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Réglage et essais d’un joug neuf à la ferme de Flaceleyre, 29 Mai 2017, Vorey sur Arzon (43)

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La ferme de Flaceleyre travaille avec une paire de vaches Ferrandaises et comme meneur principal Mickaël Bojados. Les animaux étaient jusqu’alors coiffés avec des jougs anciens pas toujours adaptés. Un joug neuf « Nioulou » vient d’être taillé et réglé pour Fauvette et Barrade.

Voici quelques photos et une vidéo du réglage le 29 Mai 2017.

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Débourrage de boeufs ferrandais en 2016

Voici trois vidéos trouvées sur le net.

Nous ne connaissons pas les bouviers dresseurs. Si vous vous reconnaissez ou si vous connaissez cette paire de boeufs contactez nous pour connaitre plus de choses sur le travail de ces jeunes animaux et sur leur localisation.

Merci!!

Mickaël Bojados et sa paire de vaches Ferrandaises, Vorey-sur-Arzon 43)

Découvrez le reportage consacré à la traction animale dans des fermes d’Auvergne en Juin 2016 avec en particulier la ferme de Fumeterre et sa paire de vaches Ferrandaises.

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Page du site de France 3 Auvergne.

Grand Format : la traction animale

C’est une tradition oubliée, celle de la traction animale. Des animaux qui remplacent les tracteurs dans les champs. Intervenants : Maxime Teneul : maraîcher ; Mickaël Bojados : agriculteur chez Fumeterre ; Rémi Langlois : agriculteur chez Fumeterre  –  France 3 Auvergne  –  Un reportage de Stéphanie Vinot et Olivier Martinet. Montage : Didier Robert

Travaux des champs, quand le tracteur laisse sa place aux animaux

La traction animale fait son retour dans les champs. Un mouvement encore limité qui séduit de nouveaux agriculteurs lassés par la course au gigantisme et qui redécouvrent le travail de la terre avec leurs animaux.

Par Cyrille Genet

Les agriculteurs ont été pendant longtemps dans une course à l’agrandissement, aux grosses machines. Aujourd’hui, certains ont décidé de revenir en arrière, à une agriculture plus modeste : ils s’installent sur de petites surfaces et décident de se passer de tracteur, de n’utiliser que des animaux pour le travail aux champs.

C’est le cas de Maxime Teneul, maraîcher à Blot l’Eglise dans le Puy-de-Dôme. Avant, il était mécanicien, désormais il fait pousser des légumes bio dans les Combrailles et ne veut plus entendre un moteur.

Il fait équipe avec Réglisse, un âne noir du Berry âgé de 10 ans, qui travaille depuis 3 ans après 2 mois de formation. « Quand je me suis installé, je n’avais pas forcement l’argent pour acheter un tracteur, un âne coûte beaucoup moins cher », car effectivement, son salaire, c’est du foin, et sa prime de bonne conduite, des carottes. « Un âne c’est plus calme, c’est moins puissant et ça fait moins peur quand on débute la traction animale ».

La traction animale commence à revenir à la mode mais reste souvent un acte militant. Le rejet des moteurs et des grosses machines, c’est aussi ce qui motive les associés de Fumeterre, une ferme alternative en Haute-Loire, qui est allé jusqu’à remettre en service un attelage surprenant : 2 vaches. « C’est plutôt un char d’assaut » commente Mickaël Bojados, « pour tourner, il faut en faire reculer une et faire avancer l’autre, comme des chenilles ».

Ça ne m’intéresse pas de travailler avec des machines qui consomment du pétrole, qui sont irréparables par un paysan, Mickaël Bojados

« On ne va pas changer le monde, mais on espère qu’il y a un maximum de personnes qui vont s’y mettre » dit Rémy Langlois. Cependant ils reconnaissent les limites de la traction animale : sur une exploitation de plusieurs centaines d’hectares, ce n’est pas adaptable à l’agriculture moderne, « mais je pense que l’agriculture moderne n’est pas adaptable à l’agriculture mondiale » conclu Mickaël Bojados.

