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Jean Pierre Fargier, Saugues (43)

Par pure passion, Jean Pierre Fargier possède une sizaine de vaches sur quelques hectares: une vache Gasconne, deux vaches Ferrandaises et une vache bretonne pie noire. 

Il possède une paire de vaches Aubracs dressées avec lesquelles il charrie principalement son bois et transporte son fumier pour l’épandage.

Nous attendons des photos.

Bertrand Villecampe, Montoussé (65)

Bertrand Villecampe, éleveur, a toujours eu une ou plusieurs paires de vaches attelées.

Il effectue encore quelques travaux avec une paire de vaches Gasconnes, en particulier pour sortir du bois.

Nous attendons des photos

Marc Viguié, Saint Hilaire la croix (63)

Marc Viguié est éleveur viande sur une exploitation de 120 hectares et soixante quinze mères vaches.

Il attelle par passion une paire de boeufs Ferrandais de quatre ans qu’il finit de dresser.

Ils sont attelés au tombereau et sortent du bois.

Nous attendons des photos.

Louis Servant, (85) Chaillé les Marais

Louis Servant est éleveur en Vendée de Charollaises, Parthenaises et Blonde d’Aquitaine.

Il décide en 1988 de dresser à nouveau des animaux sur l’exploitation avec l’aide précieuse et le savoir-faire de son père et de son oncle.

Il attelle au joug et au collier une paire de vaches Charollaises, un boeuf Charollais au collier et une vache Charollaise au collier.

Il utilise ses attelages pour des petits travaux sur l’exploitation, pour charroyer, labourer, herser, biner sa terre de jardin.

Il attelle aussi à l’occasion des fêtes locales.

Frédéric Berne, Graix (42)

Frédéric Berne est double actif. Il exploite l’exploitation familiale de trente cinq hectares et élève une vingtaine de Ferrandaises. 

Il a attelé des vaches avec son père sur l’exploitation jusqu’en 1989. En 2005,  il décide de lier à nouveau deux vaches. Il travaille avec, pour sortir du bois et herser les pommes de terre. Il doit prochainement remettre au joug deux autres vaches.

Nous attendons quelques photos de ses attelages.

Gérard et Patrick Respaud, le Mas d’Azil (09)

Gérard et Patrick Respaud sont des éleveurs et défenseurs de la race Gasconne. Le père et le fils sont des passionnés de l’élevage et de cette race. La recherche de la qualité des animaux est essentielle pour eux et les guide dans leur travail.

L’exploitation a, depuis toujours, gardé au moins une paire de vaches attelées. Ils réalisent de nombreux travaux avec leurs animaux et tiennent à maintenir l’attelage chez eux.

Malgré une perte complète du troupeau il y a peu, repartis de zéro, ils ont reconstitué un troupeau et remis immédiatement des vaches à l’attelage.

Ils ont actuellement une paire de vaches de quatre ans dressées et une paire de génisses de deux ans en dressage.

Monsieur Respaud nous présente son parcours.

« Mes parents travaillaient la ferme avec deux paires de vaches. Il n’y a qu’à partir de 1965 que nous avons eu le premier tracteur, en plus du travail avec les vaches (j’avais 14 ans).

La mécanisation est allée trop vite. Malgré le tracteur, mon père avait toujours gardé une paire de vaches dressées. J’aimais bien faire quelques travaux dans les champs ou dans les bois.

Malgré la modernisation, nous avons toujours gardé cette tradition.

Mon fils à pris la succession de la ferme et, étant donné que cela lui plaisait, nous avions gardé les deux paires de vaches dressées soit pour le bois ou pour planter les pommes de terre.

Nous avions un cheptel de 70 bêtes composé de 18 vaches mères et de boeufs à l’engraissement. Tout cela engraissé avec les produits de la ferme (foin, céréales) en label rouge.

Jusque-là, il était facile de redresser une paire de vaches, vu leurs origines dociles.

Pourquoi des vaches et pas des boeufs?

les vaches vivent plus longtemps: la dernière vache vendue avait 22ans.

Les vaches font un veau chaque année. Les boeufs ne travaillent qu’une dizaine d’années.

Mais voilà que depuis un an et demi, notre troupeau a été abattu pour cause de tuberculose et là, tout s’est vraiment compliqué. Nous étions dégoutés et voulions tout arrêter.

Mais, les associations auxquelles je participais avec l’attelage m’ont tellement soutenu et sollicité que nous avons reconstitué le troupeau.

Mais hélas la docilité des bêtes n’y était plus. Les bêtes d’aujourd’hui ne connaissent plus l’homme, elles ne connaissent que le tracteur.

