe Kuhlmann a exposé son travail en débardage avec plusieurs paires de bovins et ses outils.

– Un jeune bouvier a partagé son expérience de fauchage de 20 hectares entièrement en traction animale (bovins et chevaux).

– Un autre chantier de débardage réalisé en décembre 2024 a été présenté.

Après cette belle soirée, chacun a rejoint son lit pour une nuit de repos bien méritée.

Dimanche 16 février

10h – DERNIER NOURRISSAGE DES VEAUX ET DISCUSSIONS

La matinée a débuté tranquillement avec le nourrissage des veaux, suivi d’échanges par petit groupe.

11h – PRÉSENTATION SUR LA MORPHOLOGIE DES BOVINS ET RETOUR D’EXPÉRIENCE

Philippe Kuhlmann a donné une explication détaillée sur la morphologie des bovins. André a ensuite présenté les hipposandales utilisées lors de la marche de la Corne Rose en 2023, en mettant en avant leurs particularités et les adaptations qui ont été nécessaires pour les bovins.

11h30 – BALADE

La matinée s’est poursuivie par une promenade d’1h30 autour de la ferme d’Anne. Ce fut un moment particulier, car chaque paire de veau a trouvé une nouvelle famille au cours du week-end. Leurs futurs propriétaires ont ainsi commencé à les prendre en main et à se familiariser avec eux.

Ballade

Léonnie Biteau-8295

13h – REPAS ET FIN

Le week-end s’est achevé par un dernier repas convivial. Les participants se sont dit au revoir, certains promettant de se retrouver lors de prochaines rencontres.

Week-end des bouviers en Allemagne

Ce week-end n’aurait pas été possible sans l’engagement de tous les participants, avec qui avons eu le plaisir d’échanger. Nous tenons à remercier chaleureusement Anne et sa famille pour leur accueil et leur générosité, ainsi que tous ceux qui ont contribué à faire de cette rencontre un moment mémorable. En espérant que ces échanges continueront à renforcer les liens au sein des bouviers.

Léonnie Biteau

Charly Derian, le jardin du crot, paysan maraîcher, Vesdun (18)

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Originaire de l’Essonne et après avoir travaillé dans différents secteurs hors agricole, Charly Derian décide de se mettre à son compte en avril 2021 et s’installe en autodidacte comme paysan maraîcher sur une petite surface d’à peine un hectare à Vesdun dans le Cher.

Il pratique la vente directe à la ferme et sur les marchés.

Il envisageait dès le début de travailler en traction animale avec un cheval ou un âne mais se laissait le temps de mettre en place la pratique.

Mais les choses vont parfois plus vite que prévu !!

Il acquière deux jeunes mâles highlands de 6 et 8 mois chez une éleveuse en Creuse pour tenir compagnie à une jument en garde chez lui. Il devait à l’origine en prendre un seul, mais il se laisse convaincre d’en prendre un second. Après la disparition de la jument, les deux bœufs étant là et en âge d’être mis au dressage, il décide après quelques temps de réaliser son projet de traction animale en commençant le travail en Mars 2024 grâce à la rencontre avec Philippe Kuhlmann.

Celui-ci va l’aider au dressage et le former à la traction. Les bœufs apprennent vite et même s’il reste du chemin, ils commencent à bien travailler en ce début d’année 2025 et rendent déjà de grands services. Cliquez ici pour voir

Sa conduite de culture est un travail en sol vivant sans de grosses interventions régulières en profondeur. Mise à part quelques travaux de surface au cultivateur et parfois un labour sur des reprises de nouvelles parcelles, les animaux sont plus appelés à réaliser les différents charrois de fumiers, paille et autres matières organiques destinées aux cultures.

Ils serviront également à très court terme à tous les autres travaux comme le bois de chauffage et les foins en été.

Ses bœufs travaillent au joug Vosgien et au collier pratiquement tous les jours de la semaine. Charly a parfois l’aide de quelques amis lors de travaux du sol pour guider l’outil.

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Journée de bois chez Lucie et Maxime Divo, janvier 2025, Marsac en Livradois (63)

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Lucie et Maxime Divo exploite une petite ferme paysanne Dans le Livradois à Marsac. Leur jeune paire de vaches Ferrandaises permet de réaliser des travaux sur la ferme.
Voici quelques images d’une journée au bois en Janvier 2025.

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maxime divo bois 2025 (4) Journée de bois

Message de l’AABA : Informations importantes à découvrir 2025

Nous partageons aujourd’hui une information transmise par l’Association Attelages Bovins d’Aujourd’hui.

Philippe Kuhlmann et Batiste

Chers bouviers et bouvières,

Je vous présente au nom de l’association mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2025.

