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Fête à Morel, chez Maryse et Michel Berne, bovins de travail et savoir-faire agricole, 5 mai 2019, Bourg-Argental (42)

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Maryse et Michel Berne à Bourg-Argental travaillent sur une petite ferme de montagne en traction animale bovine.

Le 5 mai 2019, ils organisent un après-midi dans leur ferme avec différentes animations autour du milieu agricole traditionnel, cerclage de roues agricoles en bois, taille de joug, fabrication de coussins d’attelage en paille et de vire-mouches. Il y aura aussi des démonstrations de matériel autour du bois (scie mobile, fendeuse, broyeur) et la présence d’une auteure de romans du terroir. D’autres animations sont à confirmer.

Vous pourrez bien sûr visiter le très beau musée agricole « La ferme à l’ancienne », qu’ils ont constitué au fil des années. Venez rencontrer Maryse et Michel qui vous parleront avec enthousiasme de leur métier, du travail avec les animaux et de leurs passions.

Renseignements:

Maryse et Michel Berne, Morel 42220 Bourg Argental,

04 77 39 60 75

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Rencontres des bouviers en Alsace, Du 30 mai 2019 au 02 juin 2019, Ungersheim (68)

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Travailler réellement avec des bœufs au XXIème siècle.

Comme chaque année depuis 14 ans, sous la houlette de Philippe Kuhlmann, tous les bouviers, dresseurs et meneurs de bovins, passionnés et acteurs, néophytes amateurs, professionnels ou simples curieux du milieu de la traction bovine, sont invités à participer à ces rencontres.

Ce rassemblement est l’occasion d’échanger et de partager autour des techniques et des savoir-faire de l’attelage bovin.

La rencontre se déroulera sur 4 jours, dont trois jours à l’Ecomusée d’Alsace et un jour chez Philippe Kuhlmann à Soultzeren.

  • Le jeudi 30 Mai, Philippe Kuhlmann assurera une initiation à la ferrure bovine.
  • La journée de vendredi 31 Mai, l’ensemble des participants se déplaceront sur la ferme de Philippe Kuhlmann pour une journée technique où de nombreuses paires de bovins seront à disposition pour différentes utilisations et démonstrations.

« Le travail agricole des bouviers en conditions réelles » en sera le thème avec en particulier la présentation d’un avant-train polyvalent avec freins et relevage,  permettant de tracter divers outils de montagne.

Pour la journée du Vendredi uniquement: 9h30-10h: accueil des participants à GESELLENMATT, CHEMIN DU LONDENBACH 68140 SOULTZEREN 

(merci de laisser les voitures sur le parking fléché)

Le repas de midi sera pris en commun, chacun apportant de quoi garnir la table et partager!

  • Samedi 1 Juin et dimanche 2 Juin, le matin, seront organisées des causeries sur le thème des rencontres « Travailler réellement avec des bœufs au XXIème siècle ».

Elles permettront de voir pourquoi et comment aujourd’hui il est toujours possible d’utiliser la traction bovine dans une économie agricole durable. Ce sera aussi l’occasion pour Philippe de présenter quelques exemplaires de son manuel complet sur l’attelage des bovins.

Les après-midi à l’écomusée, il y aura une présentation d’attelages bovins sur « la place des charpentiers » puis du travail dans les champs avec les animaux.

Important inscription:

Pour une question pratique et quelque soit leur niveau d’implication aux rencontres, les personnes qui désirent y assister sont invités à contacter dès que possible Thomas Lippolis. 

Pour le logement, le rez de chaussée de Hésingue pourra accueillir 11 bouviers (3+3+3+2) maximum. Une contribution de 10 € par personne sera demandée pour l’eau, l’électricité et l’entretien des chambres.

Par ailleurs chaque personne devra apporter un drap housse, une taie d’oreiller et un sac de couchage. 

Inscrivez vous vite!!

