Voici le reportage photographique qu’a réalisé en 2023, Léonnie Biteau et avec la participation d’Edith Papin lors de la rencontre internationale des bouvières et bouvier de France et d’ailleurs.
Jour 1 :
















Jour 2
















Jour 3 et 4





















Voici le reportage photographique qu’a réalisé en 2023, Léonnie Biteau et avec la participation d’Edith Papin lors de la rencontre internationale des bouvières et bouvier de France et d’ailleurs.





















































L’article présente le déroulé de la Zugeignungs- und Zugleistungsprüfung 2025, un rendez-vous annuel consacré au travail des bovins de traction en Allemagne. L’événement s’est tenu à Lorsch et a réuni des meneurs, des artisans, des formateurs et des passionnés venus observer, comparer et tester différents modes d’attelage. Le texte décrit l’ambiance, les démonstrations, les échanges techniques et une large diversité de matériel, du simple joch au widerristjoch australien.
Voici le lien de l’article d’origine sur le site allemand zugrinder: www.zugrinder.de/de/terminanzeiger/ZugR25.html
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Épreuve d’aptitude et de performance de traction pour bovins 2025
Publier le : 07.11.2025–09.11.2025
Date de l’événement : 7–9 novembre 2025
Lieu : Centre de recherche et de formation pour bovins de traction
Im Klosterfeld 12–16
64653 Lorsch
Vous êtes chaleureusement invités à l’épreuve d’aptitude et de performance de traction de cette année, avec programme associé, à 64653 Lorsch.
Le BTV nous avait encouragés à changer le programme : et finalement ?
c’était quand même très réussi !
Le programme initial a été pleinement utilisé : labour sous les yeux de nombreux spécialistes (avec l’intelligence combinée maison, il a même été possible d’améliorer le tracé des raies avec la charrue réversible), excellentes présentations sur le travail avec des personnes en situation de handicap et sur le travail avec les bovins en Australie, bonnes discussions sur les différents types d’attelages possibles et les conditions nécessaires, avec du matériel à montrer, y compris un nouveau joug australien de type Queensland. Il y a aussi eu des tours en charrette avec un bœuf… et beaucoup de nourriture.

• plaque d’immatriculation adaptée à l’événement (la plaque d’immatriculation montre les lettres K UH, qui se lisent comme Kuh, le mot allemand pour vache)
• nouveau joug australien de garrot, type Queensland
• joug à genouillères
• joug à claire-voie
• joug double de nuque
• joug simple de nuque avec poignée
• joug frontal
• joug frontal
• joug frontal de Georg Ley de Wallhausen
• magnifique collier complet avec son harnais
• les plus jeunes étaient présents
• beaucoup de café, parfait par temps froid et humide
• Reitox
• charrette agricole – roue en bois avec goupille d’essieu
• …toujours ce langage corporel
• …toujours ce langage corporel
• reproduction d’une araire (Krümelpflug – Ard)
• détail de la charrette agricole – qu’est-ce que c’est ?
• charrue à bascule
• en route pour le labour : 2x CP (CattlePower)
• crochet autobloquant sur l’esse
• crochet autobloquant sur l’esse
• charrue Eberhard avec roue-jambe – simple mais efficace
• qui doit aller dans le sillon cette fois ?
• théorie avant la pratique
• sillon pas très profond mais bonne évacuation
• théorie avant la pratique
• sillon pas très profond mais bonne évacuation
• charrue de charrette
• ici, le meneur doit marcher sur l’éjection
• théorie et pratique
• charrue réversible – l’enfant difficile
• portrait
Photos mises à disposition par Monsieur Thomson :

• ferrure au bout du timon, permettant une traction (supplémentaire) sur l’essieu avant de la charrette

• différents jougs avec chaînes de liaison ; noter la longueur de certains maillons

• joug australien de garrot, type tasmanien

• découpe pour l’ajustement sur l’encolure

• joug avec point de traction central variable et anneaux différents pour cet usage

• arcs métalliques individuels pour chaque bœuf

• différentes goupilles artisanales pour les arcs et la traction sur le joug australien
Notre invité Philipp Thomson est l’un des rares conducteurs de bœufs en Australie qui maîtrisent encore ce savoir-faire aujourd’hui, alors même que tout l’intérieur du pays a été ouvert grâce aux attelages de bœufs.
Pour celles et ceux qui aiment Facebook :
https://www.facebook.com/ptbullockteam/

