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Formation traction bovine 2014 au CFPPA de Montmorillon (86) du 13 au 17 octobre

Une session de formation « Traction bovine » se déroulera au CFPPA au Lycée Agricole de Montmorillon du 13 au 17 octobre 2014.

Elle sera encadrée par Emmanuel Fleurentdidier, formateur en traction animale au  CFPPA au Lycée Agricole public de Montmorillon.
Seront abordés:
La manipulation des boeufs
Les différentes façon de lier
Comment mener, se placer, utiliser le baton
Mise en pratique sur le travail du sol, le débardage, le charroi…
Pourront être abordées toutes questions en fonction des demandes de chacun. 
Contacts:
Emmanuel Fleurentdidier:
Téléphone: 0612259421

Voyage 2014 « Découverte traction bovine » des stagiaires du CS utilisateurs de chevaux attelés du Lycée agricole de Montmorillon (86) chez Jo Durand (44) et Jean-Bernard Huon (29)

            Pour la cinquième année consécutive, les stagiaires du CS Utilisateurs de Chevaux Attelés de Montmorillon (86), session 2013-2014 se sont rendus dans l’Ouest de la France pour le voyage de découverte de la traction bovine.

Du 12 au 14 mai, Brendan, Aurélie, Emma, Solenne, Chloé, Sandrine et leur formateur Manu Fleurentdidier ont rencontrés des bouviers qui leur ont fait partager leur passion.

La première journée a commencé par un arrêt chez Jo Durand et Christine Arbeit au Dresny en Loire Atlantique. Les stagiaires ont passé la herse avec la paire de boeufs Vosgien de Jo, ils ont ensuite vu un jeune taureau mis au guide avec un claveçon ainsi qu’une génisse. Le travail de la terre a été difficile en raison des conditions climatiques.

Durant la seconde journée, les stagiaires ont visité le Haras de Hennebont. Ils sont ensuite allés chez Jean Bernard et Laurence Huon à Riec-sur-Belon dans le Finistère.

Celui-ci leur a montré différentes charrues: de la charrue pour faire du labour en planche, à la charrue brabant pour le labour à plat.

Pour cela, les deux paires de boeufs de Jean Bernard Huon, les Nantais et les Pies Noires étaient liées. L’utilisation de la charrue pour le labour en planche a été plus difficile pour les stagiaires puisqu’il qu’il faut « guider » la charrue pour rester droit et dans le sillon.

La brabant est plus simple car une fois réglée, il faut juste la tenir. Après la démonstration de charrue, un coup de cultivateur a été passé.

En fin de journée, les stagiaires ont appris à utiliser un butoir pour faire des buttes soit pour les pommes de terre ou le cas présent pour les betteraves.

La soirée a fini à Erdeven chez Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau, deux anciennes stagiaires de Montmorillon, installées comme prestataires en traction equine. Ce qui a permis un échange et des perspectives pour les futurs meneurs.

La dernière journée s’est déroulée chez Jérôme et Fanny Czubak, propriétaires de la ferme pédagogique et des Roulottes de L’Abbaye à Maillezais en Vendée, qui a montré sa paire de Parthenay en cours de dressage et les 9 races de chevaux de trait français.

La journée a fini avec la visite d’un chantier de fauche avec des chevaux sur un chemin de halage avec Manu Davignon et Isabelle Dantan sur la commune de Marans.

En conclusion, ce fut trois jours de découverte et d’initiation à la traction bovine pour des novices. Le voyage a été très instructif mais hélas trop court. Cela a permis d’aborder de nouvelles optiques et une autre utilisation de la traction animale.

Traction bovine à Montmorillon (86), L’ambition européenne de la traction animale, article de « La Nouvelle République

Emmanuel Fleurentdidier vient de nous communiquer cet article de presse de « La Nouvelle République » sur un stage de traction animale qu’il vient d’encadrer du 2 au 6 Juin, pour 12 stagiaires espagnols.

Cliquez ici pour voir l’article sur le site de « La Nouvelle République »

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Le CFPPA est a priori le seul organisme public d’Europe à former à la conduite des bœufs. Une formation « de niche » qui lui vaut des demandes de plusieurs pays étrangers.

La formation à la conduite des chevaux et des bœufs dispensée à Montmorillon attire des élèves européens : la semaine dernière, onze Espagnols.

 

Le CFPPA de Montmorillon a reçu, la semaine dernière, onze stagiaires espagnols venus suivre la formation à l’utilisation des chevaux et des bœufs attelés.

Une première pour le Centre de Formation pour Adultes, qui reçoit cette année plusieurs demandes de pays européens : «Nous allons recevoir des Portugais et des contacts sont pris avec des Anglais, des Suisses et des Allemands, indique l’un de ses responsables, Gérard Coti.

