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Dominique Chardon, Cézens (15)

Dominique Chardon élève, dans le Cantal, à 1100 mètres d’altitude, un troupeau de race Aubrac allaitant en essayant de préserver le rameau laitier, quelques Vosgiennes pour faire des veaux gras et pour les dresser, ainsi que des chèvres du Massif Central, sur une trentaine d’hectares. Il tente aussi de relancer une variété locale de brebis appelé la » fumée ». Tout est fait en foin naturel et sans engrais.

Il fait partie de l’association FERME, qui travaille au maintien des races à effectif limité. Cliquez ici pour en savoir plus.

Après une formation dans le paysage, il travaille à la ville de Paris, puis démissionne pour de revenir sur les traces de son grand-père éleveur, en reprenant une exploitation.

Bien que mécanisé, il a dressé une paire de vaches Aubracs avec laquelle il effectue de multiples travaux sur l’exploitation: labours, fumier, charrois au tombereau. Il lui est arrivé d’atteler parfois pour des fêtes locales.

Récemment, il s’est retrouvé avec une seule vache dressée et n’attelle donc plus en ce moment, mais va dresser prochainement une vache pour reformer la paire.

Il a également pour projet de dresser d’autres paires pour la vente.

Jacques et Christiane Macombe, Mazière-Naresse (47)

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Monsieur et Madame Macombe, agriculteurs à la retraite, sont des passionnés.

Au sein des attelages de la Léone, ils possèdent une cinquantaine de machines agricoles anciennes et proposent au grand public de les faire revivre en traction animale. Pour cela, ils utilisent quatre paires de bovins. Les trois paires de vaches (Tania / Tounette, Tempête / Toscane, Suzie / Salers) et la paire de boeufs (Volcan / Prince), toutes de race Salers et dressées à la maison, travaillent sur toutes sortes de manifestations, travaux des champs, mariages, spectacles.

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L’expérience de travail de Jacques Macombe avec les boeufs, dès sa jeunesse, nous permet d’avoir une qualité de travail exceptionnelle avec ses animaux.

La paire de vaches Tania et Tounette est spécialement dressée pour proposer une démonstration d’obéissance, d’adresse et de précision.

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Les attelages de la Léone ont produit plusieurs DVD fort bien réalisés, qui présentent tout le travail de ces deux mainteneurs de savoir-faire.

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Jean Ousset, maréchal ferrant, parcours d’hier à demain. Par Tifenn Vital

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Il est des métiers qui disparaissent, des jeunes qui cherchent leur route, des laboureurs à cheval qui (ré)investissent les rangs des gros vignobles bordelais… Et des Vieux qui perpétuent leur savoir dans des fermes et des  forges… qui, lorsqu’ils prennent le temps d’échanger, nous rappellent l’étendue des savoir-faire qui animaient nos territoires au début du siècle dernier, avant le tracteur…

Jean Ousset a 74 ans.  Le 3 avril 1954, il signait un contrat d’apprentissage dans la forge de son père à Labroquère (31). Ce dernier lui forge alors un brochoir avec un manche en frêne. C’est ce même outil qui va aujourd’hui servir à ferrer les bœufs gascons d’Olivier Courthiade,  58 ans plus tard.

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Le travail est en chêne, fabriqué par un charpentier de la vallée à l’époque du père. La forge nous laisse un premier temps pantois dans les odeurs de charbon, la lumière filtrée par les fenêtres protégées par des grilles en fer forgé… Un univers de bois et de fer où les odeurs des bêtes se mêlent à la transpiration de l’homme qui s’affaire déjà à son Art…

« Avant, les bœufs et les vaches venaient ici en nombre se faire ferrer. Des chevaux aussi pour les fermiers les plus riches. Les mules étaient directement ferrées en montagne sur les chantiers.  Des bœufs Gascons, pas de Limousines et de Blondes qui augmentent la productivité, mais qui sont tout de même moins rustiques .

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Le pied des bœufs se pare peu. Composé de deux onglons, on lui pose donc huit fers. La paroi du pied est très fine ce qui nécessite une grande précision au moment d’enfoncer les clous. Aujourd’hui les clous à bœufs n’existent plus, ils avaient la tête plus plate que ceux utilisés pour les chevaux ! Les fers non plus d’ailleurs ! » Mais il y a cinq ans alors que Jean s’arrêtait dans une station d’autoroute sur la route du rendez-vous chez l’oculiste pour son épouse, celle-ci attire son attention sur un prospectus. Celui-ci mentionne une vente aux enchères où sera vendue une tonne de fers à bœufs.  Imaginez la tête du commissaire-priseur lorsque Jean lui a annoncé vouloir acheter la totalité des fers !

