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Offre d’emploi de bouvier et de berger à l’écomusée de Marqueze à Sabres (40)

 Marqueze-2015-J5-BenoitZebra-28 c okPhoto Benoit Zebra

Deux postes restent à pourvoir au sein de l’Écomusée de Marquèze pour la saison 2018.
Il s’agit de postes à temps plein, l’un de bouvier et l’autre de berger.
Les contrats seront établis du 1er Avril au 4 Novembre (suite à étudier en fonction des profils).
La rémunération reste à définir.
Contact Bertrand MAJET:
0783367483

 

Téléchargez la fiche de poste:fichier pdf Fiche de poste Bouvier – Animateur

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Intitulé du poste Bouvier Animateur
Statut de l’agent Contractuel
Encadrement hiérarchique Responsable du Service des Publics
Responsabilités hiérarchiques Aucune
Temps de travail hebdomadaire 35 h
Lieu de travail Ecomusée de Marquèze – Sabres (40)
Objectifs
  1. Proposer et mettre en œuvre la médiation autour des bœufs
  2. Assurer les travaux agricoles (traction animale)
 Missions  

  1. Animation et accueil des visiteurs
  • Animation à destination d‘un public individuel (préparation, échange avec le public, démonstration, médiation culturelle)
  • Participer à la vie du quartier et au travail des terres
  • Etre force de proposition

 

  1. Participation à la veille générale du site
  • Entretenir les espaces de travail agricoles
  • Veiller à la sécurité des visiteurs et à leur confort de visite
  • Alerter sur les dysfonctionnements éventuels
  • Participer au respect de l’environnement sur site (propreté)
  • Entretien et gestion des cultures

 

  1. Mise en valeur des bœufs de l’Ecomusée
  • Respect de nos traditions
  • Développement d’activités hors saison (formation)
  • Veille Sanitaire

 

Spécificités du poste

Connaissances des us et coutumes des landes du XIX eme.

Connaissance de l’Ecomusée de Marquèze et de sa place dans le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne.

Connaissance et maîtrise des bœufs

Capacités relationnelles. Capacité d’animation et de médiation tout public. Autonomie, pédagogie, rigueur et disponibilité.

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Photo B. Fiszpan

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Photo Benoit Zebra

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Photo Benoit Zebra

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Photo B. Fiszpan

Téléchargez la fiche de poste: fichier pdf Fiche de poste Berger – Animateur

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Intitulé du poste Berger Animateur
Statut de l’agent Contractuel
Encadrement hiérarchique Responsable du Service des Publics
Responsabilités hiérarchiques Aucune
Temps de travail hebdomadaire 35 h
Lieu de travail Ecomusée de Marquèze – Sabres (40)
Objectifs
  1. Proposer et mettre en œuvre l’animation et la médiation autour des brebis
  2. S’assurer de la bonne santé des animaux
 Missions  
  1. Animation et accueil des visiteurs
  • Animation à destination d‘un public individuel (préparation, échange avec le public, démonstration, médiation culturelle)
  • Participer à la vie du quartier
  • Etre force de proposition
  1. Participation à la veille générale du site
  • Participer à entretenir les espaces de travail agricoles « culturels »
  • Veiller à la sécurité des visiteurs et à leur confort de visite
  • Alerter sur les dysfonctionnements éventuels
  • Participer au respect de l’environnement sur site (propreté)
  • Entretien et gestion des cultures
  1. Mise en valeur des brebis de l’Ecomusée
  • Respect des traditions de la Haute-Lande
  • Travail avec chien de troupeaux souhaité
  • Veille Sanitaire du troupeau, brebis et agneaux

 Formation

Connaissances du métier de berger et animaux de ferme

Spécificités du poste

Connaissances des us et coutumes des landes du XIX eme.

Connaissance de l’Ecomusée de Marquèze et de sa place dans le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne.

Connaissance et maîtrise des brebis

Capacités relationnelles. Capacité d’animation et de médiation tout public. Autonomie, pédagogie, rigueur et disponibilité.

Stage de traction bovine du 5 au 9 Mars 2018, Ecomusée d’Alsace, Ungersheim (68)

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Photo Laurent Martin

Face à la demande supérieure à la capacité d’accueil du premier stage d’initiation à la traction bovine qui a eu lieu en Novembre 2017, une seconde session a été mise en place pour ce mois de Mars 2018 encadré une nouvelle fois par Philippe Kuhlmann.

Il reste quelques places de disponibles. Dépêchez vous!!