Donc pour atteler à nouveau, nous apprenons à la bête la présence de l’homme, la corde et le joug ensuite. A ce jour, nous sommes à deux attelages en cours de dressage, de 4 ans et de 2 ans. »

Au travail sur l’exploitation:

 

Salon de l’agriculture

Dans les manifestations:

Ecurie Lesage, Roeux (62)

Après 40 ans d’existence, les Ecuries Lesage travaillent une soixantaine de chevaux en particulier pour le cinéma (Maria Vandamme, Sous le soleil de Satan, Germinal…). Il possède aussi une paire de vaches blanc bleu belge.

Voici la présentation issue de leur site auquel vous pouvez accéder en cliquant ici. 

 Notre société a vu le jour en 1970 et depuis, fait partager une passion vieille comme le temps… celle des chevaux. Près de 1000 chevaux de toutes races ont déjà transité par les Ecuries Lesage et ont fait vibrer le cœur des cités par leur savoir-faire et leur beauté.     

La passion des chevaux est une chose, savoir la mettre en valeur en est une autre, depuis la création de son activité, Alain Lesage collectionne les attelages de tous styles qu’ils soient fermiers ou bourgeois, à force de patience et de recherches, il s’est doté d’un stock impressionnant qui est entreposé dans ses hangars, du char à bancs au corbillard, du carrosse royal aux véhicules hippomobiles militaires en passant  par les berlines des villes et campagnes, c’est toute la palette de l’attelage au cours des temps, qui est à votre disposition pour rehausser vos activités.

Location d’attelages toutes époques, reconstitutions, défilés historiques et militaires, mariages en calèche, noces d’or, cinéma, courses d’ânes, parades équestres, enterrements, attelage de Noël, cascades équestres… pour particuliers, entreprises, collectivités territoriales, scénaristes.

Maya Gascard, Montréal (89)

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Voici encore un parcours et une démarche différente qui participent à la diversité des expériences de chacun.
« Je m’appelle Maya Gascard. Je suis d’origine allemande et vis depuis 13 ans en France, en Bourgogne. Je suis née en ville mais petit à petit, je me suis tournée vers la campagne, les animaux et le jardin.
Aujourd’hui, j’habite avec mon mari et mes deux filles dans la petite ferme du grand-père de mon mari. Le grand-père vivait ici en auto suffisance avec son cochon, quelques vaches et moutons, et son cheval de trait. C’est ce que nous cherchons à retrouver un peu. Nous avons créé la FEUTA l’année dernière, c’est la Ferme Ecologique à Utilisation de la Traction Animale. Nous faisons le maximum dans notre petite ferme avec les chevaux, boeufs, âne et poneys.
Les travaux concernent le bois, débardage du bois, le jardin, le fumier, le foin, et en été les sorties pour démonstrations, promenades, spectacles ou petits stages d’initiation.
Moi, j’ai toujours eu des chevaux. Mais un jour j’ai vu dans un journal une photo de Philippe Kuhlmann avec son boeuf en train de débarder du bois et ce fut le déclic! Moi aussi je voulais faire ça! Mais comment? Heureusement peu après je tombais sur l’annonce de l’école à Montmorillon et j’ai fait le stage de bouvier chez Manu Fleurentdidier. Peu après j’ai acheté trois génisses à Joe et, vu que le dressage s’est montré difficile, j’ai aussi acheté un boeuf dressé chez Philippe.
Aujourd’hui, j’ai deux boeufs, dont un encore en cours de dressage, et une vache que je trais depuis un mois. Je travaille au collier, en simple ou en paire ainsi qu’au joug de garrot en paire.
Mes boeufs et la vache écoutent aux signes de la main et du bâton ainsi qu’à la voix.
Nous avons beaucoup de travail, mais nous apprécions beaucoup de pouvoir, de plus en plus, vivre de notre petite ferme. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre car nous n’avons pas eu d’enseignement par nos parents en ce qui concerne la vie de ferme, et le travail avec les animaux. Nous cherchons avant tout à utiliser l’ancien savoir pour une vie d’aujourd’hui.
Nous voulons justement transmette une image plutôt moderne de la traction animale et pas traditionnelle. Aujourd’hui on peut travailler et vivre avec des animaux; nous ne sommes pas tous obligés de suivre la folie de la rentabilisation et d’augmentation des profits à tout prix. »
 

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La FEUTA
Maya et Emmanuel Gascard
30, Rue de Montbard 89420 Montréal
lafeuta@gmx.fr
03.86.32.06.38

 

Frédéric Ihélé, Martagny (27)

Fédéric Ihélé, dans un texte plein de passion, nous parle de son parcours avec ses quatre boeufs.

