Voici une petite vidéo communiquée par Solène Gaudin et réalisée lors d’un sarclage avec Grivé, un boeuf d’Emmanuel Fleurentdidier.
Solène nous précise que les conditions de sol du printemps n’étaient pas idéales, grosses mottes, sol sec et dur.
Pour la cinquième année consécutive, les stagiaires du CS Utilisateurs de Chevaux Attelés de Montmorillon (86), session 2013-2014 se sont rendus dans l’Ouest de la France pour le voyage de découverte de la traction bovine.
Du 12 au 14 mai, Brendan, Aurélie, Emma, Solenne, Chloé, Sandrine et leur formateur Manu Fleurentdidier ont rencontrés des bouviers qui leur ont fait partager leur passion.
La première journée a commencé par un arrêt chez Jo Durand et Christine Arbeit au Dresny en Loire Atlantique. Les stagiaires ont passé la herse avec la paire de boeufs Vosgien de Jo, ils ont ensuite vu un jeune taureau mis au guide avec un claveçon ainsi qu’une génisse. Le travail de la terre a été difficile en raison des conditions climatiques.


Durant la seconde journée, les stagiaires ont visité le Haras de Hennebont. Ils sont ensuite allés chez Jean Bernard et Laurence Huon à Riec-sur-Belon dans le Finistère.

Celui-ci leur a montré différentes charrues: de la charrue pour faire du labour en planche, à la charrue brabant pour le labour à plat.
Pour cela, les deux paires de boeufs de Jean Bernard Huon, les Nantais et les Pies Noires étaient liées. L’utilisation de la charrue pour le labour en planche a été plus difficile pour les stagiaires puisqu’il qu’il faut « guider » la charrue pour rester droit et dans le sillon.


La brabant est plus simple car une fois réglée, il faut juste la tenir. Après la démonstration de charrue, un coup de cultivateur a été passé.

En fin de journée, les stagiaires ont appris à utiliser un butoir pour faire des buttes soit pour les pommes de terre ou le cas présent pour les betteraves.


La soirée a fini à Erdeven chez Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau, deux anciennes stagiaires de Montmorillon, installées comme prestataires en traction equine. Ce qui a permis un échange et des perspectives pour les futurs meneurs.
La dernière journée s’est déroulée chez Jérôme et Fanny Czubak, propriétaires de la ferme pédagogique et des Roulottes de L’Abbaye à Maillezais en Vendée, qui a montré sa paire de Parthenay en cours de dressage et les 9 races de chevaux de trait français.
La journée a fini avec la visite d’un chantier de fauche avec des chevaux sur un chemin de halage avec Manu Davignon et Isabelle Dantan sur la commune de Marans.
En conclusion, ce fut trois jours de découverte et d’initiation à la traction bovine pour des novices. Le voyage a été très instructif mais hélas trop court. Cela a permis d’aborder de nouvelles optiques et une autre utilisation de la traction animale.

Agnès et Luc Bernard sont exploitants à Courgenard dans la Sarthe. Ils attellent des boeufs Bretons.
Allez voir la page facebook qu’ils viennent de créer en cliquant ici.
Rencontre internationale des bouviers à l’Ecomusée d’Alsace / 28 mai – 1 juin 2014
Les bouviers ont participé à la fête des 30 ans de l’Écomusée d’Alsace : Philippe Kuhlmann, avec ses deux Vosgiens attelés, en tête d’un cortège qui partait du siège du Conseil Régional à Colmar pour arriver à la place des Charpentiers au cœur de l’Écomusée, le jeudi ; puis une journée de travail chez Anne-Catherine et Philippe, le vendredi, et le samedi et dimanche retour à l’Écomusée.