L’essentiel de la demande concerne les chevaux, mais ça monte pour les bovins : nous sommes a priori les seuls en Europe à proposer cet enseignement. Nous aimerions devenir un centre de référence. »

La particularité du CFPPA de Montmorillon tient à la présence dans ses effectifs d’Emmanuel Fleurentdidier : formateur à la conduite des chevaux, il propose depuis 2006 aux stagiaires de découvrir le métier de bouvier, avec ses propres bœufs. « Tous ne sont pas intéressés, mais certains qui venaient pour le cheval s’orientent vers le bœuf, qui leur convient mieux », explique-t-il.

La semaine dernière, c’est donc à onze Espagnols qu’il a enseigné les mots de patois vosgien utilisés pour conduire les deux mastodontes.
Des stagiaires déjà très expérimentés avec les chevaux, qui se destinent en fait eux-mêmes à la formation dans leurs régions.

Comme Jordi Clapes Trivino : son entreprise basée à Barcelone fournit chevaux (il en possède 60), calèches et cochers (quatre salariés) pour les mariages, fêtes traditionnelles et même les enterrements. Alfred Ferris, maraîcher en Andalousie, utilise trois juments et des mules sur son exploitation depuis 26 ans. « Nos techniques et nos outils sont un peu différents, mais c’est intéressant de voir d’autres méthodes, une autre culture, explique-t-il, intrigué par les bœufs. Chez nous, cela a complètement disparu. »

«  Nous voyons ici que notre projet n’est pas farfelu  »

« Nous n’avons pas en Espagne de formation réglementée comme celle-ci, explique Georgina Dieste, secrétaire de la Fédération Espagnole de Thérapie Equestre, qui s’est chargée du séjour du groupe. Nous souhaitons en faire reconnaître une par notre ministère de l’Agriculture. » 
« Nous voyons ici que notre projet n’est pas farfelu, que nous allons dans la bonne direction, poursuit José Sanchez, juge à la Fédération Hippique Espagnole (1). Il y a de la demande en équithérapie et en maraîchage notamment, on est au tout début. »

(1) Et interprète pour les entretiens lors de notre reportage.

Sébastien Kerouanton
Cliquez ici pour voir l’article sur le site de « La Nouvelle République »

Photographies de Jean-Marc de Berranger à la formation traction bovine à Montmorillon (86) en avril 2012

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Jean-Marc de Berranger est photographe professionnel, il a réalisé une série de 62 photos lors de la formation « traction bovine » à la Jarrouie, la ferme du lycée agricole de Montmorillon le 5 Avril 2012.

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Merci à Jean-Marc de Berranger de nous avoir donné l’autorisation de publier ses images.

L’attelage bovin sur « Vachement fidèles », le blog des élèves du Lycée des Métiers de la montagne d’Oloron-Sainte-Marie (64)

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Les élèves du lycée agricole d’Oloron ont la possibilité de participer à une activité « Traction bovine » grâce à leur professeur Emmanuel Larré.

Ils tiennent un blog qui présente la vie, les activités au lycée et en particulier la préparation du Trophée National des Lycées Agricoles:

Le Trophée National des Lycées Agricoles est un concours regroupant plusieurs lycées agricoles de la France entière. Il est réparti en 5 épreuves préparées au long de l’année scolaire, et évaluées au salon de l’agriculture de Paris.

Six élèves du Lycée des Métiers de la Montagne ont été sélectionnés pour y participer, en compagnie de Mignoune et Iluro, la vache et son veau, qui seront la base de présentation et d’évaluation de ce concours ! 

Leur activité « traction bovine » est bien sûr aussi abordée.

Pour aller découvrir leur sympathique blog « Vachement fidèles » Cliquez ici 

Stage d’initiation à la traction bovine à Montmorillon (86) du 6 au 10 janvier 2014

Un stage de cinq jours d’initiation à la traction bovine est organisé à Montmorillon. Il sera encadré par Emmanuel Fleurentdidier (cliquez ici pour voir) le formateur en utilisation de chevaux attelés et en traction bovine au lycée agricole de Montmorillon.

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Le stage abordera les divers aspects du ménagement des boeufs d’attelage:

Garnir un boeuf:

  •      Jougs.
  •      Jougs frontaux.
  •      Colliers et harnais.

Maniement et utilisation:

  •      Attelage et charrois.
  •      Travail du sol (si le temps le permet).
  •      Débardage.

Questions diverses.

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Conditions:

Le stage est ouvert à tous.

Les inscriptions doivent être faites avant fin Décembre 2013.

Contact: Emmanuel Fleurentdidier 06 12 25 94 21

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Activité « traction bovine » au lycée agricole d’Oloron-Sainte-Marie (64).