Pourtant maintenant, les animaux ont disparu des champs, les brabants ont été remplacés par les charrues des tracteurs… et les forgerons, maréchaux, débardeurs à cheval, muletiers ont disparu rapidement. Jean s’est adapté en réparant les divers outils utilisés par la mécanisation. Les maréchaux ont aussi développé leur activité en se rendant au domicile des particuliers pour ferrer les premiers chevaux pour le loisir.

Et la transmission alors ? « Eh beh, tu vois tous les fers accrochés au plafond ? C’est les essais des jeunes apprentis ! On y touche pas c’est des souvenirs… Il y en a eu des jeunes exceptionnels ».

Jean a vécu un drôle de tournant dans notre société. « Mais tout cela, il fallait le vivre pour pouvoir analyser ». Et quand on lui demande s’il pense que la traction animale va revenir à la mode…il doute,  et hausse un sourcil stupéfait lorsque je lui annonce que les deux bœufs qu’il vient de ferrer vont aller travailler dans un vignoble bordelais pour l’entretien des sols. Pour la photo ? Il ne faut pas douter que le domaine saura tirer partie de ce nouvel outil… Cependant, cela laisse entrevoir un possible « retour » à de « nouvelles » façons de (re)travailler… A méditer !

 Tifenn Vital, monitrice-guide de tourisme équestre dans les Pyrénées-Atlantiques, ancienne stagiaire d’Olivier Courthiade. Elle collabore aussi à la mise à jour du carnet d’adresses de ce site. 

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René Lazerges, La Bastide de Sérou (09)

René Lazerges est éleveur à la retraite et son fils a maintenant repris l’exploitation.

Pendant toute sa vie, il a toujours conservé une ou deux paires attelée pour réaliser les petits travaux de l’exploitation, le fumier, le bois et  les patates. Jusque vers 1970, l’utilisation était quotidienne. Elle est devenue ensuite plus ponctuelle, mais maintenue jusqu’à aujourd’hui.

Il conserve donc une paire de boeufs Gascons. C’est Olivier Courthiade qui les fait travailler en les attelant pendant toute la saison d’été, soit sur sa ferme pour les travaux, soit sur diverses manifestations.

Pendant l’hiver, Monsieur Lazerges les hiverne chez lui et les utilise parfois pour tirer un peu de bois.

Nous attendons quelques photos.

Les attelages des Combrailles, Durmignat (63)


Fêtes et défilés, animations, démonstrations, travail communal et urbain.

L’association est plutôt composée d’attelages de chevaux (cinquante en 2010), mais compte parmi ses membres, plusieurs attelages de boeufs et vaches.


Voici comment l’association se présente sur sa plaquette publicitaire:

« L’association Attelages des Combrailles est une association « loi 1901 » créée en 1995 et reconnue d’utilité publique.

Elle a pour objectif, le développement et l’usage des chevaux, boeufs, vaches ou âne de trait, leur sauvegarde, leur redécouverte et leur mise en valeur au travers:

  •  De l’attelage de tourisme et de loisir par des manifestations publiques et privées: fête du cheval, randonnées, ballades, animation de fêtes, labour, travaux des champs, débardage…
  • De l’attelage utilitaire avec la reconquête de l’espace urbain: prestataire de service à la grande halle d’Auvergne pour le tri sélectif…
  • Du matériel: mise en valeur, rénovation d’outils anciens (harnachement, voitures, calèches, charrues…) et tout ce qui a contribué à l’essor et au déclin de la traction animale. »


Contacts:

Patrice ALMECIJA, PRESIDENT
Jean Pierre CHOMET, TRESORIER
Anne Marie TABARDIN, SECRETAIRE
Adresse administrative :
Mairie
63700 Durmignat  
 
06.27.44.44.74

Jean-Michel Curien, La Bresse (88)

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Photo Est Républicain

Jean-Michel Curien est un éleveur laitier de montagne. Sur les soixante-dix hectares de l’exploitation, il élève un troupeau composé d’une cinquantaine de têtes, dont vingt-trois vaches.

