Étiquette : Bovin en solo
Blanc et Marel, les deux boeufs du domaine viticole Bordelais « Pape Clément », Pessac (33)
Château Pape Clément (33), Blanc et Marel travaillent en solo dans les vignes
Photos Tiffen Vital
Blanc et Marel, les deux boeufs acquis par le domaine « Château Pape Clément » sont au travail sur le domaine viticole.
Photo extraite du blog de Jean-Léo Dugast
Allez voir sur l’exceptionnel blog de Jean-Léo Dugast, « Percheron international », le reportage consacré aux boeufs de Château Pape Clément en cliquant ici.
Un second article nous présente aussi les bouviers de Pape Clément à voir en cliquant ici.
Cet article présente les deux boeufs achetés par le grand domaine viticole Bordelais pour travailler sur le domaine.
Voici des articles du blog de Bernard Magrez, propriétaire du domaine Pape Clément. Pour voir les voir http://www.bernard-magrez.com/fr/le-carnet/lart-du-vin/marel-et-blanque-nos-deux-travailleurs-gascons-de-la-vigne
Un attelage solo inconnu!!
Trouvé sur le net et malgré les contacts, nous n’avons pas d’informations sur cet attelage!!!
Le boeuf se nomme Claude et le bouvier Guy. Si vous en savez plus long, contactez-nous!
Voir l’article du Blog « Passion Irish Cob en France » en cliquant ici.
Formation à la traction bovine à Lantignié (69), encadrée par Philippe Kuhlmann
Les 25 et 26 Avril, se déroulait dans la région viticole du Beaujolais, à Lantignié dans le Rhône, une formation à la traction bovine en solo.
Le stage a eu lieu chez Christian Ducroux, viticulteur, qui utilise deux chevaux sur son exploitation et qui, après avoir déjà eu, voici quelques années, un boeuf Vosgien en solo dans ses vignes, remet à nouveau au travail Coquet, un boeuf Ferrandais.
La formation était organisée par Luc Bauer (06 77 77 40 99, luc-ardab@corabio.org) de l’ARDAB (cliquez ici pour en savoir plus).
Venus de la Loire, de l’Ardèche, du Rhône, de Haute-Saône, les six stagiaires, tous du milieu agricole (agriculteurs, viticulteurs, débardeurs, prestataires de services en traction animale), ont suivi pendant deux jours l’enseignement de Philippe Kuhlmann.
Certains ont déjà des bovins dressés ou en cours de dressage, d’autres, déjà utilisateurs de chevaux, ont le projet d’utiliser la traction bovine dans leurs activités respectives.
Les cours ont été théoriques et pratiques.
Du matériel à la prise en main des animaux, de l’attelage à un outil à la mise au brancard, en passant par le comportement des animaux et des bouviers, la sécurité, l’alimentation des animaux de traits, les deux journées ont permis d’aborder, de balayer et de pratiquer les bases de l’attelage bovin.
L’activité de dresseur de bovins et la longue expérience de Philippe Kuhlmann, qui travaille au quotidien avec ses boeufs sur les 35 hectares de prairies et les 20 hectares d’estives, ont été une mine de renseignements pour des stagiares très demandeurs d’informations.
En espérant que l’expérience se reproduise, les stagiaires sont repartis avec des connaissances et une nouvelle motivation pour leur projet.
Programme:Connaitre et utiliser le bœuf de trait.
- Objectif : Connaître l’animal : morphologie, physiologie, soins et alimentation. Connaître et maîtriser le harnachement : matériels et technique. Maîtriser les bases du menage du bœuf en attelage, labour, débardage…
- Programme : 25 et 26 avril 2013, deux journées de formation
- J1 : Connaître le bœuf de trait, le harnachement,les bases du ménage
- J2 : Mise en application avec un animal en carrière, puis mise en situation dans différents travaux agricoles :attelage, labour, débardage.
- Dates et heures : 25 et 26 avril 2013, 9h- 17h.
- Public ciblé : Agriculteurs désireux de connaître et utiliser le bœuf de trait.
- Intervenant : Philippe Kuhlmann, Eleveur- Dresseur, Intervenant
- Lieu : Lantignié (69)
- Contact : Luc BAUER, 06 77 77 40 99, luc-ardab@corabio.org
Jean-Michel Curien, La Bresse (88)
Photo Est Républicain
Jean-Michel Curien est un éleveur laitier de montagne. Sur les soixante-dix hectares de l’exploitation, il élève un troupeau composé d’une cinquantaine de têtes, dont vingt-trois vaches.
Il attelle une paire de boeufs Vosgiens. Pendant l’hiver, période de neige dans les Vosges, il propose des sorties en traîneau tracté par les boeufs en paire ou en solo.