Thomas.Lippolis@ecomusee.alsace

Voir aussi en cliquant ici.

Programme officiel:

Savoir-faire anciens, innovations et artisanat sont le socle sur lequel nous bâtissons de nouvelles perspectives concrètes et opérationnelles pour la traction animale bovine au XXIème siècle.

La rencontre des bouviers se déroule sur une période de 4 jours (3 à l’Ecomusée d’Alsace et 1 chez Philippe Kuhlmann) et a pour ambition de s’inscrire comme un événement majeur au sein de l’univers des bouviers, d’autant plus que le centre de formation de l’Ecomusée d’Alsace organise régulièrement des stages de traction animale bovine.

Jeudi 30 mai.

La journée est axée sur le pied des bovins et le ferrage.

  • 10h-12h : accueil des participants, en interface avec les visiteurs (place des charpentiers).
  • 13h30-15h30 : initiation à la pédicure et à la ferrure bovine par Philippe Kuhlmann (forge).
  • 15h30-17h30 : transmission de savoir-faire autour du transport d’une grume avec triqueballe et porte-grume.
  • 16h-16h30 : traite dans le cadre de la médiation Bêtes à cornes (ferme de Sternenberg).
  • 16h30-17h : transformation paysanne du lait dans le cadre de la médiation Lorsque le lait se transforme (maison des goûts et des couleurs).

Vendredi 31 mai.

Journée technique de travail agricole des bovins à la ferme de Philippe Kuhlmann, à Soultzeren (Chemin du Londenbach, merci de laisser les voitures sur le parking fléché).

Le travail agricole des bouviers en conditions réelles en sera le thème avec en particulier la présentation d’un     avant-train polyvalent avec freins et relevage, permettant de tracter divers outils de montagne.

Le repas de midi sera pris en commun, chacun apportant de quoi garnir la table et partager.

L’accueil des participants se fera à 9h30-10h.

 

Samedi 1 juin.

La journée de samedi est axée sur le travail agricole des bovins et le contact avec les visiteurs, avec échanges et démonstrations.

  • 10h-12h : accueil des participants et causerie sur le thème Travailler réellement avec des bœufs au XXIème siècle, en interface des visiteurs (place des charpentiers) et avec une vingtaine d’exemplaires du Manuel complet sur l’attelage des bovins de Philippe Kulhmann.
  • 14h-14h30 : présentation d’un maximum d’attelages sur la place des charpentiers.
  • 14h30-16h30 : utilisation de la force bovine dans les champs (terroir de l’Ecomusée d’Alsace).
  • 16h30-17h30 : démonstration de transport de bois avec les bœufs (chargement de la grume depuis la chappelle).
  • 17h : fin de journée conviviale et bucolique à l’Ecomusée d’Alsace qui fêtera son 10 000 000ème visiteur. A cette occasion, à 18h, une grume sera transportée par les bouviers à la scierie, où les vannes seront ouvertes.

Dimanche 2 juin.

La journée de dimanche est axée sur le travail agricole des bovins et le contact avec les visiteurs, avec échanges et démonstrations.

  • 10h-12h : accueil des participants et causerie sur le thème Travailler réellement avec des bœufs au XXIème siècle, en interface des visiteurs (place des charpentiers) et en présence de Denis Leroy, directeur de l’Ecomusée d’Alsace, et avec quelques exemplaires du Manuel complet sur l’attelage des bovins de Philippe Kuhlmann.
  • 14h-14h30 : présence d’un maximum d’attelages sur la place des charpentiers.
  • 14h30-17h : utilisation de la force bovine dans les champs (terroir de l’Ecomusée d’Alsace).

