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Concours de maniabilité d’attelage de boeufs en espagne en 2016

Exceptionnelle vidéo que tout bouvier se doit de regarder. Dressage et menage impressionnant!! A ne pas louper!!!

Réglage et essais d’un joug neuf à la ferme de Flaceleyre, 29 Mai 2017, Vorey sur Arzon (43)

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La ferme de Flaceleyre travaille avec une paire de vaches Ferrandaises et comme meneur principal Mickaël Bojados. Les animaux étaient jusqu’alors coiffés avec des jougs anciens pas toujours adaptés. Un joug neuf « Nioulou » vient d’être taillé et réglé pour Fauvette et Barrade.

Voici quelques photos et une vidéo du réglage le 29 Mai 2017.

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Jean-Marc Chauveau, Chaumes-en-Retz (44)

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Merci à Marie Jo-Fioleau pour nous avoir communiqué cet article de presse qui relate l’arrivée d’un nouveau bouvier dans dans le Pays de Retz, petite région de l’Ouest de la France entre la Loire au Nord, Nantes, le lac de Grand-Lieu à l’Est, la Vendée au Sud, la Mer à l’Ouest.

Jean-Marc Chauveau est un petit cousin de Pierre Dubreil, ancien bouvier à Port Saint Père (Cliquez ici pour voir).

Téléchargez le pdf pour une meilleure lecture fichier pdf O-F 5-4-2017 Bouvier en Pays de Retz, la relève

Travail au cable et à la poulie avec le boeuf en solo d’André kammerer, Breiteinbach (67)

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Pour sa terre vivrière, André Kammerer fait la préparation de ses terrains très pentus avec l’aide de son boeuf et d’un système de poulie et de câble de traction.

L’outil ne travaille qu’en montée pour ne pas faire redescendre la terre en bas de coteau.

L’inconvénient est qu’il faut à chaque fois décrocher et redescendre à vide.

Voici quelques photos qu’il nous a communiquées.

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Joug de dressage à trois têtières et témoignage autour de l’attelage bovin en Sud-Périgord par Jeanine LEGAUT

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En même temps qu’un témoignage sur les attelages de boeufs et ses danger, Jeanine Legault nous communique de nombreuses photos sur un joug à trois têtes qu’utilisait son père. Merci à elle pour sa contribution.
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« Mon enfance a été marquée par un accident très grave causé par un attelage de bœufs.
En 1954, j’avais sept ans. Mes parents étaient de petits  agriculteurs  du  Sud-Périgord. Dans  ce  temps-là, on  fauchait  les  fougères  sèches dans  les  bois  pour faire la litière dans l’étable. Ainsi cela économisait  la paille.
Pour charger un maximum, mon père avait fait réaliser un plateau sur deux roues basses en fer. Le ramassage terminé, ma mère passe devant  les bœufs pour les faire avancer et là, tout s’est enchaîné de façon catastrophique. Pour une raison inconnue, les bêtes foncèrent en tournant très vite autour d’un arbre contre lequel j’étais appuyée. Le  miracle voulut que je sois plus grande que la roue qui m’écrasa contre le  chêne: cinq jours de coma, de multiples fractures et un séjour de trois  mois à l’hôpital.
Les années qui suivirent, mon père préféra dresser des vaches et ce fut  l’époque de la BERMEE de race Garonnaise et CASTA au pelage clair. Toute la famille aimait ces deux-là pour leur force et leur docilité. C’est  donc avec CASTA et BERMEE que mon père soumettait une novice au  joug à trois têtières.
Dans mon souvenir, je les vois déambuler inlassablement dans notre  allée et les chemins.
Evidemment, au début, l’apprentie était rétive mais cernée par la forte  expérience de CASTA et BERMEE, la jeune vache apprenait vite…
Avec un joug simple, elle était destinée à tirer une sarcleuse dans la  petite vigne de ce temps-là ainsi que dans d’autres cultures. Je me souviens particulièrement des fourchées de foin bien sec et odorant, ramassées à la hâte avant l’orage menaçant. BERMEE et CASTA ramenaient la lourde charretée et, toutes fumantes sous les premières  gouttes, ne rataient pas la grande porte de la grange!
En relatant ces souvenirs, je voulais rendre hommage à mes parents et  à toute cette génération de modestes paysans de l’après-guerre, pour leur  courage et leur détermination.
Mon destin ne fut pas agricole si j’ose dire mais je suis très fière de mes  origines de fille de la terre Périgourdine! »
Jeanine Legault
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Attelage en solo d’un boeufs Vosgien chez Christine Arbeit et Jo Durand, Le Dresny (44)

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 Le 11 Août 2016, suite à la journée des boeufs de travail à Maillezais où Lionel Rouanet et moi-même avions taillé des jougs, nous nous rendions en compagnie de Nicole Bochet chez Christine Arbeit et Jo Durand.