Cliquez ici pour voir le programme: fichier pdf Support stage traction bovine 2018

Contact et inscription

Hélène Strammiello, Responsable du Centre de formation de l’Écomusée d’Alsace 

 helene.stramiello@ecomusee.alsace – 03 89 74 44 71

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Fête de la vache Nantaise, pôle traction animale, le Dresny, 7, 8 et 9 septembre 2018

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 Jean-Bernard Huon de Riec-sur-Belon (29) avec ses boeufs Nantais (photo Lionel Rouanet)

Fête de la Vache nantaise
Les 7, 8 et 9 septembre 2018 au Dresny, Plessé

Grande manifestation paysanne, populaire et gratuite, la Fête de la vache nantaise est l’incontournable rendez-vous national des races domestiques locales en agriculture paysanne, elle attend 50 000 visiteurs.

Dans un esprit festif et convivial, la Fête réunit depuis 1997 des intervenants appartenant au monde agricole, associatif ou de l’entreprise. Elle est un carrefour de rencontres entre les consommateurs et le monde paysan.

Aujourd’hui, elle met en lumière la viabilité économique et écologique des installations en races locales et elle démontre leur intégration au sein de l’économie de proximité des territoires sur lesquels elles sont implantées.

Organisée autour de 3 villages (Races locales, Initiatives solidaires et invité d’honneur) elle traite d’enjeux sociétaux de manière globale et cohérente, en réaffirmant que les citoyens et consommateurs peuvent être acteurs de projets de société.

Pour sa 8ème édition, la Fête a l’honneur d’accueillir le Porc Basque et sa région, l’occasion de découvrir les nombreuses initiatives développées sur ce territoire.

Le village Races locales sera organisé en 5 pôles :

     1. Les conservatoires régionaux et leurs races locales
     2. Le Théâtre des saveurs, lieu de démonstration pour la valorisation des produits
     3. La Maison de l’Installation, lieu d’échange pour créer les conditions de dialogue
entre les différents acteurs de l’installation et les éleveurs
     4. Le pôle Relation Homme/Animal
     5. La Traction animale : rendez-vous national de tous les acteurs pour favoriser son développement et démontrer au grand public la modernité de cette activité. Lieu de valorisation des races locales par le travail, la traction animale est ici présentée comme une activité professionnelle tournée vers l’avenir qui propose des techniques et du matériel innovants et performants.

     – Stands de présentation du matériel
     – Espace de démonstration ( maraîchage, travail de la vigne et débardage)
     – Week end de rencontre entre professionnels (présence de l’Eco-Musée
     d’Alsace, de l’Atelier Paysan et de jougtiers).
     – Animaux représentés : Bovins, Chevaux, Mulets et Anes

Association « Pas bête la Fête »

– Le Clos, Le Dresny 44630 Plessé Tel. 02 28 05 30 42

Mél. contact@vachenantaise.fr www.vachenantaise.fr
Facebook | Twitter | Instagram : @vachenantaise

Téléchargez le programme de la Fête 2018 en cliquant ici:

 fichier pdf 2018 DOSSIER de présentation de la Fête 2018

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Rencontre chez Bénédicte TOUCHARD le 17/11/17, Le LANGON (85) par Laurent Martin-Blais

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Depuis de nombreuses années, le nom de Bénédicte Touchard me revenait souvent aux oreilles. Il y a déjà plus de 3 ans, à l’occasion de la dernière fête de la vache Nantaise, on m’avait déjà parlé de cette fameuse « Toucheuse de boeufs » du sud Vendée.
Il y a quelques semaines, l’un de nos jeunes bouviers Puyfolais (Jérémy pour ne pas le citer), me disait qu’il était en contact avec elle par le biais d’un fameux réseau social, je m’empressais alors de convenir d’une date commune afin d’aller rencontrer cette Toucheuse de Boeufs et Vendéenne de surcroît.
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L’accueil fut fort chaleureux, dès les premières minutes, autour d’un café pour apprendre à se connaître et échanger sur les parcours (bovidés) respectifs. Rapidement les échanges furent nourris d’une forte envie de transmission des expériences de chacun et des savoirs de tous. Cela annonçait un après-midi splendide sous un soleil hivernal radieux.
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Bénédicte et Jérôme nous ont expliqué leur vécu respectif, plein d’émotions et de souvenirs, en évoquant leur première paire de boeufs partie il y a environ trois ans à un âge bien avancé. Le manque et l’envie de « retoucher » à nouveau se fit très vite ressentir. Le choix validé, la démarche lancée, les voilà de nouveau à la tête d’une jeune paire de boeufs Maraîchins. 
 