Philippe Kuhlmann de Châtelus-Malvaleix dans la Creuse est venu aider Charly Derian maraîcher à Vesdun dans le Cher, à labourer avec ses bœufs Vosgiens.
Les conditions n’étaient pas idéales, mais les bœufs permettent de travailler même avec beaucoup d’humidité.
Les Jardins du Crot https://www.facebook.com/profile.php?id=100066825933418
Voir aussi en cliquant ici
Merci à Jean Baptiste Pozza de nous avoir communiqué cette belle vidéo de l’attelage de la famille Respaud au Mas d’Azil dans l’Ariège.
Le dimanche 6 juin 2021, le Musée départemental des tumulus de Bougon (79) a organisé une démonstration de traction animale d’araire dans le cadre de la manifestation nationale des Rendez-vous au jardin. Conservant un site mégalithique composé de cinq monuments exceptionnels, le Musée propose un voyage en Préhistoire. S’intéressant particulièrement au Néolithique, époque à laquelle les populations deviennent sédentaires en domestiquant certaines espèces animales et végétales le parcours de visite est ponctué par des expositions, des reconstitutions et le site archéologique.
L’araire, outil agricole à « tout faire* » apparaît vers -3500 avant notre ère1. Simple d’apparence, il est néanmoins complexe à produire et nécessite un savoir-faire pour qui souhaite s’en servir. Les recherches archéologiques et l’ethnologie font état de cet outil largement oublié dans nos régions.
Composés de matériaux périssables, les témoignages archéologiques sont rares et souvent partiels.
L’objectif de la démonstration réalisée au Musée était de tester en situation une reproduction d’araire d’inspiration archéologique et faire se rencontrer deux mondes professionnels qui ont à apprendre l’un de l’autre.
* travailler le sol : labourer, sillonner, butter, etc.
L’araire réalisé par Jérémie Vosges de la société Arkéo Fabrik est composé d’une pièce ramifiée d’orme. Le timon est formé d’une longue branche et le dental est taillé dans le tronc de l’arbre. Lors de l’expérimentation, le timon a été prolongé d’un faux-timon en frêne pour plus de maniabilité.
Les pièces annexes, mais néanmoins indispensables, sont réalisées en châtaignier pour le mancheron et en if pour le reille interchangeable. Le reille est solidarisé au corps de l’araire par un astucieux système de maintien : ces deux éléments sont percés d’une mortaise carrée dans laquelle vient se coincer le mancheron qui verrouille l’ensemble. Cette reconstitution s’inspire assez fidèlement d’une découverte archéologique exceptionnelle datée du tout début de l’âge du Bronze dans le site italien de Lavagnone près du lac de Garde. Le modèle est celui d’un araire dental.
La paire de jeunes bœufs, de leurs noms Max et Gaston, était menée par Laurent MARTIN, leur propriétaire et dresseur, ainsi que par Jo DURAND, éleveur et dresseur confirmé. Pour ces deux bœufs de race Vosgienne, cette démonstration de travail était leur première sortie réelle, depuis leur arrivée chez Laurent en août 2020. En effet, leur dressage est encore en cours et durera jusqu’en milieu d’année 2022. Toutefois, la majorité des bases du dressage sont déjà posées et acquises. C’est justement par le biais de travaux comme ceux réalisés au musée que leur apprentissage se valide, en nouant acquis et expérience.
Mis au joug sur un modèle américain, l’attelage à l’araire a nécessité l’utilisation de sangles en cuir et de cordes. L’ensemble formait ainsi un outil à la fois souple et stable, permettant un travail de sol efficace et aussi respectueux du rythme et des capacités des animaux.
Pour Laurent comme pour les bœufs, le maniement de l’araire fut une découverte. Mais grâce aux conseils affûtés et à l’expérience de Jo, le trio a pu assurer la bonne réalisation du projet. La parcelle de 400m² fut ainsi travaillée sans peine en 3h30 par Max et Gaston, en alternant phases de travail et de repos. Les passages successifs en croisé ont permis d’obtenir un résultat homogène. A noter que pour finir, Max a assuré à lui seul le tirage du rondin utilisé pour enfouir les graines de sarrasin semées par le public quelques minutes auparavant.