Voir la page du site France 3 en cliquant ici.

Journée technique autour du débourrage et dressage des jeunes boeufs le 15 Mai 2015 chez Philippe Kuhlmann à Soultzeren (68)

Une journée technique organisée dans le cadre des rencontres de bouviers de l’écomusée d’Alsace, s’est déroulée à Soultzeren chez Philippe Kuhlmann le vendredi 15 Mai 2015.

La journée était axée sur le débourrage et dressage des jeunes boeufs.

La longue expérience et le recul de cet éleveur/dresseur de la haute vallée de Munster, dont la seule force motrice au quotidien sur sa ferme est la traction animale bovine, lui permettent  de transmettre et de faire partager un savoir appris auprès des anciens et peaufiné par sa pratique de chaque jour depuis de longues années.

Pratiquer est une chose importante pour le maintien d’un savoir-faire, mais le transmettre est essentiel et impératif.

C’est un des objectifs prioritaire de Philippe qui d’ailleurs est en train de rédiger un manuel de dressage et d’utilisation des boeufs de travail.

La journée a rassemblé une bonne quarantaine de participants pour la plupart bouviers, agriculteurs et/ou passionnés venus de tous horizons, le tout sous l’oeil des caméras de la télévision Allemande qui réalisait un documentaire d’une trentaine de minutes sur les quatre jours des rencontres de bouviers de l’écomusée.


Avant d’aborder le thème du dressage, une suite à la journée technique de 2014 était donnée par la venue d’Eric Petit utilisateur de boeufs Vosgiens et d’un outil polyvalent qu’il a nouvellement construit en s’inspirant du matériel conçu et présenté l’an passé par Philippe Kuhlmann.

 

Ce matériel permet soit de déplacer les balles rondes, soit une utilisation en train avant de débardage qui limite les frottements et la résitance au débardage à la traîne. Sa particularité est qu’il peut travailler, sans dételer, aussi bien en poussant qu’en tractionnant grâce à pivot placé en bout de timon lui même positionné façon col de cygne au dessus des boeufs. Il permet aussi des manoeuvres fines et des déplacements en reculant le matériel mais en ayant les boeufs en marche avant (on évite la difficulté du reculement sur une longue distance des animaux).

Il peut aussi être attelé en solo.

 Une démonstration de manipulation de botte ronde et une utilisation en débardage à montrer l’évolution du projet qui a abouti à un matériel facile d’utilisation et performant.

Ensuite, manipulations de sociabilisation, débourrage et dressage ont occupé le restant de la journée jusqu’au soir. Du jeune veau jusqu’au boeuf de trois ans, Philippe a expliqué de nombreuses méthodes de mise aux ordres, de précautions à prendre, de techniques de manipulations pour arriver à obtenir un animal à la fois fiable et volontaire au travail.

 

Plusieurs paires à différents stades de dressage ont été mises au joug, boeufs Ferrandais, Vosgiens, Hérens.

La fermeté, la patience, la prudence, l’anticipation de réactions, la fréquence et la régularité de travail, la manière de mettre au joug de jeunes bêtes, ont fait l’objet de démonstrations et de débats alimentés par des questions techniques des participants.

Philippe a aussi illustré ses propos par les exemples de sa pratique et son expérience du dressage au quotidien dans le travail. En effet ses animaux sont rapidement mis en situation de travail en adaptant bien sûr la tâche à leur force et à leur avancement dans le dressage. Il dresse généralement au bois en tirant des pièces plus ou moins grosses selon le degré de dressage et l’âge des animaux.

Un volet matériel d’attelage a aussi été abordé par la venue de Mr Mougin qui fabrique entre autres des jougs Vosgiens et de Jean-Claude Mann, bourrelier sellier qui fabrique et répare des colliers d’attelage pour bovins et qui réalise toutes les garnitures nécessaires aux jougs Vosgiens. Leur venue régulière chaque année permet aux bouviers présents d’avoir des contacts avec des artisans rares mais indispensables.