Par ailleurs, à la maison des goûts et des couleurs, se tiendra aussi un atelier coloriage (Colorie ta vache), qui sera l’occasion d’une médiation en continu sur la race vosgienne…

Et le jeudi, il y aura un atelier participatif de confection d’un modèle de coussin frontal en paille tressée pour les bœufs animé par Véronique Nioulou (ces coussins servent à la fois de protection et d’ornement) dans la cour de Muespach de 14h à 16 ; par ailleurs, Véronique Nioulou réalisera, en parallèle, un grand coussin frontal. Cet atelier est destiné aux visiteurs âgés d’au moins 10-12 ans et permet de réaliser en quelques minutes ces coussins frontaux ainsi que des vire-mouches en ficelles.

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Débardage et dressage de boeufs chez Philippe Kuhlmann, Soultzeren (68) en février 2019

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Philippe Kuhlmann agriculteur de montagne à Soultzeren dans la haute vallée de Münster travaille uniquement avec des boeufs sur sa ferme depuis plus de 40 ans. 
Il dresse plusieurs paires de boeufs au travail par an. 
C’est entre autre en sortant du bois qu’il dresse ses animaux. 
Nous le voyons ici sortir du bois de chauffage en bordure de rivière avec, au joug Vosgien double, un boeuf déjà aguerri et un second qui débute.

Une grume c’est coincée entre deux pierres et il a fallut s’y reprendre en plusieurs fois pour l’extraire. Le plus jeune des boeufs ne tirant pas encore bien, la tâche c’est avérée moins facile.

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Labour avec un attelage bovin de Michel et Maryse Berne à l’écomusée des Monts du Forez d’Usson en Forez en septembre 2018

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Un des attelages de bovin de Maryse et Michel Berne était en démonstration à l’occasion des Journées du Patrimoine le 16 Septembre 2018.

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Jerry, le boeuf Ferrandais et Edelweiss la vache Villarde ont labouré et hersé une toute petite parcelle à l’intérieur de l’écomusée.

Le travail n’était pas très facile du fait d’un sol de très faible profondeur, très sec et durci par la sécheresse de l’été. L’exiguïté de l’endroit ne favorisait pas non plus un travail sur la longueur des deux bovins.

Cependant, un public attentif est passé régulièrement au cours de l’après-midi, engageant souvent la conversation pour en savoir plus long sur l’attelage et la pratique de Michel et Maryse.

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Fabrication de « Frindes », filet vire-mouches pour les bovins d’attelage en Bresse, Curciat-Dongalon (01)

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L’utilisation du joug de cornes pour l’attelage des bovins bride les mouvements de tête des animaux. Ceux-ci, en période estivale, ne peuvent donc pas remuer la tête pour chasser les mouches qui les importunent en particulier aux yeux. La situation peut mettre les animaux dans un état d’énervement qui ne contribue pas à un travail efficace et serein.

L’utilisation de « filets » en frange de cuir ou textile, pendus à la tête des animaux permet de palier à ce problème.

Nous avons été collecter en 2018 Monsieur Robert Canard, l’une des dernières personnes qui connaît la technique traditionnelle de fabrication de « frindes » en chanvre textile, un modèle typique de filet vire-mouches réalisé à proximité de Curciat-Dongalon en Bresse (01).

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Laurent Janaudy avec sa paire de vache Aubrac équipées de frindes (2010)

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Etoupe de chanvre textile

Hormis l’apprentissage en direct et la pratique avec les informateurs, la vidéo est la meilleure des solutions pour transmettre un geste, un savoir-faire.

Réalisation en vidéo:

Partie 1

Partie 2

Cette fabrication a la particularité d’être réalisée en toronnant à deux brins les fibres de chanvre à partir des fibres brutes légèrement peignées et en réalisant en même temps le tressage des frindes.

Cette technique qui transforme directement de la fibre brute en un objet fini et fonctionnelle est difficilement compréhensible si on ne la voit pas se réaliser du début à la fin. Ce type de réalisation de toronnage/tressage simultané, est l’une des premières techniques « textile » utilisée par l’homme dès la préhistoire.

 schéma toronnage

La réalisation:

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1.Première boucle.