Les bœufs en tête, suivis par un attelage de deux chevaux de trait Comtois et de deux tracteurs old-timer, on fait les 38 km de Colmar à l’écomusée, lancés sur la route par le Conseil Régional à Colmar en la personne du Président actuel, Charles Buttner, en présence de l’ancien président, Henri Goetschy. C’est le maire d’Ungersheim, Jean-Claude Mensch, qui a accueilli le cortège pour le déjeuner au milieu des festivités du week-end. Le Directeur de l’Écomusée, Eric Jacob, et le Président de l’Association, Jacques Rumpler, ont participé à ce périple à travers les villages, accompagnés par toute une équipe. Eric Jacob a rappelé que c’est le trio « Conseil Régional – Mairie – Association » qui est à l’origine du lancement de cette aventure qui a tant séduit les Alsaciens et tous leurs amis.
Reçus par Anne-Catherine et Philippe Kuhlmann chez eux à Soultzeren, les bouviers ont bénéficié d’une leçon particulière donnée par Philippe : une toute première expérimentation avec une machine, une sorte de chariot élévateur à traction bovine, mais à action double, car pouvant être tiré ou poussé. Idée géniale pour transporter des bottes de foin ou autres charges, et en hiver, pour actionner la pelle chasse-neige. Les participants ont pu mettre la main à la pâte pour atteler les bœufs, pour actionner le chariot, et même pour lui faire, illico, un second timon en bois. Philippe nous a régalés avec une démonstration de l’évolution de son harnachement, passant du classique joug de tête alsacien avec coussins, aux coussins améliorés, et à la dernière innovation, des coussins en feutre intégrés au joug. Le mécanicien fabricant du chariot était là pour inspecter le déroulement des essais et prévoir des modifications, tout comme le sellier-bourrelier qui fabrique les jougs et coussins pour Philippe. C’est Anne-Catherine avec les musiciens invités qui ont fait connaître, comme l’an dernier, les cornes alpines, après des interventions musicales traditionnelles plus familières et, bien entendu, un pique-nique convivial.
La séance d’expérimentation a alimenté la discussion du samedi, car chacun s’accordait à dire que la traction animale, surtout bovine, a souffert du fait que les équipementiers se sont détournés de la recherche suite à la mécanisation, juste au moment où les systèmes d’attelage eux-mêmes ont vu des avancées importantes. Si la FECTU (http://www.fectu.org/) promeut un équipement de pointe pour les chevaux de trait, il n’en est pas de même pour les bœufs, hélas, et le groupe espère encourager une reprise en compte des besoins des bovins. Philippe fait marcher son exploitation entièrement à la traction animale et insiste sur le fait que ce défi sollicite toute son ingéniosité, condition absolue pour la recherche sérieuse de solutions.
Le samedi et le dimanche des bouviers à l’écomusée ont été consacrés aux « travaux publics » pour participer à la fête – tirer divers véhicules, faire des démonstrations, échanger avec les spectateurs, passer à la télévision régionale – et aux leçons « privées », telles le débardage dans le bois de l’écomusée, et les nombreuses occasions de s’entraîner avec les attelages, et d’échanger sur des points spécialisés comme le ferrage, le choix des bêtes aptes au dressage, etc. Philippe propose des stages en traction bovine et les Kuhlmann ont des chalets pour vous héberger.
A.C. & Ph. KUHLMANN
Chemin du Londenbach
68140 SOULTZEREN
Tél. 03 89 77 44 46
Port. 06 86 26 09 33
Les participants se sont donné comme mission de renforcer la communication, tout comme d’étendre le réseau à d’autres intéressés parmi les agriculteurs, les bouviers « par passion », les employés de divers musées qui utilisent la traction bovine ou chevaline, les équipementiers, les débardeurs et les chercheurs tels que les spécialistes en éthologie, et autres ethnologues, historiens ou archéologues. Il faut savoir que que le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé dans les pages de France Agricole qu’il a fermement l’intention d’épauler la promotion du cheval de trait et qu’il faut également le sensibiliser à la traction bovine. Aussi, n’oublions pas que les trois quarts des agriculteurs du monde utilisent encore la traction animale et que la place de ce travail dans les objectifs de développement durable lancés par les Nations-Unies est plus importante que jamais, vu la pression démographique pesant sur les sources alimentaires.