Jo a attelé pour notre visite son boeuf Vosgien qu’il attelle en solo. A l’occasion de cette journée, nous n’avons pas participé aux travaux qu’il effectue d’ordinaire, mais avons fait un petit tour de loisir afin de découvrir la souplesse et le dressage du boeuf.

La journée, en continuité des discussions de la veille à Maillezais, a été tournée autour de l’attelage au collier des bovins, des jougs, des différences entre ces deux modes de garnissage.

Nous remercions Jo et Christine pour leur accueil, leur travail et leur engagement dans l’attelage des bovins et la traction animale en général.

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Nicolas Bourgeois et Mireille Caillol, paysans nomades en traction bovine

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Mireille et Nicolas nous présentent leur parcours atypique et leur expérience quotidienne avec la traction bovine au coeur du projet de vie qu’ils partagent en famille.

Merci à eux pour leur communication.

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Pomponette et compagnie

Nous sommes une famille de paysans nomades : Mireille, Nicolas et Solal, qui voyageons en roulotte attelée à nos deux vaches, Ttipi et Ttapa, suivies par nos brebis laitières de différentes races. Notre choix est de vivre le plus possible de ce que nous savons faire, ou de ce que nous pouvons vendre ou échanger : le produit de nos animaux (viande, lait, laine…), des objets en vannerie, la musique, le clown…

Nous souhaitons aussi rencontrer des paysans sédentaires et passer du temps en accueil sur des fermes pour échanger.

Nicolas a pratiqué la traction animale avec ses vaches et ses ânes pendant six ans pour la production de légumes en vallée d’Ossau (64) avec des outils réalisés par P.R.O.M.M.A.T.A. (Cliquez ici pour voir)

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Mireille a travaillé dans le domaine des brebis laitières avec transformation fromagère en montagne et elle se forme à la transformation de la laine.

Solal apprend à manger, marcher, jouer, rire, pleurer, bref à vivre dans son petit corps tout neuf.

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Nous sommes intéressés par les projets à plusieurs et avons envie d’être accueillis sur des fermes pour rester en lien avec la paysannerie en participant à vos activités : installation, traction animale, dressage, besoin d’un soutien temporaire, voire d’un remplacement pour prendre du temps.

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Pour être accueillis, nous avons besoin :

  • D’espace, d’herbe et d’eau pour les animaux (deux vaches, neuf brebis, un bélier, chiens, poules et pigeons)
  • D’un espace où mettre notre roulotte et notre tente avec un accès à l’eau pour la belle saison
  • D’un habitat si c’est l’hiver

Nous sommes attirés par la diversification, la traction animale, la transformation de la laine… bref toute expérience tendant à une agriculture plus humaine et en lien avec la nature, basée sur le partage.

Ces échanges peuvent prendre différentes formes, du simple accueil sur quelques jours avec des moments conviviaux à un accueil sur plusieurs mois avec des actions communes.

N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes prêts à réfléchir à de multiples propositions.

Mireille Caillol et Nicolas Bourgeois

tél. : 07 88 21 38 47

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Rencontre internationale des bouviers à l’Ecomusée d’Alsace, Week-end de l’ascension 2017, Par Philippe Kuhlmann, Ungersheim (68)

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Photo Pascal Cranga

Tradition et savoir faire ancien sont le socle sur lequel nous bâtissons de nouvelles perspectives concrètes et opérationnelles pour la traction animale bovine au 21ème siècle.

Des expériences démonstratives, sur un outil de levage à traction bovine d’abord, puis sur un nouveau concept de joug et une étable démontable et transportable, nous permettront de débattre de ces nouvelles perspectives.

“ Le joug de Pierre Mougin ” raconté par Philippe Kuhlmann, est une première de ces aventures-expériences ; l’émergence d’un joug de facture innovante en réponse à certains inconvénients du joug double classique…

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“ L’attelage des bovins retrouve un regain d’intérêt alors qu’il paraissait relégué aux musées d’agriculture il y a une vingtaine d’années.

Parmi les bouviers du troisième millénaire on compte des traditionalistes purs et durs qui veulent perpétuer des gestes ancestraux avec des outils traditionnels et locaux. Leur point de vue se défend ; ce sont des passeurs de mémoire régionaux.

D’autres utilisateurs de bœufs aimeraient travailler régulièrement et facilement avec des bovins, et se retrouvent dans un système économique qui ne leur permet pas de perdre de la puissance et du temps.

