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Serge Decroix, Saint-Amans (48)


Serge Decroix vache montée
Serge Decroix est éleveur de Ferrandaise. Il devrait prochainement lier à nouveau deux vaches qui ont déjà été attelées.


Serge Decroix 1


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Après avoir été liées chacune de leur côté, Arielle et Tempête, qu’on voit ci-dessus avec leurs veaux, vont retrouver le joug prochainement.

Il propose aussi de nombreuses animations autour de la vache, entre autres Colombe, une vache montée qui a déjà participé à de nombreux événements.
Serge Decroix 3
Serge Decroix 6

Pierre Nabos, Ladeveze Rivière (32)

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Pierre Nabos est un jeune passionné.

Il attelle pour son plaisir pour tous ses travaux (foin, fumier) ses deux vaches Béarnaises de 3 ans.

Il élève quelques vaches Béarnaises qu’il fait vêler. Il dresse régulièrement des animaux et est prêt à recevoir les gens débutants intéressés pour atteler ou dresser.

Il participe à des fêtes avec son attelage en particulier au grand rassemblement d' »Autrefois le Couseran » à Saint Girons dans l’Ariège.


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toutes photos Nabos

André Kammerer à Breitenbach (67)

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André Kammerer est passionné.

Il travail avec « Givré » son boeuf Vosgien pour ses petits travaux, débusque et charrie du bois, fait du transport pour la micro brasserie associative de Breitenbach.

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Allez voir les quelques photos de Jean Stéphane Arnold en cliquant ici

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Photo de Jean Stéphane Arnold

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Joseph Durand, le Dresny en Loire Atlantique (44)

 durand joseph 2 okla paire de boeufs attelée au porte-outils fait maison

Jo et Christine nous présentent leur ferme.

Nous avons une petite ferme en polyculture-élevage.

Nous utilisons les boeufs pour le travail du sol, les semis et pour débarder notre bois de chauffage.
Nous travaillons aussi avec notre âne et la Kassine de Prommata.
Jo fait du fromage avec des vaches Vosgiennes, Christine fait du pain avec les blés produits sur la ferme et nous faisons aussi de la culture légumière.
 
Nous accueillons à la ferme dans deux mobile-homes.
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les boeufs en train de semer les céréales

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un boeuf seul à la kassine
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l’âne à la Kassine.

Karine Huguenot à Lusse dans les Vosges (88)

 


Karine Huguenot , par ce petit texte, nous présente sont exploitation et sa démarche. Elle utilise un boeuf Vosgien en solo.

« Je suis à la tête d’une petite exploitation de montagne en légumes de saison et en quasi-autonomie. Les terrains y sont très pentus et donc difficiles à travailler. De nombreuses parcelles auparavant cultivées sont devenues des friches depuis l’arrivée des tracteurs. Le seul moyen pour moi si je souhaitais travailler les terrains qui m’entourent était la traction animale. J’ai tenté de me familiariser avec les chevaux de trait, l’âne… mais la découverte du boeuf l’a emporté : l’approche de l’animal fut plus facile, le contact meilleur, c’est un animal calme, plus lent et qui correspond mieux à mes attentes. L’aspect financier n’a pas été négligeable non plus car entre l’achat de l’animal lui-même et le matériel qui sert à atteler, on peut diviser le prix par dix par rapport à l’achat d’un cheval de trait et son harnachement. Je travaille avec un seul boeuf, il a trois ans, il effectue du travail du sol, le débardage, la conduite de fumier sur les parcelles et tous les petits travaux qui ne sont pas possibles à bras d’homme. Les sols sont respectés, la structure et la fertilité en sont améliorées : pas de tassements et un enrichissement de ceux-ci par le fumier. Et point non négligeable : le rapport avec l’animal. Il existe une relation avec votre animal qui ne sera jamais celle que vous avez avec votre tracteur ! Et puis le carburant c’est le foin ! Entre les problèmes de pollution, d’énergie, de finances que la société actuelle (que l’on appelle « moderne ») nous fait vivre, cette alternative est à mon sens le passage obligé pour l’avenir d’une agriculture respectueuse et vivrière. Car travailler avec un boeuf est loin d’être une démarche passéiste même si quelques organisateurs de manifestations aiment nous solliciter pour mettre en valeur l’agriculture d’autrefois. Le seul hic aujourd’hui est que les institutions en place vous aident à financer de gros tracteurs et du matériel démesuré mais ne vous aident pas dans ce genre de projet, mais en cherchant un peu, quelques papys ont encore au fond de leur grange de quoi assouvir la passion des nouveaux(elles) bouvier(e)s ! »

 

Karine huguenot fait également un accueil à la ferme en gîte rural. 

Jean Léo Dugast, le photographe de la traction animale

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Photo Jean Léo Dugast

Jean Léo Dugast photographie les chevaux, les mules, les ânes, les boeufs ainsi que toute la vie autour de ces milieux. Allez voir son site et ses photos superbes en cliquant ici.

Il vient en particulier, de consacrer un article sur Philippe Kuhlmann avec Bashi et Vairo, deux boeufs vosgiens de 3 ans et 2 ans et demi, au dressage, en train de sortir du bois dans la neige de la vallée de Munster. 