Dans leur joli corps de ferme typique du marais poitevin et une fois devant les boeufs, après avoir fait un rapide comparatif de la différence de nos modes de liage, nous voici lancés sur la petite carrière en compagnie également d’une autre Bénédicte, femme d’éleveur de vache Maraîchine souhaitant s’essayer au menage de boeufs.
Quel plaisir de voir une paire de Boeufs autant équilibrée sur le plan morphologique que psychologique.
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Dans notre élan, et afin de palier au besoin de dépense de cette jeune paire âgée de bientôt trois ans, nous sommes partis faire un petit tour dans le village du Langon. Jérôme et Bénédicte ont pu, à cette occasion, nous démontrer le calme de leurs boeufs ainsi que leur réactivité pour les ordres. Que ce soit Bénédicte, Jérémy ou moi-même, les deux boeufs massifs nous ont laissés les guider sans broncher. Preuve d’un dressage rondement mené et très ouvert qui permet d’ailleurs à leur bouviers de faire 5 à 6 sortie annuelles lors de fêtes régionales, agricoles ou plus folkloriques. Celles-ci sont une bonne occasion pour Bénédicte et Jérôme, de transmettre cette passion pour les bovins, la traction, mais aussi de valoriser cette belle race de bovins qu’est « La Maraîchine ».
 
Un grand merci à Bénédicte et à Jérôme de nous avoir si gentiment accueillis, merci à Jérémy d’avoir provoqué cette belle rencontre. Fier d’être « un petit acteur », certes, mais acteur quand même, de ces échanges, rencontres, réflexions sur cette jolie passion qu’est la traction bovine.
On ressent véritablement dans chaque petit coin de France, cette énergie jeune et positive ainsi que cet esprit de transmission pour une valorisation de cette superbe pratique. 
 
Mille merci…
 
Laurent Martin-Blais
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Formation Traction bovine 2017 écomusée d’Alsace, Ungersheim (68) par Laurent Martin-Blais

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Voici mon retour du « Stage traction Bovine » auquel j’ai participé du lundi 6 au vendredi 10 novembre.

Cette première initiation axée sur la traction bovine et animée par Philippe Kuhlmann, se déroulait au sein de l’Ecomusée d’Alsace situé sur la commune d’Ungersheim.

Les premiers instants de ce stage ont commencé tout en douceur autour d’un chaleureux café. Philippe a pris le temps de saluer les huit participants, un à un, posément, avec son humilité habituelle. Il a pris le temps dès les premières heures du stage, d’écouter et de cibler les attentes et les besoins de chacun des participants. 

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Il est vrai que tous, nous venions des quatre coins de France (et même d’Allemagne) avec des horizons professionnels et personnels très variés. Entre le cantonnier Bourguignon curieux de traction, le passionné déjà dresseur, la vétérinaire, l’éleveur de chevaux, le viticulteur ou l’éleveur Gascon, il y en avait pour tous les goûts.

Nous ne le savions pas encore mais cette diversité de parcours et cette pluralité de profils, allait être le socle commun d’une prise de conscience et de réflexion d’une grande richesse pour chacun. 

La découverte du site se fit en groupe, lors d’une visite guidée orchestrée par un animateur de l’Ecomusée. Cela a permis à chacun de prendre en main les lieux et de comprendre à quel point ce parc, chargé d’histoire et de sens, avait toute sa crédibilité et son poids pour servir de cadre à l’organisation d’une telle formation.

Les activités se sont organisées au fur et à mesure de la semaine, afin de combler les attentes de chacun.

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Les animaux déjà présent sur le site, ainsi que ceux déplacés de chez Philippe, ont été vite pris en charge par l’ensemble des stagiaires. L’effectif conséquent d’animaux disponibles a été un réel point fort pour la réussite de la formation.

Chacun a pu se lancer à découvrir l’approche du bovin, la mise en place du licol, puis les premières manipulations des animaux, tout cela en sécurité, aussi bien pour les hommes que pour les animaux.

Le travail des vignes, le débardage, le travail aux champs, le débourrage de jeunes animaux, la ferrure, tous les points de découverte, de questionnement ou de perfectionnement ont été abordés. Philippe nous a également présenté le « Ramé », outil de levage et de transport qu’il a conçu. Les stagiaires ont pu à tour de rôle s’essayer à sa manipulation, attelé à une paire de boeufs. 