Emmanuel Larre, nous présente les animaux et l’historique des activités autour de l’attelage bovin, qu’il propose à ses élèves au sein du lycée d’Oloron-Sainte-Marie.

« Eleveur depuis mon installation en 1981 sur une exploitation Béarnaise, à quelques kilomètres d’Oloron-Sainte-Marie, je suis également enseignant, en zootechnie et phytotechnie, au lycée agricole d’Oloron. Je suis donc « double-actif ».

Depuis quelques années, l’exploitation agricole du lycée, vouée à la production de lait de brebis et à sa transformation en fromage, constitue un petit troupeau de vaches Béarnaises ( race rustique à très faibles effectifs).

Ces vaches étaient, jusque dans les années 60, très utilisées pour la traction en milieu difficile de montagne et de côteaux. Les quelques animaux actuels ont conservé ces aptitudes. Quelques élèves semblaient motivés par le dressage. La participation annuelle d’une vache suitée au Trophée National des Lycées Agricoles au salon de l’agriculture à Paris a été le déclic.

Tant qu’à éduquer des animaux à marcher, suivre l’homme et rester indifférent à tout ce qui pouvait se produire dans leur environnement, au lycée ou lors de foires, comices et autre exposition, il était tentant de poursuivre vers la traction animale.

Avec des animaux dociles et éduqués jeunes, et des jeunes élèves intéressés, cela devait être faisable. L’aventure me tente, bien que je n’aie aucune expérience en la matière…..

Un premier veau mâle Béarnais est alors préparé. Seul de son âge, je décide donc de le débourrer au collier (un collier pour cheval fait l’affaire…). Castré à 11 mois, Everest tire aujourd’hui, à 3 ans et demi, un traîneau ou des barres de bois provenant de la forêt voisine très pentue. Une remorque équipée de brancards est en cours de réalisation. Il sera également mis au joug à une tête qu’il a simplement porté pour l’instant.

Deux autres veaux mâles naissent et sont retenus au sevrage, après un premier débourrage….. Ils se révèlent très dociles et très réceptifs ( pour un prof, ce sont de très bons élèves! ). Un « joug » de garrot, très rudimentaire et très vite fait, permet de les joindre très jeunes, de les initier à une légère traction et de les avoir parfaitement aux ordres, un vrai régal! Hélas l’acquéreur initial se rétracte et personne ne semble intéressé pour les prendre. Ils finiront malheuseusement à la boucherie.

Dans le même temps, deux veaux mâles, un Salers (Gamin) et un Tarentais (Goyat, ce qui signifie gamin en béarnais) naissaient chez moi. Ils sont, eux aussi, éduqués de la même façon, très jeunes, aux règles élémentaires de la discipline et de la traction.

Cette paire un peu hétéroclite me permet de me faire la main. Agés de 2 ans et demi, ils sont au joug depuis 6 mois et poursuivent leur éducation en tirant un gros pneu, une petite herse et depuis peu un tombereau. Je les considère eux-aussi comme de très bons et très agréables élèves! Deux velles bérnaises doivent arriver chez moi à l’automne et suivront le même parcours…….

Retour au lycée où une paire de génisses Béarnaises (Gabas et Gourzy qui ont le même père), achetées au printemps 2012 à l’âge de 6 mois, a commencé par être apprivoisée. Elles sautaient contre les murs à leur arrivée. Actuellement en estive, elles seront mises au joug de tête à l’automne.

Elles ont également été brièvement appariée avec le petit joug de garrot, l’hiver dernier. Espérons qu’elles aussi donneront satisfaction….

Ces activités sont passionnantes. Elles exigent cependant une forte assiduité.

Que ce soit avec les animaux ou avec les élèves, l’enseignement est l’art de la répétition en adaptant le rythme de la progression. Heureusement, les animaux n’oublient pas!.. Le revers de la médaille étant que le droit à l’erreur est limité! »

Allez voir la page consacrée aux attelages du lycée, sur le blog « Vachement fidèles » tenu par les élèves,  en cliquant ici.

Vendredi 20 décembre 2013

Les attelages

Avant de partir en vacances, voici un petit reportage photo dédié aux attelages. Nous y travaillons beaucoup avec M. Larre, notre professeur.

 Le conseil de Mignoune  

Si ce sujet vous intéresse, nous vous renvoyons vers un blog consacré aux attelages : Blog attelages bovins d’aujourdhui

Préparation de l’attelage

Formation de Montmorillon, article de « La nouvelle république » de Sébastien Kerouanton

Article du journal « La nouvelle république » de Sébastien Kerouanton, mis en ligne sur leur site le 05/06/2013 (cliquez ici).