En fin d’après-midi, un boeuf Ferrandais noir a été installé dans le travail à ferrer, et un moment a été consacré au ferrage avec la complicité d’un maréchal ferrant venu de Suisse qui a beaucoup pratiqué le ferrage des bovins. 

Malgré la pluie et une température un peu basse, la journée s’est  déroulée comme si le soleil avait été de la partie. Le repas de midi et l’excellente soupe aux sept herbes et aux saucisses concoctée par Anne-Catherine Kuhlmann a permis encore plus d’échanges et de convivialité.

Prendre le temps de se rencontrer pour des gens qui travaillent souvent éparpillés sur le territoire est un point très apprécié de tous. Les échanges tant techniques qu’humains et amicaux sont capitaux et attendus chaque année pour repartir chez soi regonflé par l’élan d’une pratique commune ré-alimentée et encouragée par des gens comme Philippe, qui sait chaque année captiver son public par son savoir, sa générosité et sa gentillesse.

Il est parfois des gens essentiels, merci à Anne-Catherine et Philippe d’être de ceux-ci.

 Michel Nioulou

Vidéo N° 1

Vidéo N° 2

Vidéo N° 3

Joël Blanc, Marcillac-Vallon (12)

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Joël Blanc à droite, aux rencontres des bouviers en Alsace

Joël Blanc, la cinquantaine, est exploitant. Il a repris la ferme familiale derrière son père, parti à la retraite en 1988.

L’attelage des bovins n’a jamais cessé sur l’exploitation et Joël utilise encore beaucoup et régulièrement ses vaches « mules » Salers.

Située de 300 et 600 mètres d’altitude, avec une partie en causse, l’exploitation de Joël compte aujourd’hui 25 hectares, 21 vaches, 5 hectares de céréales, 1 hectare de vigne (voir les vins de Marcillac ici) et 11 hectares de bois.

Il avait, jusqu’à cette année, sa paire de Salers et une paire de Ferrandaises, mais l’une de ces dernières est morte après le velage. 

En vue du remplacement de ses Salers qui ont aujourd’hui 14 ans, Joël va prochainement reprendre au dressage une paire de génisses Ferrandaises.

Bien que mécanisé, il continue de travailler régulièrement avec les animaux: Fumier, tirage et roulage de bois, ramassage des pierres dans les terres cultivées, labour, roulage des cultures, parfois travail à la vigne.

Les travaux dans les parcelles les plus proches des bâtiments d’exploitation, sont souvent faits avec les vaches (labour, hersage, roulage, fumier, charrois divers).

Les terrains accidentés sont aussi difficiles d’accès en tracteur, certaines parcelles sont inaccessibles du fait de la pente, l’utilisation des animaux y est donc plus fréquente.

Le manque de temps et de main-d’oeuvre (ses parents sont maintenant âgés, et il y a moins d’entraide car moins d’exploitations sur la commune), limitent un peu Joël dans une utilisation encore plus fréquente des vaches, mais à la fois les contraintes techniques et sa passion pour les bovins et pour l’attelage, dans la continuité de ses parents, font que les animaux sont très souvent au travail sur l’exploitation.

Il utilise, entre autres, un joug Alibert père et un Alibert fils

Nous attendons des photos.

Ferme de Flaceleyre, Mickaël Bojados et Xavier Brunet, Vorey-sur-Arzon (43)

Flaceleyre est le nom du hameau où se situe la ferme donnée à la fondation Terre de Liens par Gilbert Conord (cliquez ici pour voir). Par ce geste, il souhaite que se poursuivent les pratiques agricoles qu’il a initiées il y a de cela 35 ans. Il souhaite notamment préserver les savoir-faire traditionnels (traction animale) et promouvoir une agriculture qui remet l’homme au centre des préoccupations (agriculture biologique, circuits courts, liens avec le territoire et ses habitants).