Il y a déjà un rapport détaillé en Allemand et en Anglais sur le site Internet du groupe de travail allemand (http://www.zugrinder.de/de/)
Photos Michel Nioulou et Danyèle Besserer
Comme l’an dernier, à l’occasion des rencontres de bouviers à l’écomusée d’Alsace d’Ungersheim, une journée technique était organisée chez Anne-Catherine et Philippe Kuhlmann à Soultzeren (68).
Philippe est éleveur de bovins Vosgiens et dresse de nombreuses paires à l’attelage. Il travaille uniquement avec ses animaux sur son exploitation.
Cette journée permet aux bouviers venus de tous horizons d’échanger et de discuter autour des techniques d’attelages, des jougs et du matériel.
Sur la journée, une trentaine de personnes a participé à cette journée technique, avec des bouviers venus d’Alsace et des Vosges, de Vendée, de Loire-Atlantique, de Saône-et-Loire, de la Vienne, de la Drôme, d’Allemagne et d’Angleterre.
Philippe Kuhlmann venait de recevoir un matériel qu’il a imaginé et qu’un ami artisan lui a réalisé.
Il a été conçu comme un matériel polyvalent afin de pouvoir déplacer et charger des balles rondes. Il peut être transformé en lame de déneigement et est également prévu pour pouvoir réaliser des ballots de foin.
Les dents de chargements montent et descendent grâce à un treuil à manivelle.
Le timon est prévu pour atteler d’une part en marche avant pour les déplacements, d’autre part en position de pousse pour le chargement et les manoeuvres diverses en position de travail.
Le timon est conçu pour mettre les boeufs en position de pousse sans dételage, en faisant passer la paire par dessus celui-ci grâce à une tête de timon pivotante.
Ce genre de manoeuvre nécessite que les boeufs s’habituent à cet exercice.
Mais si l’on dételle et ré-attelle les boeufs en position de pousse, l’opération prend peu de temps.
Les essais de maniabilité de l’engin, pourtant sur un terrain en pente et peu nivelé, ont été très satisfaisants autant par le comportement des boeufs Marco et Bachi qui n’ont pas l’habitude de travailler en pousse, que par la facilité de manier l’engin. Le chargeur est équipé d’un essieu directionnel qui permet un guidage aisé grâce à un bras directionnel.
De nombreuses discussions autour de ce nouvel engin ont permis de donner quelques pistes afin de le perfectionner et de le peaufiner pour une utilisation optimum.
Un réglage par vis sans fin de l’inclinaison des dents, le blocage du timon à l’origine pivotant et moult possibilités d’améliorations ont été évoquées et proposées par les participants, pour la plupart bouviers et utilisateurs réguliers d’attelages bovins.
Philippe Kuhlmann, malgré les quelques réglages à apporter, était très satisfait du résultat du matériel, de la maniabilité ainsi que du comportement des animaux au travail en pousse.
Philippe a aussi présenté des jougs Vosgiens neufs avec un système de coussins en gros feutre fixés au joug, qui remplacent en un système « tout en un » l’ensemble joug/lien/coussin de tête et des tissus de protection des cornes.
Ces jougs et leurs garnitures intégrées permettent de lier en un temps très court sans avoir à poser les coussins et les protections de cornes.
Ce système imaginé par Philippe Kuhlmann et réalisé de concert avec un charron pour la partie bois et Jean-Claude Mann pour la partie cuir et garniture, après quelques temps d’utilisation, s’avère pratique et fiable.
Là encore, sous les oreilles attentives de leurs concepteurs, les discours et critiques constructives allaient bon train.
Pour comparaison, j’avais amené des jougs « Charollais » anciens et des jougs neufs de ma fabrication, ainsi qu’un joug réglable neuf réalisé pour Laurent Janaudy de l’Ain pour réaliser les sarclages.
J’ai aussi montré la méthode de liage pratique et rapide que nous utilisons avec Laurent Billoux à Charolles, que nous avait enseigné un ancien bouvier du Brionnais, Jean Fournier.
Après une pause repas sous la houlette d’Anne-Catherine Kuhlmann, de nouveaux essais ont été réalisés sur le chargeur avec cette fois-ci un timon fixe en bois afin de vérifier l’intérêt de la transformation du timon mobile en timon fixe qui évite d’avoir le timon qui tourne et qui gêne les boeufs à la tête. Par contre, un timon bas comme celui d’origine, permet au bouvier d’enjamber facilement pour accompagner les boeufs et la direction du train de roues.