Travailler avec des boeufs : ce n’est pas que du folklore

Le CFPPA maintient sa formation à la traction bovine, la seule du genre proposée en France par un établissement relevant de l’Éducation nationale.

Quel est l’intérêt de travailler avec des bœufs ?

Emmanuel Fleurentdidier, formateur. « Par rapport aux chevaux, les bœufs sont plus placides, plus calmes. On peut les laisser à l’arrêt et faire autre chose, ce qui permet de travailler seul. Avec des chevaux, ce n’est pas possible.
Le bœuf est également moins cher : il faut compter 4.000 € pour une paire prête à travailler, soit deux fois moins que des chevaux. Il est moins coûteux à l’entretien, moins fragile, consomme moins de fourrage puisqu’il rumine.
On peut aussi le valoriser en boucherie, ce qui est rarement le cas avec les chevaux, l’attachement n’est pas le même. »

Et par rapport à un tracteur ? Est-ce économiquement réaliste dans une ferme ?

« Oui, comme le montre une étude du CIVAM (1) qui a comparé l’utilisation des bovins et du tracteur.
Tout est question de surface. En dessous de 2 ha, l’investissement dans un tracteur n’est pas forcément justifié. C’est une organisation différente.
A titre personnel, j’utilise des bœufs, des chevaux et j’ai un tracteur. Les bœufs font les trois quarts du travail. Surtout ces dernières semaines, sur les sols détrempés. Les onglons s’enfoncent moins que les sabots des chevaux. »

La technique est-elle appelée à se développer ?

« En ce moment, il y a un boom sur la traction bovine. Un domaine viticole du Bordelais se met à utiliser des bœufs par exemple, et le médiatise. Je suis en contact avec plusieurs anciens élèves qui ont acheté des paires et les utilisent. Certains en ont fait leur principal outil de travail. »

Quel est le profil des élèves de cette formation ?

« Certains veulent se lancer dans l’agriculture ou le débardage. D’autres sont déjà installés, souvent en maraîchage et veulent développer la traction animale sur leurs exploitations. Certains viennent aussi pour préparer des spectacles, des fêtes de village, etc. »

Vous leur parlez dans quelle langue à ces bœufs ?

« C’est du patois vosgien [rire]. Haïe pour avancer, hot pour droite, diha pour gauche, cheu pour reculer, ho pour arrêter. Les mots sont courts, ils percutent mieux que le français. L’utilisation des patois et dialectes est courante en traction animale, c’est un aspect de la conservation de ce patrimoine. »

(1) Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural.

Sébastien Kerouanton

Découverte de la traction bovine le 24/05/2013 à Montmorillon (86), par Solène Gaudin

Article et photos de Solène Gaudin

Lors d’une séance d’UCAR (Unités Capitalisables d’adaptation régionale faisant partie du module complémentaire du Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole), une vingtaine de stagiaires venus découvrir la traction animale principalement chevaline, a pu découvrir la traction bovine.

Manu Fleurentdidier, formateur en traction animale à Montmorillon, les a initiés à garnir  et à mener une paire de boeufs.


Certaines personnes sont en cours d’installation en traction animale, ce qui leur a permis de réfléchir sur le choix de l’animal (cheval ou boeuf) avec ses avantages et ses inconvénients.

Ils ont pu se rendre compte de l’aisance de travail avec une paire de boeufs et des capacités de ses animaux à réaliser le travail demandé.

Merci à Solène pour se collaboration.

Montmorillon, CS UCA 2012/2013, Voyage pédagogique chez les bouviers de l’Ouest de la France, par Solène Gaudin

Voyage pédagogique

Par Solène Gaudin, stagiaire en traction animale au lycée de Montmorillon (86) et Emmanuel Fleurentdidier, formateur. 

Les élèves du CS-UCA (Certificat de Spécialisation-Utilisateurs de Chevaux Attelés) de Montmorillon (86), session 2012 – 2013, sont partis en voyage pédagogique pour la découverte d’exploitations en traction bovine en Loire-Atlantique, chez Jo Durand et Christine Arbeit, ainsi que dans le Finistère, chez Jean-Bernard et Laurence Huon.

Ce voyage a lieu depuis 4 ans sous l’initiative de Manu Fleurentdidier.


Un voyage de trois jours qui a permis à Vincent F, Ludivine, Vincent B, Aline, Solène de découvrir l’utilisation de la traction bovine sur des exploitations en polyculture-élevage.

C’est l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des utilisateurs expérimentés et de mieux connaître leur travail. C’est aussi l’occasion pour certains d’entre-eux de trouver dans leur projet, une nouvelle orientation. C’est aussi un moment convivial passé avec Christine, Jo, Mélusine, Samson, Laurence et Jean-Bernard. 

Merci aussi aux boeufs qui ont eu patience des maladresses de nos stagiaires.   

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