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Photo Pascal Cranga

Le confort de l’animal est une autre notion dont il faut tenir compte, bien plus qu’il y a  qu’il y a quelques années encore, pour plusieurs raisons. Notre culture a « humanisé » l’animal par anthropomorphisme, au point que l’on va plus s’apitoyer sur le sort  d’un bœuf au travail que sur celui d’un animal de batterie. Mais plus concrètement, pour travailler efficacement à long terme, il est important que l’animal travaille dans de bonnes conditions, avec du matériel bien adapté à ce qu’on lui demande.

La raréfaction des sources d’énergie va pousser petit à petit les générations futures à se tourner à nouveau vers la traction animale. Il faudra trouver des outils et des modes de travail modernes qui permettent d’avoir une bonne productivité à la traction animale, tout en tenant toujours compte de son investissement de départ minime.

C’est dans cet esprit que je me tourne encore et toujours vers l’attelage au joug double dès que l’on veut atteler deux bovins. Si un animal seul est plus fort au collier – je l’ai maintes fois vérifié – une paire de bœufs sera plus maniable et opérationnelle au joug double que les deux mêmes bœufs au collier. L’attelage au collier implique tout un ensemble de chaînes de traits, de chaînes de reculement, de courroies – avaloirs, sellettes – et de palonniers.

En plaine, deux animaux attelés au collier pourront donner satisfaction et un bon rendement avec une charrette à deux ou quatre roues sans que l’utilisateur ne prenne de risques excessifs, ou n’en fasse prendre à son entourage.

En montagne, en conditions extrêmes, je parle de pentes jusqu’à 60 %, je ne verrais jamais une charrette de deux ou quatre roues, attelée à deux animaux avec un timon qui ne soit pas pris dans le trou central d’un joug.

Dans ces conditions extrêmes l’animal attelé seul à la limonière pourra plus facilement faire corps avec sa charrette et la « tenir » dans un maximum de situations difficiles.

Outre son efficacité et la sécurité en toutes circonstances, l’intérêt du joug double réside dans son étonnante adaptabilité à passer d’un outil à un autre ; du râteau faneur à la faneuse à fourche, à la faucheuse, à la charrette, à la chaîne pour tirer un tronc… Ce passage demande juste au meneur de retirer la clavette du timon et de la remettre sur un autre timon, après avoir fait enjamber ce dernier par un des bœufs.

Ayant résolu le problème de la différence de puissance entre deux animaux attelés grâce au joug de force – c’est je le rappelle, un joug désaxé, l’écart entre la tête du moins fort et le timon sera plus important que l’écart entre la tête du plus puissant et le timon – il restait à enrayer l’inconvénient des têtes de travers avec des bœufs de hauteur différente, je parle ici de toises différentes, mais par extension on devrait parler de port de tête différents.

C’est pour cela que je me suis tourné vers un ancien, un artisan au bon sens paysan, Pierre Mougin de La Bresse. Ayant été paysan avant d’être forgeron, tourneur, ajusteur en métallurgie, mais aussi bûcheron, scieur, menuisier, fabriquant de cors des Alpes, Pierre, artisan, artiste et génie inventif, petit homme rond aux yeux vifs, aux doigts de fée n’avait pas besoin de schéma 3D, ni de logiciel sophistiqué. Il a su résoudre en une dizaine de jours ce que des élèves de deux promotions d’ingénieurs avec toute leur technique n’ont pas su cerner en deux ans.

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 Pierre Mougin  en 2015 lors de la journée technique chez Philippe Kuhlmann

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De gauche à droite, Philippe Kuhlmann avec un joug Vosgien neuf de Pierre Mougin, Jean-Claude Mann bourrelier, et Pierre Mougin

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Je suis allé le trouver dans son petit atelier de La Bresse dans les Vosges et lui ai dit : Pierre, il me faudrait un joug pour un gros et un petit bœuf, étudie pour qu’ils aient tous les deux la tête droite. Le joug devra être taillé en trois pièces, la première étant la partie maîtresse, reliant les deux autres parties qui seraient des jouguets légèrement mobiles sur un axe et réglable latéralement, permettant de rapprocher plus ou moins chaque bœuf  du centre du joug. Évidemment le bœuf le plus faible sera le plus loin du centre de traction.

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Dix jours après, un coup de fil de Pierre: t’as qu’à passer, ton joug est fini. Ce n’était pas la réflexion ni les croquis qui étaient finis, mais bel et bien le joug. Après les premiers essais je lui trouvai un problème de déséquilibre qui gênaient les bœufs dans leur effort de traction. Une modification réalisée rapidement a permis de pallier à cet inconvénient et le joug Pierre Mougin fonctionne très bien. Il lui reste un inconvénient: son poids.

Celui-ci pourrait être moindre en changeant d’essence de bois, en passant du frêne au bouleau, et peut être de l’acier à l’inoxydable ou autre. Les essais montrent bien que les animaux peuvent garder la tête droite même s’ils marchent en dévers ou si l’un des deux marche dans une ornière ou dans un sillon profond lors du labour.