« Mes boeufs !

Difficile de savoir par où commencer pour parler d’eux.

1962, chez M. Tanavelle à Villedieu dans le Cantal, j’avais 10 ans et deux vaches attelées tiraient le tombereau de fumier, hors de l’étable et l’étalaient avec des branches chargées.

Retour à ma vie de petit citadin, mes études au LAY (Lycée Agricole d’Yvetot), mon parcours professionnel très loin du domaine paysan. Et puis cinquante ans plus tard l’adoption de deux veaux Bretons Pie Noire puis, deux ans plus tard, de deux veaux Normands. Les deux paires ont respectivement 7 et 5 ans aujourd’hui et moi 60.

Beaucoup de quarts d’heures avec les seaux de lait le matin et le soir avant et en rentrant du travail, puis l’évolution de leur mode d’alimentation, c’est-à-dire sevrage et passage au foin et paille. C’est là que se sont noués les liens entre eux et moi, liens qui n’ont rien à voir avec ceux très matériels et contraignants du joug.

Et puis l’apprentissage du travail au licol et enfin le débourrage. La recherche de joug adapté mais jamais satisfaisante, la rencontre avec « Sabots Magazine » et enfin avec un fabricant de joug capable de régler les jougs sur l’anatomie de mes Bretons Pie noire. L’un d’eux a en effet une anatomie particulière avec un défaut de cornage assez sévère et un front plutôt concave.

Les quatre connaissent assez bien leurs noms, surtout les Bretons : Naki et Naha. Chez les Normands c’est encore un peu dur pour Peelish mais bien pour Peesho.

Mes bœufs, c’est avant tout une affaire de cœur entre eux et moi, de vrais toutous, élevés à la « papouille », et moi, une vraie grand-mère, les considérant comme mes chats …. Malgré les 500 kilos des Bretons et les 750-800 des Normands, dixit le véto.

Aujourd’hui les deux paires sont équipées d’un joug Allibert. Un collier de cheval bricolé permet aussi le travail en ‘solitaire’ en attendant un vrai collier réglable et adaptable.

Débardage dans la forêt de Lyons derrière la maison en paire ou bien au « collier », poutrage avec deux rails d’épandeur de la pâture d’été, transport de foin et de paille avec une « guinguette » (châssis d’une 205 habillée de bois avec gyrophare »toute neuve ») sont les principales activités de mes quatre copains.

Leur existence est loin d’être liée à une quelconque notion de rentabilité, ce sont mes potes, voilà tout. Ils ne travaillent pas tous les jours mais sont capables de remonter un tronc culbuté par un coup de vent et de m’aider en fin d’hiver à débarder les chablis que j’achète à l’ONF, après un peu de découpage de ma part tout de même !

Leur placidité est communicative et même si l’hiver leur entretien est malgré tout contraignant, rien ne vaut la satisfaction de quelques heures de travail avec l’un d’eux ou bien une paire.

Un plancher bois va bientôt simplifier le nettoyage et améliorer le confort pour le bonheur du bouvier et des bœufs eux-mêmes.

Ni le bouvier ni ses bœufs n’ont de prétention, il pourrait même se dire que ces quatre-là ont la belle vie. Pâture en été, logement à l’abri en hiver, mais ils sont à la chaîne et partagent le paddock avec les chevaux par demi-journée.

Ils n’ont jamais fait de manifestations avec bruits et foules. C’est là que je manque un peu à leur éducation.

Mais je ne sais pas bien comment faire, si bien sûr: il suffirait de les emmener dans une manifestation avec un peu de monde pour les entourer au cas où. Encore faut-il trouver quelque chose ad hoc et pas trop loin. Mais ce n’est pas tant la foule que les bruits qui manquent à leur éducation.

Ils ont un rendez-vous prévu fin 2014, une fête de Saint Eloi, et d’ici là il va falloir absolument combler ce manque. »

Roland Ayel, Sauvessanges (63)

Roland Ayel nous présente son travail avec ses animaux.

« Je suis double actif sur une petite ferme à 1000 mètres d’altitude. J’ai 5000 mètres de légumes de plein champ, deux vaches et quelques chèvres du Massif Central (race à faible effectif).

Mon grand-père avait toujours travaillé avec un attelage de vaches. C’est pourquoi j’ai acheté deux vaches dressées de race vosgienne en 2009. J’utilise les vaches pour transporter le fumier et le bois de chauffage avec le tombereau, pour herser dans le champ où je cultive les légumes. »

Vidéo de 2021



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