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Philippe nous a rapidement démontré ses impressionnantes capacités en terme de connection avec les animaux. Il a un tel pouvoir, presque hypnotique, que cela est tout simplement bluffant. Chaque jour, cela fut un plaisir de le voir communiquer et travailler avec les boeufs. Il a trouvé la recette parfaite entre la douceur et la justesse des gestes et de la parole, la posture et la lecture instantanée de l’animal, tout cela immergé dans un cadre de fermeté, nécessaire au bon maintien d’une autorité juste envers l’animal.

Il faut, je n’en doute pas, bon nombre de saisons passées au plus près des bêtes pour réussir à dessiner et à mettre en pratique une telle nature de relation avec ses animaux.

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Ce fut un réel plaisir et une vraie fierté d’avoir pu participer à cette première pour l’écomusée. Mes remerciements vont bien sûr en tout premier lieu à notre formateur.

Un grand merci à toi Philippe, pour ton humilité, ton écoute, ta sagesse d’esprit. J’ai souvent l’habitude de dire à mes proches (novices en traction bovine) que j’ai la chance de connaître le « Pape » de la traction bovine française. Cela ne leur parle pas trop mais je trouve cette image est vraie. Tu portes en toi plusieurs dizaines d’années d’expérience en traction bovine. Tes acquis, tes savoirs font de toi un personnage porteur de message, d’expérience, d’espoir et conviction.

D’autres « personnages » sont présents sur tout le territoire français, je pense à Olivier COURTHIADE, à Jean-Bernard HUON ou encore Jo DURAND. Vous incarnez tous l’âge d’or de la traction bovine. Grâce à vous, vos transmissions, vos savoirs, une nouvelle génération de bouviers voit le jour. Je suis stupéfait lors de chaque déplacement et rencontres liées de près ou de loin à la traction bovine, de voir cette curiosité, cet enthousiasme de jeunes (ou moins jeunes) qui abordent, découvrent, pratiquent et vivent l’essor de la traction bovine française. Cela grâce entre autres à toi Philippe, et à tous les bouviers chevronnés qui sont là pour transmettre. Merci à toi et merci à tous les autres.

Je me dois aussi de remercier Hélène STRAMMIELLO, responsable de formation pour son organisation impeccable ainsi que Eric JACOB qui nous a accueillis sur ce site exceptionnel.

Je terminerai en remerciant chaque participant, Elke, Janet, Eric, Andy, Thierry, Jean-Michel et Olivier. Je pense que le stage ne se serait pas si bien passé si tous n’avions pas eu le souhait de partager, échanger, débattre, afin que nous repartions tous différents et tellement plus riches après cette semaine de formation…

Un grand Merci…

Laurent MARTIN-BLAIS

A voir aussi en cliquant ici.

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Sortie du livre « André Grimont, le dernier galvacher » meneur de boeufs du Morvan

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Hommage à l’homme des bois et des boeufs : André Grimont

André avait écrit sur un petit cahier d’écolier pour raconter simplement sa vie. Pour prolonger cet écrit nous nous sommes entretenus avec André, tous les mardis pendant 6 mois, en accompagnant son souci opiniâtre de transmettre l’expérience de la galvache de ses pères et grand-pères qui partaient pour transporter les grosses grumes, raconter son enfance de galvache, puis son travail de débardeur avec les boeufs dans les bois d’Anost et sur les territoires environnants.

Il raconte les faits, les savoirs pratiques. Il met à plat la légende de la galvache, pour ce qu’il a connu, lui, vraiment, à cette époque. Et quand il se dit « le der des ders », c’est qu’il veut nous transmettre concrètement à quel point nous avons basculé dans un autre monde depuis les années 50.

Homme de parole, il nous livre un livre parlé. J’ai voulu respecter d’abord sa parole, et tenir parole en confectionnant son livre, avec ses écrits,ses images et ses paroles mêlées, écoutons-le :« mon père à la fin comme beaucoup d’autres il faisait les deux, culture et charroi, moi aussi à la fin, le débardage et un peu de culture. C’était pas la joie à l’époque, c’était la vie de beaucoup de Morvandiaux, les gens de campagne, ils vivotaient avec 3 vaches, 2 cochons, la poulaille, et pis les boeufs en charroi. Ils avaient rien mais ils partageaient plus. On était enraciné là-dedans, on était lié de père en fils, et on continuait dans la galvache et pis le débardage. Ah ! Y en a plus pour expliquer ça, y en a qui ont tout oublié, ils peuvent rien dire ! »« Dapouace-toé qu’i voit le livre » qu’il me disait, « ne tarde pas. trop » Il est« parti » en voyage pour la dernière fois le premier novembre 2017.