 Quatre ans après la fabrication de ce joug en trois pièces, je me rends compte que je ne l’utilise que dans certains cas très précis  et que je n’ai pas pris le temps ni les moyens de l’améliorer en poids et en finitions. La mise au point de mes autres jougs légers en bouleau, avec les matelassures intégrées, rend les services attendus, et je pense que si amélioration il doit y avoir, c’est vers un joug landais amélioré qu’il faut se tourner.

J’en reviens à l’idée de cette différence de puissance et d’aisance entre le collier et le joug. La stabilité que confère la tenue du timon  dans le centre du joug est indispensable en montagne, ainsi que la possibilité de rotation du timon dans le joug. Et il est important d’améliorer les conditions de travail des bovins du 21ème siècle. Une approche somme toute moderne.

Je m’oriente donc vers un mix entre le joug landais et le collier à trois matelassures apportant un bon respect du mouvement de l’épaule, le tout réglable à la fois pour des animaux de puissance différente, des travaux nécessitant une trace plus large entre les animaux – cas de la mise en place de culture en billons -, et en attelage éclair – atteler 2 bœufs en moins d’une minute.

Un prototype sera soumis à l’expérimentation lors de la rencontre des bouviers 2017 à l’Ecomusée d’Alsace. Mais pour cette première mise à l’épreuve, Pierre Mougin n’est plus, emporté par la maladie. Il aura dompté sa vie durant le métal, le cuir et le bois avec un savoir-faire et un génie inventif qui nous sert de modèle. Mais Pierre, comme tous ces glorieux anciens, s’ils laissent un vide, laissent aussi un espoir et une furieuse envie de continuer. Ils nous ont laissé bien des éléments de savoir faire qui sont autant de pierres pour construire un nouvel édifice. Le souvenir vif que nous avons d’eux est le ciment pour cette construction nouvelle ”.

 Philippe Kuhlmann

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Ainsi la rencontre des bouviers 2017 sera l’une des pierres fondatrices de l’attelage bovin de demain, et le germe d’une nouvel usage et d’une nouvelle proximité avec les bovins en général.

Une étable pliable et déplaçable, d’une capacité de 8 à 10 bovins sera présentée en bâtiment off du festival Bàuistella 2017- Festival d’expérimentations constructives  dont le thème 2017 est « Architectures montables et démontables”.

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Elle illustre cette nouvelle transhumance de service paysager. Une étable légère, à coût modique, déplaçable, à l’avantage sanitaire indéniable, permettant une répartition des fumures résiduelles pouvant être équipée de différentes fonctionnalités périphériques comme un souricière pour regrouper et mettre en contention des animaux peu habitués, un travail à ferrer ou à parer les pieds, etc…

Pour en savoir plus cliquez ici fichier pdf 2017_04_05_FK_Etable_Mobile

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La rencontre 2017 est l’occasion de consolider l’association des bouviers, de l’ouvrir à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la traction animale bovine et aux nouveaux usages de bovins de service, quelles qu’en soient les approches, utilitaires, loisirs, praticiens réguliers ou simples amateurs. Nous parlerons à la fois de transmission des pratiques, expériences et savoir-faire anciens, et de transposition pour un “ré-emploi » des bovins dans le nouveau contexte émergeant au 21è siècle.

Merci à François Kiesler pour sa collaboration

Débourrage de boeufs ferrandais en 2016

Voici trois vidéos trouvées sur le net.

Nous ne connaissons pas les bouviers dresseurs. Si vous vous reconnaissez ou si vous connaissez cette paire de boeufs contactez nous pour connaitre plus de choses sur le travail de ces jeunes animaux et sur leur localisation.

Merci!!

Démarrage d’un projet « traction bovine » les 18 et 19 Mars 2017 à Amphoralis, Sallèles d’Aude (11)

 

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Virginie Chabbert du parc Antique Amphoralis du Grand Narbonne nous communique quelques informations sur le démarrage d’un projet agricole incluant la traction bovine et l’intervention de Thierry Dupré.

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« Comme vous le savez peut-être déjà, cette année démarrera à Amphoralis (Cliquez ici pour voir) un projet agricole.

Ce projet vise à expérimenter, dans un premier temps, le travail du sol avec des techniques antiques (traction animale bovine, travail du sol avec l’araire …) sur une surface d’un Jugerum, unité de mesure agraire antique.

L’agronome antique Varron nous indique qu’un Jugerum, soit environ ¼ d’hectare, correspond à la surface que peuvent travailler 2 bœufs attelés ensemble en une journée.

C’est ce que nous expérimenterons les 18 et 19 mars, grâce à l’intervention de Thierry Dupré, bouvier expérimenté du Lauragais. »

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Téléchargez le programme ici: fichier pdf

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