La ferme compte 20 ha de prairies, de terrasses, de terrains maraîchers et de bois.
Elle est travaillée uniquement en traction animale (chevaux, ânes et bovins) à l’exception des foins qui sont faits à l’extérieur.

Elle est travaillée uniquement en traction animale (chevaux, ânes et bovins).

La traction bovine est assurée par une paire de vaches Ferrandaises utilisée principalement pour les gros travaux de préparation du sol (maraîchage, céréales …). Les vaches ont été mises en paire pendant l’hiver 2012 grâce à l’aide de Guy Chautard.

La vache du premier côté (Barrade) était déjà formée à la traction bovine contrairement à la seconde (Fauvette). Les bouviers ont été formés en même temps.

Allez voir les détails sur leur site en cliquant ici.

ou sur le site de PROMMATA en cliquant ici.

Fauvette et Barrade les Ferrandaises

Xavier Brunet

Mickaël Bojados

Soleil à la Kassine

Pierot et Titou au débardage accompagnés de Chacha, Xavier et Laïs

Carte postale ancienne attelage à Bourg-Lastic (63)

Attelage au tombereau avec visiblement, une paire de Ferrandaises, dans les Monts-Dores. Envoi de monsieur Patrick Decourteix que nous remercions.

L’attelage de la Ferrandaise sur le site de « L’association de la Ferandaise »

L’association pour la promotion et la sauvergarde de la race Ferrandaise, aborde l’aptitude à l’attelage des animaux. Le lien de la page n’es plus accessible mais leur site est toujours d’actualité.

Découvrez aussi l’ensemble de leur site en cliquant ici.

Cédric Bardot, Le Quartier (63)

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Cédric Bardot nous présente son travail et ses projets.

« Je possède deux bœufs de race Ferrandaise qui répondent aux noms de Gaston et Galopin, âgés de deux ans .

Gaston et Galopin sont maintenant liés au joug et sont attelés à un petit tombereau à vache (vide bien sûr car ils n’ont encore que deux ans et ils ont bien le temps de forcer!!).

Je ne suis pas agriculteur, mais je suis en passe d’être auto-entrepreneur dans un domaine proche de l’agriculture .

Je défriche un terrain de cinq hectares. J’arrache mécaniquement les souches puis sors le bois avec mes chevaux de trait et une paire de boeufs Salers empruntés à un voisin. Les cinq hectares sont partagés en trois hectares de pleine-culture et deux hectares de prairies boisées. Cela me permettra d’être autonome en fourrage et céréales pour ma paire de juments Ardennaises et mes deux bœufs. Il est bien évident que ces cultures se font (et se feront) en traction animale.

Une surface de 30 ares sera consacrée au maraîchage.

Sur ce site se dérouleront des activités de découvertes : l’art dans la nature , la faune et la flore, les animaux domestiques et leur relation avec l’homme, la musique avec ce que l’on trouve dans la forêt…

Ces activités seront ouvertes au jeune public ainsi qu’à un public déficient.

Un mini-camping aimerait voir le jour après autorisations administratives. Le site est perché à 750 mètres d’altitude et loin de toute civilisation, il n’y a ni eau ni électricité. Il est prévu que le ravitaillement en eau potable et légumes soit assuré par Gaston et Galopin .

J’envisage aussi une paire de vaches Ferrandaises pour atteler à quatre et pour la production de lait. »

 

Journée technique chez Philippe Kuhlmann 2013 en Alsace

Philippe Kuhlmann et deux boeufs Ferrandais

André Kammerer, bouvier à Breitenbach (67), nous fait partager quelques photos des rencontres de bouviers en Alsace.

Dans ce cadre, le vendredi 10 mai, Philippe Kuhlmann organisait chez lui à Soultzeren, une journée technique autour de l’attelage bovin. Une grande attelée a été réalisée à cette occasion.

Jo Durand

La grande attelée

Un boeuf au travail à ferrer à l’écomusée d’Alsace pendant la fin de semaine

Un grand merci à André Kammerer pour ses photos.

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