Il n’a pas pu voir le livre tout à fait accompli que vous pouvez lire à présent. Juste un hommage discret à sa mémoire vivante.

Jean-Pierre Renault

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édition Maison du patrimoine orale de Bourgogne (Cliquez ici)– Diffusion Vents du Morvan (Cliquez ici) avec le soutien Mairie d’Anost.

Pour le commander cliquez ici.

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Formation traction bovine 2017 à l’écomusée d’Alsace, article d’elke treitinger sur le site Allemand des attelages de bovins

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Retrouvez en langue Allemande l’article d’Elke Treitinger sur la formation Traction Bovine animée par Philippe Kuhlmann. Elle s’est déroulé à l’Ecomusée d’Alsace du 6 au 10 novembre 2017.

L’article a été publié sur le site « Arbeitsgruppe Rinderanspannung » (cliquez ici pour voir) consacré comme le nôtre à l’actualité et à la documentation autour de l’attelage bovin en Allemagne.

Vous y retrouverez de nombreuses photos et une vidéo.

Merci à Elke Treitinger d’entretenir avec nous cette fidèle collaboration.

Vous pouvez consulter l’article en cliquant ici.

Les instantanés de la formation traction bovine 2017 actuellement à l’écomusée d’Alsace d’Ungersheim (68)

 Merci à Laurent Martin de nous communiquer des images de la formation traction bovine encadrée par Philippe Kuhlmann qui se déroule durant toute cette semaine (6 au 10 novembre 2017) à l’écomusée d’Alsace.

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Discussions, échanges,  transmission, encore plein de richesses pour cette matinée.
travail du sol (griffes), vignes…..

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Quelques photos du jour d’un programme bien complet:

travail aux guides dans la vigne et ferrure le matin.

L’après-midi, direction Soultzeren pour visiter la ferme de Philippe Kuhlmann. Démonstration de l’étable mobile, visite au Valtin (estive), démonstration d’approche d’un taureau en prairie.

Mise en évidence de l’approche entre des veaux qui ont bu au seau et ceux qui ont tété leurs mères: la différence de docilité est flagrante .

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Matinée de labour avec Varo et Grivé.

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Manipulation de balles rondes avec le « Ramé »

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Montage du char de débardage pour le chargement de grumes

Plus on a de vaches, plus on a de chevaux (vapeur)!! par Francis Bazerque

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Merci à Francis Bazerque de nous avoir communiqué de belles photos de ses attelages de vaches Lourdaises.

« Laurent Janaudy et la traction animale, une histoire de toujours » par Michel Nioulou

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A Manziat dans l’Ain, la culture maraîchère intensive est présente sur la commune depuis plusieurs décennies. La terre sablonneuse du Val de Saône est un atout majeur pour la culture légumière. Le relief d’une plaine alluvionnaire est tout juste contrarié par une légère déclivité en allant sur le haut de la commune.

Au milieu des champs de poireaux, céleris, carottes et salades cultivés par de plus en plus grosses exploitations qui fournissent les grossistes et les grandes surfaces, Laurent Janaudy, une petite quarantaine, pratique une agriculture de proximité et respectueuse de l’environnement.

Dresseur remarquable de chevaux et de bœufs, il est depuis son enfance dans le monde du cheval.

Depuis de nombreuses années en double activité, partagé entre un emploi dans la restauration et son activité agricole, il a fait valoir des terrains familiaux, personnels et des petites parcelles qui, sans lui, seraient restés à l’abandon.

Depuis trois ans, il s’est installé à plein temps en développant son activité maraîchère. Il a dû abandonner la prestation de service à cheval dans les vignes par manque de temps.

Laurent travaille sur une superficie d’un hectare de maraîchage. Sept hectares de prairie permettent d’une part de nourrir les animaux et d’autre part de faire du foin en petites bottes pour la vente aux particuliers.

Il fait aussi un peu de céréales pour les animaux et la basse-cour (paille et grain).

Désormais, il fournit des restaurants renommés dont certains sont étoilés, tous en recherche de produits de qualité: L’ô des Vignes à Fuissé dont le chef Sébastien Chambru est MOF, le restaurant de Serge Vieira à Chaudes-Aigues, 2 étoiles, Le Greuze à Tournus tenu par Yohann Chapuis, 1 étoile, et Ma table en ville à Mâcon, restaurant chic à la cuisine soignée de Gilles Bérard.