J’en profite pour renvoyer à ceux qui ne l’auraient pas encore reçu, le compte rendu de l’assemblée générale ordinaire de l’association (2024) ainsi que la liste des membres du bureau.

Pour les adhésions 2025, j’en profite pour vous annoncer que nous avons créé une page association sur le site HELLOASSO.

Vous pouvez désormais souscrire en ligne par carte bleue, l’adhésion pour la campagne 2025-2026 en cliquant sur le lien ci-dessous.

ADHESIONS 2025-2026

Adhésion AABA

Je rappelle que si vous avez souscrit une adhésion à la rencontre de mai 2024, votre adhésion reste valable jusqu’au mois de mai 2025.

Bien cordialement,

Erwan MORIN, trésorier

fichier pdfProcès-verbal d’assemblée générale ABA 10052024

Philippe Kuhlmann et Michel nioulou

Labour avec les boeufs de Philippe Kuhlmann chez Charly Derian,Le Jardin Du Crot, à Vesdun (18)

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Philippe Kuhlmann de Châtelus-Malvaleix dans la Creuse est venu aider Charly Derian maraîcher à Vesdun dans le Cher, à labourer avec ses bœufs Vosgiens.
Les conditions n’étaient pas idéales, mais les bœufs permettent de travailler même avec beaucoup d’humidité.

Les Jardins du Crot https://www.facebook.com/profile.php?id=100066825933418

Voir aussi en cliquant ici

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Gilles PEREFARRES, Labastide (65)

Gilles Perefarrès, la quarantaine, travaille sur son exploitation d’une trentaine d’hectares, dans les Hautes-Pyrénées à 650 mètres d’altitude dans le secteur des Baronnies, près de chez Francis Arné.

Sur son exploitation, il produit des bovins viande (veaux sous la mère), des ovins viande qui transhument en haute-montagne des Baronnies à 1921 mètres d’altitude.

Pour l’autoconsommation, il élève aussi des porcs, des volailles et fait du maraîchage.

Jusqu’en 2007, le seul moyen de traction est la traction animale sur la propriété. Les parcelles sont pentues et non mécanisables, et sont exploitées uniquement avec des paires de vaches, soit Auroises, Gasconnes ou Brunes.

En septembre 2007 Gilles Perefarrès loue des parcelles mécanisables et achète pour la première fois un tracteur d’occasion qui diminuera un peu l’utilisation de la paire de vaches. Cependant, l’exploitation d’origine en pente, reste entièrement travaillée avec les bovins.

Pendant l’été 2012, il perd une vache de travail à cause d’un corps étranger. La fille de la vache disparue est alors dressée.

Par malchance, pendant l’été 2013, la mort accidentelle de cette dernière amène au dressage d’une jeune bête de deux ans et demi dès l’hiver 2013/2014.

Les travaux effectués par les vaches sont:

  •    l’épandage du fumier
  •    l’émoussage
  •    les foins
  •    les petits labours
  •    l’entretien des cultures (pommes de terre, betteraves…)
  •    le débardage du bois 
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Gilles PEREFARRES  a répondu avec exemplarité au questionnaire de mise à jour du recensement des attelages bovins que nous menons depuis cette année. Nous l’en remercions chaleureusement.
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J’ai toujours des bovins dressés d’autant plus que je n’ai plus de tracteur depuis 4 ou 5 ans (complémentarité bovins/tracteurs de 2007 à 2018).       
 
J’ai une paire de vaches et une paire de bœufs. 
Les 2 paires sont attelées au joug double de nuque traditionnel des Pyrénées Centrales (« jouate »). Les bœufs étant assez gros, j’ai dû fabriquer un joug avec les précieux conseils de Lionel Rouanet, jougtier, qui habite près de chez moi.
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Les vaches sont assez bien dressées, utilisables.
Elles travaillent très régulièrement, minimum 1 fois par semaine, souvent plusieurs fois par semaine, assez fréquemment une fois par jour, en hiver en particulier.
Elles savent marcher « à la guide » (cordelette à l’oreille extérieure).
Elles ont 6 et 8 ans et avaient la même mère.
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Les bœufs sont en cours de dressage.
Ils marchent bien en paire.
Ils s’habituent progressivement à des travaux nécessitant de plus en plus de force et de savoir-faire. Ils paraissent assez prometteurs… Ils ont 5 ans.
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Les vaches sont Brunes d’Origine (Suisses traditionnelles) et les bœufs, gascons.
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J’ « exploite » environ 24 ha.
Les 10 que j’ai en propriété sont autour de la ferme et quasiment exclusivement cultivés en traction animale.
La propriété est à environ 650 m d’altitude, très pentue et difficilement mécanisable.
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Les vaches (et bientôt les bœufs) sont utilisés pour :
  • transporter les boules de foin du hangar au fenil de l’étable
  • « sortir » le fumier de l’étable/bergerie/chèvrerie
  • l’épandre au champ et dans les prés
  • passer l’émousseuse sur les prairies
  • préparer le champ (moins d’1 ha environ)
  • planter les pommes de terre 
  • tracer les sillons pour semer (betteraves fourragères, maïs/haricots tarbais, haricots, tous légumes…)
  • passer la houe entre les raies et butter
  • récolter les pommes de terre et les transporter
  • transporter les récoltes (betteraves…)
  • porter de l’eau pour arroser (canicule 2022)
  • débarder et transporter le bois de chauffage, les piquets de clôture…
  • faire les foins mais à « dose très homéopathique » (fauchage à la motofaucheuse)
 