Maurice Chevalier, Le Breuil dans l’Allier (03)

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Maurice Chevalier est exploitant dans l’Allier. Il attelle une paire de boeufs Salers et participe à de nombreuses manifestations.

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Toutes photos ci-dessus Véronique Nioulou

Texte et photo de Bernard Dufrenoy (CLP)

Montagne bourbonnaise : Maurice Chevalier, passionné de boeufs

Passionné de traction animale, Maurice Chevalier, exploitant agricole, participe avec ses boeufs salers Johnny et Garou à différentes manifestations. Rencontre.

Montagne bourbonnaise : Maurice Chevalier, passionné de boeufsIl y a encore peu de temps, les hommes et les bêtes unissaient leurs efforts pour travailler la terre, aujourd’hui, sur la commune de Le Breuil, Maurice Chevalier, avec ses boeufs, Johnny et Garou offrent aux spectateurs, lors de manifestations, l’image d’une agriculture où s’exprimaient, les relations étroites entre l’homme et l’animal. Le premier tracteur Farmall produit aux États-Unis depuis 1924, arrive en France à partir de 1927, il annonce l’ère de la mécanisation agricole et renvoie à l’écurie les chevaux et les boeufs qui depuis des siècles assuraient les travaux des champs.

Une fascination dès l’enfance
Mais, dans un petit coin du département de l’Ain, à la ferme familiale où il reste encore des bêtes, un jeune garçon est fasciné par l’attelage de son grand-père, il admire ces bêtes puissantes, obéissantes, qui d’un pas lent sont capables de déplacer des masses énormes. Devenu chef d’exploitation agricole à l’âge de 18 ans, suite au décès de son père, le jeune Maurice sur son beau tracteur pense souvent à la traction animale. Le souvenir engendre la passion, il collectionne depuis sa jeunesse, les harnais, colliers et autres pièces d’attelage et rêve d’une paire de boeufs, de sa paire de boeufs. Il faudra une séance de cinéma relatant le travail d’un agriculteur de la haute Auvergne pour déclencher chez Maurice Chevalier le besoin de retrouver, ses joies d’enfants.

Maurice dévoile son coup de coeur. « À la sortie de la salle, j’ai décidé d’acheter une paire de boeufs. J’en voulais de la race salers pour leurs couleurs et en janvier 2003, j’ai acheté Johnny et Garou dans le Cantal, ils avaient un an. Sur les conseils du vendeur, j’ai sélectionné ces deux bêtes pour les qualités de leurs mères, des femelles calmes et obéissantes. Depuis, ils vivent comme deux frères, à l’écart du troupeau de ma ferme, ils ont leurs étables, leurs prés. Aujourd’hui, si je les sépare un instant, l’autre devient fou. Mais, Johnny et Garou sont surtout mes compagnons de tous les jours. »

Le dressage, l’affaire des Anciens
Pour le dressage, Maurice a demandé l’aide des anciens. « Je ne connaissais pas le dressage, j’ai appris sur le tas, à me servir d’un aiguillon et aussi à lier les boeufs. Au bout d’environ trois mois, ils commençaient à obéir et à comprendre les ordres. Dix ans après, ils sont remarquables d’obéissance. Ils me font une confiance absolue, si je passe, ils passent et quand, ils ont peur, ils se collent contre moi, comme un enfant vers sa maman. »

Avec ses boeufs, le dimanche Maurice participe à des manifestations,comme des mariages. « J’ai aussi, à la demande des transporteurs, défilé lors d’une manifestation à Moulins, contre le prix des carburants. Je suis demandé un peu partout et avec leurs sagesses je sais que je peux leur faire confiance, nous avons un jour traversé une salle des fêtes au milieu de 1 400 personnes, ils sont formidables. »

Maurice Chevalier retrouvera ce soir comme tous les soirs Johnny et Garou pour le pansage et surtout pour un échange d’amour sans partage.

Texte et photo de Bernard Dufrenoy (CLP)

André Varey à Meximieux dans l’Ain (01)

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Monsieur André Varey de Meximieux, agriculteur à la retraite, a des boeufs Salers dressés depuis de nombreuses années. Il participe à de nombreuses fêtes un peu partout en Rhône-Alpes.

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Laurent Billoux à Charolles en Saône et Loire (71)

Laurent Billoux est éleveur de Charollais à Charolles même. Il est aussi dresseur de chevaux et possède des percherons. En 2004, lors d’une fête autour de l’attelage, il rencontre Michel Nioulou passionné de matériels agricoles charronnés et d’attelage. Ils décident en 2005 de dresser une paire de Charollaises. Une seconde paire est dressée en 2006. En 2010 c’est une paire de boeufs qui est mise en route. Mais ils n’en gardent qu’un seul au travail qu’ils attellent avec l’une des vaches. Ils participent régulièrement à des fêtes dans leur région de Bourgogne. 

Laurent Janaudy à Manziat dans l’Ain (01)

Laurent Janaudy est prestataire de services en traction animale (en particulier dans les vignes du Mâconnais) et exploite aussi quelques hectares dans le village maraîcher de Manziat dans l’Ain.

Il réalise la plupart de ses travaux quotidiens avec ses deux vaches Aubrac et ses deux chevaux.


 

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