Laurent fournit aussi des paniers de légumes aux particuliers et en dépôt à Lougalina, une épicerie fine de Replonges.

Sans être certifié bio (il faut maintenant presque s’excuser de travailler normalement!!) ses légumes, pour la plupart de variétés anciennes, sont menés en culture sans produits phytosanitaires.

La plupart des travaux, (labour, sarclage, hersage, déchaumage, charrois) sont effectués en traction animale avec deux juments et une paire de bœufs. Il possède aussi une jeune génisse Charollaise, Mauricette, qu’il a commencé de dresser en solo.

Même si les chevaux sont le plus souvent utilisés, il fait travailler régulièrement deux bœufs Gascons, Cadet et Mignon qui ont remplacé voici trois ans une paire de vaches Aubracs restées une huitaine d’années sur la ferme.

Il utilise aussi un tracteur pour certains travaux. Les modes de traction sont utilisés en complémentarité en fonction des conditions et des priorités. Mais la traction animale reste au centre du projet, comme depuis toujours dans la démarche de Laurent.

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La récolte des « petits riz »

En cet après-midi ensoleillé de mi-septembre, une terre d’une quarantaine d’ares est recouverte d’andains bien rangés de haricots secs « Petit riz » autrefois beaucoup cultivés en Val de Saône. Après avoir été arrachés et posés au sol, ils ont séché pendant une semaine et ont été retournés à la main chaque jour pour parfaire le séchage.

La veille, Laurent avait récolté en fin de journée deux petites plate-formes de «petits riz» avec le tracteur. Mais ce 8 septembre 2017, c’est Poulette, une jeune Comtoise et les deux Gascons qui sont de service pour rentrer la récolte avant la pluie annoncée dès le lendemain.

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Après avoir chargé deux chars et fait un premier voyage au cheval pour remonter le charroi à l’abri sous le hangar situé en haut de la commune, Laurent et moi-même redescendons dans la parcelle avec les deux bœufs attelés à une gerbière, suivis de Poulette. 

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De retour dans la terre, après avoir attaché la jument à l’ombre, les haricots sont rapidement chargés sur la gerbière par petites fourchées bien rangées pour «monter» le char, en prenant soin de les croiser pour qu’elles ne glissent pas lors du transport. Mais les pieds de haricots s’accrochent bien entre eux et sont relativement stables une fois entremêlés.

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Une fois la jument reculée dans la limonière du char chargé en début d’après-midi, le convoi se met en marche pour la dernière remontée.

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A mi-parcours, nous croisons comme au premier voyage, la grande route départementale qui traverse la commune. C’est un passage délicat du fait de la circulation automobile assez intense.

Si la présence des attelages de Laurent dans la commune n’est pas une surprise pour la plupart des habitants de Manziat, la traversée de la départementale, par contre, est plus surprenante pour les automobilistes de passage.

Les deux chars de haricots traversent, Poulette et Laurent en tête, avançant d’un pas plein d’allant, puis les deux bœufs gascons et leur long char à deux roues passent tranquillement avec une allure posée, sans stress.

Après environ un kilomètre et demi de voyage, nous arrivons à destination.

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Les chars sont reculés sous le hangar, les animaux dételés, les bœufs déliés, Poulette dégarnie.

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Les cinq chars de haricots sont à l’abri et finiront de sécher pendant un mois avant d’être battus avec une petite batteuse puis triés à la main en début d’hiver. Ils rejoindront ensuite les tables des grands chefs.

Il peut désormais pleuvoir pour compenser un peu la sécheresse de l’été, les haricots sont à l’abri!!!

La surface plantée cette année est nettement plus importante qu’en 2016, malgré cela il risque encore de ne pas avoir assez de quantité pour faire face aux besoins.

Voici trois ans que Laurent est à plein temps sur son activité agricole et les commandes sont toujours plus importantes au fil du temps. La démonstration est faite que la demande de produits de qualité est là, et qu’il est possible de la satisfaire dans un mode de production «hors norme». Bien sûr, cet engagement nécessite un investissement personnel et un travail très important. Malgré tout, il fait le maximum pour concilier la quantité de travail tout en maintenant son éthique, la qualité des produits et son mode de production avec la traction animale au coeur du système. 

Michel Nioulou 

Article paru aussi dans la revue « Sabots » N° 81 Novembre/Décembre 2017

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