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Le reste de la S.A.U (prairies naturelles), en fermage, est relativement éloigné de chez moi (4 ou 5 kms) et est entretenu (passage herse de prairie, foins…) par des voisins agriculteurs que je rémunère ou avec qui je fais des échanges.
 
Les vaches taries, sauf les 2 de la « paire », les brebis et les chèvres transhument à la belle saison dans les estives intercommunales.
Je suis agriculteur à titre principal.
Je produis des veaux sous la mère, des agneaux et des chevreaux que je vends principalement en vente directe.
Le reste de mon activité répond essentiellement aux besoins de l’autoconsommation familiale (viande, œufs, lait, légumes, fruits, bois de chauffage, de cuisson…).
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Je décline toute demande d’intervention à l’extérieur de ma ferme exception faite si un voisin me demandait un coup de main ponctuel (pour du débardage de bois par exemple…)
 
Je « joins » des vaches depuis le milieu des années 80 avec des anciens et seul depuis 1994.
J’ai 53 ans.
Mes parents étaient ruraux mais pas agriculteurs.
Mes grands-parents, »doubles-actifs ».
Je travaille seul sur une ferme « hors cadre familial ».
L’an dernier, j’ai accueilli 3 « stagiaires » locaux quelques semaines.
J’envisage de renouveler l’expérience (Woofing…) mais je n’ai pour l’heure aucune possibilité d’accueil…
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Terry Klein, Réguisheim (68)

chantier débardage

Ça commence peut-être par le spectacle sublime d’une fine nappe de brouillard d’un matin d’automne flottant au dessus du sol, puis glissant dans le creux du sillon fraîchement tracé, contrastant avec le vrombissement assourdissant qui accompagne le panache de fumée anthracite du tracteur sur lequel mon cul est vissé .

En tout cas quand je reprends la très petite exploitation familiale, elle se compose de 7 ha de céréales cultivées avec des vieilles machines et tracteurs et l’aide de voisins, ainsi que 3 ha de prairie pour les fourrages des moutons en autoconsommation, et de la jument de type comtois que j’avais déjà adjointe dans une recherche d’autonomie énergétique et alimentaire, quelques poules mais plus de lapins, le clapier étant trop petit.

avant-train+petite remorque

Mais mon inexpérience en matière d’animaux au travail et mon habitude de me débrouiller à ma façon n’ont pas eu les meilleurs résultats puisqu’on a fait un peu de transport et de fanage. Deux sécheresses successives m’ont conduit à m’en séparer en tant que cheval de loisirs, puisqu’on pouvait l’atteler et monter.

L’expérience de mettre des cabas sur les sièges avant et arrière d’une poussette double tractée par la chienne pour ramener des récoltes de la parcelle des anciens jardins située près du petit canal et récemment défrichée, a sûrement participé à l’arrivée d’Éclair l’âne, animal réputé pour sa sobriété alimentaire , et d’un porte-outils polyvalent pour le maraîchage (Kassine).

travail du sol

Toutefois le résultat de certains travaux comme l’arrachage des pommes de terre ainsi que le rythme général du travail fatigant en sol lourd, comme monter les buttes, [(pour pdt, haricots, etc. )] ou même biner les « simples » rangs de betterave fourragère par exemple, n’étaient pas vraiment satisfaisants .

montage de buttes

Crise de la quarantaine (ou pas) , crise sanitaire (ou pas), est arrivé le bœuf Mignon .