Sinon il maintient le travail de ses animaux dressés, en sortant du bois pour lui. Il n’attelle jamais dans les manifestations.
photo Lorrainemag
photo site La Bresse station verte
Allez voir l’article de l’Est Républicain en cliquant ici.
Jean-Luc Guerringue, à Rantechaux (25)
Jean-Luc Guerringue présente lui-même son activité avec ses animaux.
« J’ai actuellement un boeuf vosgien en solo « Chao » et un jeune boeuf de 26 mois « Gamin », que j’attelle en solo et en paire avec Chao. J’ai commencé son dressage en début d’année.
J’ai également Hibou, un jeune boeuf de 9 mois qui sortira comme apprenti cette année. J’ai également deux chevaux Pinto que j’ai dressés à l’attelage. J’élève également pour ma consommation personnelle un boeuf.
Je précise qu’ils sont tous de race Vosgienne.
Je cultive un petit champ pour mes légumes (charrue et hersage avec mes boeufs). Je débarde mon affouage. Je sors dans quelques manifestations avec mes boeufs.
A la maison
Dans les fêtes locales
Je ne suis pas exploitant agricole. J’ai un parcours atypique: mon grand père maternel était un petit paysan Vosgien. Il a travaillé toute sa vie avec des boeufs. C’est lui qui m’a donné le virus: « la vrai vie » comme il disait. Je n’ai découvert le tracteur qu’à quinze ans.
J’ai commencé au lycée agricole de Dannemarie-sur-Crête en 1975 (je suis né en 1959) puis je suis parti en Espace Vert pépiniériste. Là, j’ai découvert le travail avec les chevaux comtois pour buter les arbres et arbustes.
J’ai un long parcours d’agent communal en tant que jardinier puis chef de service dans quatre villes différentes. Je suis aujourd’hui ingénieur au Conseil général du Doubs en tant que chef d’exploitation et adjoint au chef de parc routier du Doubs. J’ai toujours gardé les valeurs acquises chez mes grands-parents, je fais mon cochon chaque année. »
Visite de Philippe Kuhlmann
Maya Gascard, Montréal (89)
Chantier de bois chez André Kammerer à Breitenbach (67)
Joseph Durand, le Dresny en Loire Atlantique (44)
la paire de boeufs attelée au porte-outils fait maison
Jo et Christine nous présentent leur ferme.
Nous avons une petite ferme en polyculture-élevage.
Karine Huguenot à Lusse dans les Vosges (88)
Karine Huguenot , par ce petit texte, nous présente sont exploitation et sa démarche. Elle utilise un boeuf Vosgien en solo.
« Je suis à la tête d’une petite exploitation de montagne en légumes de saison et en quasi-autonomie. Les terrains y sont très pentus et donc difficiles à travailler. De nombreuses parcelles auparavant cultivées sont devenues des friches depuis l’arrivée des tracteurs. Le seul moyen pour moi si je souhaitais travailler les terrains qui m’entourent était la traction animale. J’ai tenté de me familiariser avec les chevaux de trait, l’âne… mais la découverte du boeuf l’a emporté : l’approche de l’animal fut plus facile, le contact meilleur, c’est un animal calme, plus lent et qui correspond mieux à mes attentes. L’aspect financier n’a pas été négligeable non plus car entre l’achat de l’animal lui-même et le matériel qui sert à atteler, on peut diviser le prix par dix par rapport à l’achat d’un cheval de trait et son harnachement. Je travaille avec un seul boeuf, il a trois ans, il effectue du travail du sol, le débardage, la conduite de fumier sur les parcelles et tous les petits travaux qui ne sont pas possibles à bras d’homme. Les sols sont respectés, la structure et la fertilité en sont améliorées : pas de tassements et un enrichissement de ceux-ci par le fumier. Et point non négligeable : le rapport avec l’animal. Il existe une relation avec votre animal qui ne sera jamais celle que vous avez avec votre tracteur ! Et puis le carburant c’est le foin ! Entre les problèmes de pollution, d’énergie, de finances que la société actuelle (que l’on appelle « moderne ») nous fait vivre, cette alternative est à mon sens le passage obligé pour l’avenir d’une agriculture respectueuse et vivrière. Car travailler avec un boeuf est loin d’être une démarche passéiste même si quelques organisateurs de manifestations aiment nous solliciter pour mettre en valeur l’agriculture d’autrefois. Le seul hic aujourd’hui est que les institutions en place vous aident à financer de gros tracteurs et du matériel démesuré mais ne vous aident pas dans ce genre de projet, mais en cherchant un peu, quelques papys ont encore au fond de leur grange de quoi assouvir la passion des nouveaux(elles) bouvier(e)s ! »
Karine huguenot fait également un accueil à la ferme en gîte rural.






















