Il attelle une paire de boeufs Vosgiens. Pendant l’hiver, période de neige dans les Vosges, il propose des sorties en traîneau tracté par les boeufs en paire ou en solo.

Sinon il maintient le travail de ses animaux dressés, en sortant du bois pour lui. Il n’attelle jamais dans les manifestations.

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photo Lorrainemag

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Photo Est Républicain

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photo site La Bresse station verte

Allez voir l’article de l’Est Républicain en cliquant ici.

Henri Gouny, à Ambert (63)

Exploitant à la retraite (68 ans en 2013), Monsieur Gouny a toujours eu la passion dévorante du dressage et de l’attelage des bovins.

Son fils qui a repris l’exploitation familiale d’une soixantaine de têtes, sait lier et mener, mais il ne dresse pas.

Durant toute sa vie, Henri Gouny, dès qu’il avait le temps, liait, dressait et attelait les nombreuses paires qu’il travaillait sans répit.

Suite à un problème de santé, Henri n’a pas lié depuis quelques temps, mais il le fera dès qu’il pourra à nouveau. Il a encore une paire de vache Salers, une paire de vaches Ferrandaises, un boeuf et un taureau Ferrandais dressés.

Jusqu’à ses problèmes de santé il y a un an, Henri Gouny réalisait tous les travaux avec ses bovins (labours, fumier, hersage, charrois, débardage…).

Nous attendons des photos prochainement.

Jean-Luc Guerringue, à Rantechaux (25)

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Jean-Luc Guerringue présente lui-même son activité avec ses animaux.

« J’ai actuellement un boeuf vosgien en solo « Chao » et un jeune boeuf de 26 mois « Gamin », que j’attelle en solo et en paire avec Chao. J’ai commencé son dressage en début d’année.

J’ai également Hibou, un jeune boeuf de 9 mois qui sortira comme apprenti cette année. J’ai également deux chevaux Pinto que j’ai dressés à l’attelage.  J’élève également pour ma consommation personnelle un boeuf.

Je précise qu’ils sont tous de race Vosgienne.

Je cultive un petit champ pour mes légumes (charrue et hersage avec mes boeufs). Je débarde mon affouage. Je sors dans quelques manifestations avec mes boeufs.

A la maison

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Dans les fêtes locales

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Je ne suis pas exploitant agricole. J’ai un parcours atypique: mon grand père maternel était un petit paysan Vosgien. Il a travaillé toute sa vie avec des boeufs. C’est lui qui m’a donné le virus: « la vrai vie » comme il disait. Je n’ai découvert le tracteur qu’à quinze ans.

J’ai commencé au lycée agricole de Dannemarie-sur-Crête en 1975 (je suis né en 1959) puis je suis parti en Espace Vert  pépiniériste. Là, j’ai découvert le travail avec les chevaux comtois pour buter les arbres et arbustes.

J’ai un long parcours d’agent communal en tant que jardinier puis chef de service dans quatre villes différentes. Je suis aujourd’hui ingénieur au Conseil général du Doubs en tant que chef d’exploitation et adjoint au chef de parc routier du Doubs. J’ai toujours gardé les valeurs acquises chez mes grands-parents, je fais mon cochon chaque année. »

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Visite de Philippe Kuhlmann

Pascal Daval, à Marcoux (42)

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Pascal Daval n’est pas exploitant, mais possède quatre vaches Salers dont deux dressées. Il travaille avec ses animaux pour charrier son bois de chauffage et son fumier.

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Marcel Margerit, La roche sur Foron (74)

Marcel Margerit, double actif, exploite une dizaine d’hectares et cinq hectares de bois.

En plus de ses boeufs dressés et de ses quatre chevaux Comtois dressés, il a deux vaches Aubracs et trois génisses.

Il réalise avec ses boeufs, tous les travaux chez lui. Foins, labours, hersage, débardage, charrois du bois de chauffage. Il intervient aussi pour d’autres (débardage d’éclaircies de sapins, labour de jardins…).

Il participe à des manifestations et fêtes de village, fêtes médiévales et mariages.

Il a eu, jusqu’à ces dernières années, deux paires de boeufs (Aubrac et Salers) que l’on voit sur les photos ci-dessous.

En ce moment, il a une paire de boeufs Aubracs en fin de dressage.

Au travail à la maison.

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Dans les fêtes.

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