Mignon et moi apprenant avec Phillipe

De caractère plus « stoïque », peut-être rapport à l’évolution des espèces, que les équidés et leur oreilles dressées qui prennent la fuite sur leurs longs membres, les bovins vont plutôt s’arrêter et baisser la tête, cornes en avant, l’air de dire « T’es sûr ? « . Ce sont les plus beaux !

le + beau

La puissance et la sérénité qu’il dégage des sabots à la pointe des cornes en font un compagnon idéal pour les travaux à la ferme .

desherbage

Cherchant à s’inspirer de savoirs ancestraux, la complémentarité du règne végétal et animal, les uns respirant même ce que les autres expirent, devient très intéressante dans un type de permaculture incluant l’herbivore. Ces derniers, à fortiori les ruminants, concentrent à moindre coût énergétique « l’énergie » de vastes surfaces en herbe sous la forme du fumier, servant à enrichir la petite surface dédiée à une production végétale destinée à l’autoconsommation en utilisant la traction animale (l’attraction animale).

récolte betteraves

Cette paire atypique (Âne / Bœuf) est aussi très efficace pour attelés en ligne, Éclair n’y entendant pas autrement, à l’avant-train « maison », une remorque de voiture derrière : avant-train très pratique pour accrocher remorques ou machines (faucheuse , faneuse/andaineuse etc.)

la tête dans le cul

butteuse à disque

Actuellement on a construit un enclos fermé et des cages mobiles pour les lapins, on fabrique un bât pour Éclair l’âne et on va remettre en route une ancienne petite batteuse fixe récupérée dans un département voisin en vue de la récolte des blés anciens semés l’automne passé .

Bien qu’il paraisse plus simple et infiniment plus rapide d’user de la puissance des moteurs pour, par exemple, faire la tournée de remplissage des abreuvoirs, tout cela est faisable avec un attelage bovin aujourd’hui. Et bien plus encore. Et durablement.

printemps

attelage mixte

 

2 mains 4 cornes, Laurent Martin, une nouvelle structure professionnelle autour de l’attelage bovin, Les Herbiers (85)

logo

 

2 Mains 4 Cornes un projet qui devient concret et qui conserve l’âme des premiers pas avec Max et Gaston…

 C’est en relisant mes précédents articles d’ABA que je me rends compte du chemin parcouru: mon expérience de soigneur animalier au Puy du Fou, la création de l’Académie de Bouviers et l’acquisition de Max et Gaston, mes premiers bœufs durant l’été 2020.

Depuis longtemps je nourris l’espoir de mettre à l’honneur les animaux mais surtout le relationnel si riche d’interaction et d’apprentissage qu’ils nous offrent. Ceci est devenu beaucoup plus concret depuis juin dernier au travers du projet de création de l’entreprise 2 Mains – 4 Cornes.

Je porte celui-ci depuis l’automne dernier, de retour d’une démonstration sur un archéo-site en région parisienne. Galvanisé par l’enthousiasme du public scolaire, la curiosité et l’émerveillement du grand public, cela n’a fait que confirmer ma soif d’entreprendre et ma conviction de suivre et transmettre mes valeurs au travers de ce projet.

2 Mains – 4 Cornes, dans le nom, tout y est…

Les 2 Mains de l’homme qui guident et mènent les 4 Cornes des bovins, avec cette relation et cette complicité instaurées au travers de longues heures de travail et de patience pour obtenir une équipe, un partenariat.

Le but de l’entreprise est de proposer différentes activités toutes liées par une même motivation, mettre à l’honneur le relationnel Homme-Animal.

Celui qui a fait émerger et évoluer de multiples civilisations dans le monde entier, qui a permis à des peuples de se nourrir, se vêtir, se loger et répondre à leur besoins vitaux grâce à ces échanges et ces interactions.

En cette période où une partie de la population est en perte de repères, où l’environnement devient à juste titre une priorité et où les consciences collectives et personnelles s’éveillent pour tendre vers des pratiques plus vertueuses pour notre planète et ses habitants, ce projet se veut honnête et porteur d’espoir pour un avenir plus sain et respectueux de nous même et de notre environnement.

Je vous laisse découvrir au travers des éléments suivant l’ensemble des activités de l’entreprise 2 Mains – 4 Cornes.

Je n’oublie pas ceux, sans qui le projet ne serait rien. Un immense Merci à Frédéric, Jo, Michel, Véro, Christine, Phillipe, Olivier…

Je suis bien sûr disponible pour échanger sur le sujet ou pour vous accueillir pour une rencontre, que vous soyez simple curieux, déjà initié ou intéressé par l’une des activités de l’entreprise 2 Mains – 4 Cornes.

Laurent MARTIN

2 MAINS – 4 CORNES

MARTIN Laurent

06.32.93.79.57

2mains4cornes@gmail.com

4 Allée Paul Gauguin

85500 LES HERBIERS

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Vous pouvez télécharger la plaquette en cliquant ci-dessous:

fichier pdf Plaquette présentation 2 Mains – 4 Cornes PDF

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