Un brin long est d’abord réalisé puis est bouclé à une extrémité.

La boucle va servir à tenir les torons suivants qui vont être réalisés pour former les franges pendantes du vire-mouche. Le brin long de cette boucle sera un des deux liens qui tiendra le vire-mouche sur la tête des bêtes.

2. Premiers brins longs.

Ensuite on monte des brins longs sur la boucle du premier brin. 

Après la pose du premier brin sur la boucle, les brins suivants sont mariés en une trame autour des brins réalisés précédemment, formant ainsi une bande tressée en haut de la pièce, avec les brins libres et pendants en dessous d’une longueur de trente trois centimètres, faisant leur office de vire-mouches.

Monsieur Canard dispose ordinairement dix brins sur la boucle initiale

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Début de Frinde en raphia de couleur pour voir comment s’organisent les brins pendants. Il n’y a ici que neuf brins mis en place

3. Montage de brins longs pour obtenir la longueur souhaitée.

Lorsque les dix brins sont tous en place sur la boucle de départ, la longueur de la frinde n’est pas suffisante. Pour continuer à créer des brins pendants et donc augmenter la longueur, au lieu de partir de la boucle de départ, on repart à tresser à partir du premier brin pendant (brin numéro 1 sur la photo ci dessus) et on tresse jusqu’à obtenir au bout, un nouveau brin pendant.

Puis on repart du second brin pendant, et ainsi de suite, en décalant d’un brin à chaque fois, jusqu’à obtenir une bande en haut de soixante centimètres de long.

Le dernier brin long réalisé sera l’un des deux brins qui servira à faire la boucle finale et le brin long de fixation sur les bêtes. Il n’est donc pas nécessaire de le faire aussi long en bout (juste de quoi former la moitié de la boucle finale).

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4.La finition.

La bande supérieure a alors un vide en son bout, de la forme d’un triangle. Il faut donc combler le triangle dessiné pour obtenir une bande supérieure de la forme d’un rectangle, en tressant au départ du dernier brin pendant réalisé. On réalise des aller-retour en décalant à chaque fois, en bas, d’un départ de brin.

5. La boucle finale.

On réalise pour finir avec l’extrémité du toron de remplissage, une boucle à l’inverse de la première boucle de montage, en la mariant avec le dernier brin pendant réalisé.

Une fois mariés, ces deux brins n’en forment plus qu’un seul,  qui fera office du second brin d’attache sur la tête des bovins.

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Robert Canard et Véronique Nioulou en apprentissage

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Frinde complète réalisée par Robert Canard

Vous pouvez aussi nous contacter sur l’adresse du blog pour des compléments d’informations.

Merci à Monsieur Robert Canard pour nous avoir transmis ce savoir-faire. Sa gentillesse et son humour nous ont fait passer une journée des plus agréables.

Merci à Monsieur et Madame Gérard et Colette Basset pour leur accueil, leur gentillesse et pour avoir permis la rencontre avec Monsieur Canard.

Véronique et Michel Nioulou

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Formation à la traction animale Bovine du 11 au 15 mars 2019, Ungersheim (68)

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 La quatrième formation à la traction bovine animée par Philippe Kuhlmann se déroulera dans le cadre de l’Ecomusée d’Alsace, du 11 au 15 mars 2019.

Il reste encore quelques places.

Une partie de la formation se déroulera sur la ferme de Philippe Kuhlmann permettant aussi d’aborder le travail avec plusieurs paires de boeufs à un stade de dressage différent.

Une approche du parage et ferrage des bovins sera aussi abordée.