Si la culture du sarrasin n’est pas attestée dans nos régions au Néolithique sa présence à l’état sauvage a été mise en évidence grâce à différentes études. Citons notamment les analyses de restes de pollens réalisés dans la sépulture collective de la Chaussée Tirancourt (Somme)2. Le sarrasin sera récolté et transformé dans le cadre d’un projet pédagogique associant des élèves de 6een octobre 2021.
1 Pétrequin et. al. Les outils à moissonner et la question de l’introduction de l’araire dans le Jura (France). 2006. Pétrequin et. al., dir. Premiers chariots, premiers araires, CNRS éditions.
2Girard M. La sépulture collective néolithique de la Chaussée-Tirancourt (Somme) Analyse Pollinique. 2006, BSPF, n°103, p. 133-142
Pascal Durand travaille avec les bovins Vosgiens de son père Joseph à la reprise de parcelles au printemps 2020 en Creuse.
Voici en dix-sept parties publiées au fil des jours, des clichés réalisés par Léonnie Biteau aux rencontres de bouviers 2019 à l’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim.
Elle a laissé traîner discrètement son oeil et son cadre sur quatre jours de rencontres riches et diverses.
Merci à elle pour sa remarquable contribution et son travail de qualité.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
Partie 17
Merci à Erwan Morin qui partage ses textes et photos de la FORMATION à la TRACTION BOVINE qui se déroule cette semaine.
Quelques nouvelles depuis Ungersheim à l’ecomusée d’Alsace où je suis la formation bouviers avec Philippe Kulhmann
La formation a fait le plein: nous sommes 10 stagiaires
Première journée:
Approche des bœufs, généralités sur la morphologie et les types de jougs puis très vite la prise en main.
Nous avons la chance d’avoir Fréderic Grivel avec sa paire de bœufs crunchy et gipsy
Donc on travaille avec deux paires.
Et cet après midi on a attelé le tombereau avec la paire de l’écomusée pour du débardage.
Puis la grande charrette avec les bœufs de Fred
On a de supers échanges avec les autres stagiaires
Voilà pour la première journée
Demain on devrait travailler dans les champs
Voir Facebook en cliquant ici où vous découvrirez quelques vidéos.
Jour 2
Deuxième jour de formation en traction bovine sous l’égide de Philippe Kulhmann :
La matinée est consacrée au débardage dans les bois. Les deux paires de bœufs sont attelées au joug double.
Les techniques sont variées.
Les apprentis bouviers se familiarisent petit à petit à la force de traction vigoureuse des bœufs vosgiens.
La paire Varo-Grivet de l’écomusée est plus puissante.
Les bœufs de Frédéric Grivel Gipsy-Crunchy sont plus jeunes, très dynamiques et apprennent le métier.
L’après midi est consacrée à l’épandage du fumier dans les vignes.
Les bœufs travaillent seuls l’un au joug simple, l’autre au collier.
Une charrue simple est attelée tour à tour sur les différents animaux.
La journée se termine avec le soin des bêtes qui l’ont bien mérité.
Jour 3
La matinée est consacrée au travail dans les vignes et au débardage. Une jeune vache n’ayant jamais porté le joug est débourrée au collier. L’après midi est consacrée à la visite des installations, du troupeau et des matériels de Philippe Kulhmann.
France 3 Alsace a fait un reportage ce matin sur le stage. Voir à 17 minutes 17 secondes.
Jour 4
Quatrième journée de formation à la traction bovine avec Philippe Kuhlmann.
La matinée est consacrée au travail des bœufs à la vigne et à l’attelage au collier avec les guides.
Les travaux de débardage avec différents matériels occuperont notre après midi ainsi que le dressage d’un jeune veau.
Jour 5
Cinquième et dernière journée de formation. La matinée est consacrée au travail en maraîchage avec un boeuf attelé au collier puis au joug simple.
L’atelier suivant était consacré au ferrage des boeufs.
Au cours de l’après-midi, Philippe Kuhlmann nous a fait la démonstration du chargement d’une grume à la scierie avec une paire de boeufs.