Ensuite, Philippe Kuhlmann a fait une présentation des différents types de colliers de bovins.
Différentes paires de bovins en cours de dressage ont également été mises au joug, ainsi qu’un jeune boeuf attelé au collier et au brancard.
Cette journée conviviale et constructive a permis comme celle de l’an passé, de nombreux échanges techniques et humains.
Le travail de Philippe sur l’élevage, sur le dressage des animaux et sur l’évolution et la conception de matériel innovant pour les attelages de bovins, motive tous les bouviers qui le rencontrent et le côtoient, par son dynamisme et sa vue vers l’avenir. Son activité, comme celles de nombreux autres en France, est celle du quotidien mais est aussi celle de demain.
Il est important d’avoir des personnages moteurs et charismatiques comme lui, qui sont des modèles et des inspirateurs motivants pour les bouviers en activité ainsi que pour les néo-bouviers.
Les bouviers travaillent tous de manière isolée, cette journée de rencontres permet à chacun de repartir conforté dans son activité avec ses animaux, et le sentiment de participer à une aventure enrichissante que d’autres, même loin, partagent avec vous.
Michel Nioulou
A la demande de Laurent Janaudy, j’ai réalisé un joug réglable pour les besoins des travaux de sarclage de Laurent Janaudy à Manziat dans l’Ain.
Je fabrique ordinairement des jougs du type « Charollais », avec des passage de cornes qui ne prennent qu’un quart de la section de la corne.
A la demande de Laurent, j’ai adapté le modèle afin d’avoir un passage de corne qui prend la moitié de la section comme sur les modèles de jougs Aveyronnais tels que les taillent René Alibert et Lionel Rouanet.
Le joug se présente en trois parties: une partie centrale sur laquelle coulissent les deux têtières.
La forme des têtières est donc similaire aux jougs traditionnels du Charollais mais avec la prise de corne qui descend plus bas que d’ordinaire.
Après essais, malgré un entaillage un peu généreux que nous recalerons au cuir, le liage reste bien serré et les bêtes sont à l’aise au travail.
Michel Nioulou
Dans l’eau à l’atelier
Dégrossi à la scie en cours
Les trois pièces en cours de réalisation
La taille est finie, le joug est brut
Têtière vue de dessous
Le joug après marquage et huilage
Réglage/ajustage sur place avec les vaches
Liage « Charollais » avec cuir et corde
Liage « tout cuir » pour les essais
Essais dans une terre
Laurent Janaudy, voulait un joug réglable pour réaliser ses sarclages. Michel Nioulou le lui a taillé et, quelques temps plus tard, après réglages, les deux Aubracs, faisaient les premiers essais. Malheureusement, c’était une des dernière fois où elles furent liées, Chassagne, la vache droitière, s’écornait une semaine plus tard. Une nouvelle paire de bovins est en cours de formation pour les remplacer.
Toutes photos Marie-Françoise Augoyard
Laurent Billoux (cliquez ici pour voir) ne travaille pas ordinairement avec ses bovins dressés sur son exploitation. Il lui arrive cependant de faire parfois quelques petits travaux avec ses animaux.
Il vient de débarder avec son boeuf Froment et sa vache Azalée, des éclaircies de sapins Douglas destinées à être sciées pour faire des barricades destinées à des reprises de clôture.
Marie-Françoise Augoyard a réalisé une série de belles photos qu’elle nous a aimablement communiquées. Merci à elle.
Agnès et Luc Bernard ont dressé une paire de boeufs Bretons qu’ils utilisent fréquemment pour les petits travaux sur leur exploitation.
Ils nous ont communiqué ces quelques images pendant les travaux de reprise des clôtures de ce printemps 2014.
Solène Gaudin nous communique cet article à propos de la plantation de pommes de terre effectuée ce printemps chez Julie L’Heureux à Moulismes (86), une jeune maraîchère bio, récemment installée, qui compte faire intervenir la traction animale dans ses pratiques culturales.