Vous pouvez vous inscrire en téléchargeant le document ci-dessous:

fichier pdf formation traction animale bovine mars 2019

Contact: Hélène Strammiello

tel: 03 89 74 44 71 et 06 72 97 59 30

mail: helene.strammiello@ecomusee.alsace

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Traction animale bovine, équine et asine au Mexique, recherche de financement pour un projet de développement PROMMATA

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Pascal Durand est le fils de Jo Durand, agriculteur en traction animale bovine en Loire-Atlantique (Cliquez ici pour voir).
Il travaille sur le projet de développement de Kassines (Cliquez ici pour voir) et d’améliorer les pratiques agricoles. L’utilisation des animaux de trait y est très fréquente avec boeufs, chevaux légers et ânes.
Sur le plan pratique de la mise en place du projet, les choses se présentent bien, mais il nécessite des financements.
Pascal nous communique le lien d’un crowdfunding lancé par Prommata (Cliquez ici pour voir) (et ici) pour financer une opération au Mexique.
Pour participer au financement de l’opération:
Retrouvez ici le lien du crowdfunding.
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Le ferrage des bovins, formation chez Philippe Kuhlmann en janvier 2019, par Gaëtan Dübler, Soultzeren (68)

Attention trigger warning : sang, coupe d’un onglon

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Gaëtan Dübler (Cliquez ici pour voir) nous propose un article suite à une formation de ferrage des bovins qu’il a effectué chez Philippe Kuhlmann (Cliquez ici pour voir).

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Cours sur le ferrage du 21 au 23 janvier 2019.

Avec mon boeuf Léo, je transporte et je vends de la bière artisanale dans des marchés, foires et événements (Cliquez ici pour voir).

Léo a marché pieds nus ou avec des hyppo-sandales qui m’ont été fournies par Mélanie Engeler, la spécialiste de ces protections en Suisse via la compagnie qu’elle a fondeé,  BitsnbootsGmbH   (Cliquez ici pour voir).

Ces derniers temps les onglons de Léo ont commencé à se raccourcir. Comme il y a longtemps qu’il n’a pas porté de chaussures, il ne donne plus le pied derrière. Il faut donc le ferrer. Etant donné que je devrai le faire régulièrement, il a été décidé avec Philippe Kuhlmann, qui a suivi mon projet dès sa genèse et m’a conseillé, de m’apprendre à réaliser cette opération moi-même.

D’abord nous nous sommes intéressés à l’anatomie du pied en en coupant un provenant d’une boucherie.

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Coupe de la partie abaxiale de l’onglon. Postérieurement aux phalanges, on observe les tendons fléchisseurs puis les coussinets plantaires. Au-dessous se trouve la sole, et devant, la muraille

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Vue montrant le positionnement des clous dans la paroi.

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Coupe frontale présentant la muraille, la sole, ainsi que le tissu podophylleux.

Notre attention s’est alors portée sur les clous.

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La partie distale du corps est taillée afin d’amener le clou à ressortir de l’onglon lorsqu’elle est positionnée à l’intérieur. Suivant l’endroit, il est nécessaire d’introduire un angle dans le clou avec le marteau avant de le rentrer afin de s’assurer qu’il va suivre le bon chemin.

Fers

Puis il m’a appris à sélectionner les fers en fonction de leur taille et de leur forme.

Une fois la broche enfoncée, il reste à la couper avec la tricoise à talon. Ensuite, une encoche doit être taillée dans la corne avec un ciseau, puis le clou est retourné à l’intérieur à l’aide de la pince et du brochoir afin qu’il ne dépasse pas.

On en vient ensuite à  la façon d’enlever un fer. A l’aide d’un rogne-pied et du brochoir, on réalise un jeu au niveau des clous qui permet de les extraire avec la tricoise.

Après la théorie, il a été temps de passer à la pratique et je me suis entraîné à réaliser ces travaux sur des jambes provenant d’animaux tués.

La question du parage avec une rénette, une lime-râpe, le rogne-pied et le marteau a ensuite été abordée.

In fine, nous avons choisi des fers pour Léo à partir des empreintes que j’avais amenées.

Parallèlement à ceci, nous avons réalisé du débardage avec ses bœufs, fendu et rangé du bois, et transporté une balle ronde avec le Ramé.

Au-delà du savoir-faire remarquable de Philippe, ce qui est fascinant chez lui est sa capacité de refuser tout conformisme, de questionner les axiomes du capitalisme, de concevoir sa vie de façon complètement originale. C’est certainement là ultimement que réside la liberté et il a su investir cet espace de façon exceptionnelle. C’est un enseignement que je garde précieusement dans un monde de plus en plus dysfonctionnel où résister devient plus nécessaire que jamais.

Un grand merci à Philippe et Anne-Catherine pour m’avoir accueilli une nouvelle fois sur leur propriété et les efforts qu’ils ont faits pour m’aider.

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En 2016, Gaëtan Dübler et son boeuf Léo alors qu’il portait des hyppo-sandales

Hélène et Amaury Beaudoin et Sophie Lambertyn, VILLERS SUR AUCHY (60)

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Amaury et Hélène Beaudoin sont paysans bio laitiers sur une grosse structure (Cliquez ici pour voir).

Ils nous ont contactés pour quelques renseignements sur l’attelage, le dressage des bovins et le matériel. Ils sont très motivés et engagés dans leur projet.

C’est après avoir vu des scènes d’attelages de bovins dans le film « Les gardiennes » de Xavier Beauvois avec Nathalie Baye, Laura Smet, qu’ils ont eu envie de dresser des bovins.

Leur but est de pouvoir les amener au travail en retrouvant les gestes des anciens, d’avoir une expérience différente avec les animaux de celle qu’ils ont dans leur quotidien de producteur de lait.

C’est sans prétention ni objectif d’une utilisation professionnelle qu’ils ont commencé le travail avec une amie, Sophie Lambertyn.

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Ils ont décidé de dresser deux jeunes génisses pour travailler au collier. Elles sont croisées Holstein par la mère et Limousin par le père. Mésange a une robe noire et Morphée est de couleur acajou.

Le début de la sociabilisation et du dressage se passe bien. La détermination et l’enthousiasme des protagonistes est complète. Nous suivrons ce projet avec intérêt.

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Alex et Vanessa Gaubicher, Attelage mixte bovin/équin

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Voici un petit texte que nous ont communiqué Alex et Vanessa lors de leur passage en Bourgogne près de chez moi et avec qui j’ai été mis en contact par Laurent Billoux qui les a croisés par hasard sur la route près de Charolles grâce à la chance des rencontres imprévues!!!

Nous essayerons de suivre leur périple et leur expérience de vie.

Michel Nioulou

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« Pour la petite histoire, nous avions une ferme dans le Jura à Moirans-en-Montagne et, par un jour de printemps, nous avons décidé d’arrêter car nos enfants nous demandaient du temps à leur consacrer.

Nous avons donc réalisé un vieux rêve de voyage au rythme du pas de l’animal. Nous avons choisi de partir avec une vache que nous avions gardée pour le lait , le fromage et le beurre.

Du coup, au fil des préparatifs, nous nous sommes dit qu’elle pouvait aider une jument pour tracter plutôt que d’être attachée derrière ou à côté. Nous avons utilisé notre peu de connaissance en dressage avec les chevaux pour dresser la vache et sa génisse de 18 mois, au départ avec un pneu de tracteur en solo puis en paire avec notre percheronne et notre comtoise.

Après avoir passé l’été au dressage, nous sommes partis depuis le 16 octobre 2018 sans la génisse pour plus de simplicité. Nous nous sommes dirigés vers le marais Poitevin puis la Dordogne etc…Nous avons avancé au gré de nos envies et des rencontres que nous faisions  sur la route. 

Notre vache » Imotep  »  – c’est son p’tit nom – est un croisement  de Brune des Alpes et de Simmental.

Concernant le ferrage, nous avons opté pour le pied nu, avec des hippo-sandales. Même pour la vache, cela fonctionne très bien. »

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