Merci à Solène pour sa participation active au site.
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Plantation de pommes de terres sur billons.
Solène Gaudin intervient chez Julie L’heureux à Moulismes (86), une maraîchère qui s’est installée récemment et qui veut travailler en traction animale. Solène s’occupe de la partie traction animale avec les boeufs et son cheval. Elles sont aidées ici par Ingrid Poinset qui veut aussi faire du maraîchage en traction animale et qui découvre les boeufs.
Les travaux de plantation des pommes de terre ont été réalisés avec Grivé, un boeuf Vosgien mis au collier.
Le choix du boeuf pour ce genre de travail par rapport au cheval, a été justifié par la culture sur billons, avec des inter-rangs très étroits. Un cheval a tendance à écraser les billons même en marchant dans l’inter-rangs. Un boeuf billarde moins qu’un cheval, d’où le choix du boeuf. De plus, son pas est plus lent avec moins d’à-coups.
Sur les photos et vidéos, les billons sont d’abord montés avec la Kassine. Après un passage de sous-soleuse, les pommes de terre sont placées dans les inter-rangs. Puis un passage de disques billonneurs en chevauchement sur deux billons pour créer un billon sur la pommes de terre.
On fait un aller-retour pour bien monter ces nouveaux billons.
Pour finir, on passe la sous-soleuse dans les nouveaux inters-rangs.
Le lendemain, un nouveau passage a été fait pour remonter encore les billons.
Passage des billons qui préparent les rangs de pommes de terre
Passage de la sous-soleuse
Passage des disques billonneurs
Second passage le lendemain des disques billonneurs
Second passage le lendemain des disques billonneurs
Nouveaux billons avec un passage double.
Nouveaux billons avec un passage double.
Solène Gaudin
Allez voir les articles consacrés à Julie L’heureux en cliquant ici et en cliquant ici.
Arrivée en haut sur les prairies où est mis le fumier avant l’épandage, pendant la rencontre de bouviers chez Olivier Courtiade.
La journée a commencé par la présentation des personnes présentes, entre autres: Claude Baquié, Pierre Nabos, Lionel Rouanet (jouguiers), Pierre Bonzom, Francis Bazerque, Rémy Dos Reis et son grand-père, Manu Fleurentdidier (formateur traction animale), Olivier Courtiade…. Il y a environ une trentaine de personnes présentes pour cette journée sur la ferme d’Olivier Courtiade.
C’est en début de journée, on doit être une trentaine (sur la photo, on est moins, tout le monde n’est pas arrivé), le président d’Autrefois le Couserans, Mr Claude Baquié nous explique le déroulement de la journée.
Un film de présentation du travail et du dressage de boeufs sur la ferme d’Olivier Courtiade est passé ( Envoie le petit!) ainsi qu’un reportage sur le dariolage à travers les régions françaises et le monde. Le visionnage dure jusqu’à l’heure du repas.
Photo Lionel Rouanet
Le repas fut un moment d’échange entre les participants,(expérience de chacun, anecdotes, chants…)
Après le repas, Olivier Courtiade, nous explique les différentes façons de travailler avec les boeufs (collier, …) et pour commencer, il nous explique qu’il utilise le joug de garrot parce que les cornes ne sont pas assez solides pour être liées.
Dans l’après-midi, Olivier Courthiade a fait une démonstration de liage de sa paire de boeufs et de conduite avec une activité sur le transport du fumier puis le travail d’une jeune paire de boeufs au joug de garrot pour le passage d’un bandage de roue sur une prairie.
Olivier Courtiade met à la charrette sa paire de boeufs gascons.
Un stagiaire d’Olivier Courtiade amène la charrette de fumier en haut de la colline pour l’épandre sur des champs.

En fin d’après-midi, visite à l’éco-musée d’Azen pour voir la collection de jougs de plusieurs régions de France avec les commentaires d’Olivier Courtiade.
Visite à l’éco-musée d’Azen avec Olivier Courtiade et présentation des différents jougs de France
Solène Gaudin
Merci à Solène pour sa participation active et soutenue au site.
Voici quelques images vidéos de la journée.