1 10 11 12 14

Etude sur la traction bovine, ADEME Limousin, Mai 2013

phku13

Philippe Kuhlmann

L’ADEME en Limousin (cliquez ici pour voir) intervient sur tout le territoire régional et décline son action en partenariat avec le Conseil Régional et les Conseils Généraux.

Son soutien vise à favoriser particulièrement les démarches des exploitants agricoles répondant aux défis actuels en matière de lutte contre le changement climatique et de prévention des déchets notamment.

Elle a fait réaliser en 2013 une étude par le FR CIVAM Limousin, pour établir un argumentaire énergétique, économique et environnemental, sur la traction bovine dans les activités agricoles françaises.

Nous avions été contactés par la réalisatrice de l’étude, Betty Marin, pour l’orienter dans ses recherches.

L’étude comporte trois volets:

  – 1: Synthèse des études existantes sur la traction bovine

  – 2: Recommandations sur la prise en main des animaux

  – 3: Proposition d’une comparaison chiffrée

Cliquez sur le lien suivant pour voir le rapport:

fichier pdf  adem limousin rapport_Traction_Animale_FRCivam_Mai_2013

Attention deux erreurs se sont glissées dans l’étude (précisions apportées par Solène Gaudin et Emmanuel Fleurentdidier): 

1- concernant les données sur la fenaison au tracteur, il faut lire  « /jour » au lieu de « / heure » ( 2 ha/jour)

2- pour la reprise de labour, il faut lire « / jour » au lieu de « /heure » (0,5 ha/jour).

 

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Philippe Kuhlmann lors de la journée technique chez lui à l’occasion des rencontres de bouviers à L’Ecomusée d’Alsace (Photo André Kammerer).

phku15

homesteader 2ok

Photo Solène Gaudin

Atelier Sellerie JEAN-CLAUDE MANN, harnachements pour bovins, colliers d’attelage, coussins, Muhlbach-sur-Munster (68)

mann jean claude 1 ok

Photo extraite du site « La route du fromage », Münster (cliquez ici pour voir)

En Alsace, à Muhlbach-sur-Munster (68), Jean-Claude Mann, sellier, fabrique et répare tous les harnachements. Il vous propose aussi des cloches de vaches et leurs colliers.

Il fabrique des colliers et des coussins d’attelage pour bovins, sangles et tous cuirs nécessaires à l’attelage.

Cliquez ici pour voir un article sur lui.

Contacts: Téléphone: 03.89.77.64.50 Mail: mann.jeanclaude@hotmail.fr

Chapeau de tête fait en feutre , rembourrage ouate + tissu,  prototype mis au point avec Philippe Kuhlmann

Possibilité de faire la même chose en cuir et crin. On peut y voir le chapeau ainsi que les courroies.

mann jean claude 2 ok

mann jean claude 3 ok

mann jean claude 5 ok

Collier d’attelage pour bœuf.

mann jean claude 7 ok

mann jean claude 8 ok

La ferrure du boeuf, Emile Thierry, 1904, Journal d’agriculture pratique, Tome 1

Merci à Laurent Avon de nous avoir communiqué ce document de 1904 extrait du « Journal d’Agriculture Pratique » consacré la ferrure des boeufs.

Téléchargez le PDFfichier pdfen cliquant ici.

 

Ferrure du boeuf 1 ok

Ferrure du boeuf 2 ok

Ferrure du boeuf 3 ok

« Revue d’Ethnozootechnie » et les boeufs de travail

La « Revue d’Ethnozootechnie », Patrimoines et Savoirs en Elevage, propose deux numéros consacrés aux bovins de travail

N°60 – Les boeufs au travail

Paru le 17/10/1997 
144 pages 

Sommaire

(144 pages) 
J.M. DUPLAN : Introduction – F. RINIERI-VILLAIN : Attelages de la vallée des Merveilles – F. SIDI MAMMAR : Le statut des boeufs dans les Alpes valaisiennes (Suisse). Réflexions anthropologiques à propos de la castration – M. PRIVAL : Le débardage à traction bovine dans les Bois Noirs (Puy de Dôme) – E. MONPIED : Les boeufs au travail : noms et nombre – L. REVELEAU : Les bovins de travail en Vendée du 19ème siècle aux années 50 – C. HONGROIS : Jouques de Vendée – F. SPINDLER : La répartition géographique en France des bovins utilisés pour la traction et son évolution jusqu’à la dernière guerre – E. MEININGER : Les bovins laboureurs à Cotacachi (Andes septentrionnales de l’Equateur) – F. VERSINI : De la compétition des boeufs-tirants et des charretiers en Guadeloupe – C. GRIFFIN-KREMER : Pourquoi et comment tourner à droite ? Labourer deisal avec des Boeufs – M. BARBOF : Jougs sculptés du Minho et du Douro littoral – E. VALL : La traction bovine en Afrique centrale soudano-sahélienne (Cameroun, Tchad et Centrafrique). 
HOMMAGE A FRANCOIS JUSTON 
N. BOCHET : Présentation des nouvelles contributions – F. JUSTON :A la recherche des attelages bovins à grand effectif. Réflexions d’un bouvier de France sur la Carrese de San Martino. Talents, tournage et poudre aux yeux – M. DES COLOMBIERS : Note sur le meilleur mode d’attelage des boeufs et des vaches (Reproduction d’une publication de 1841). Commentaires de F. JUSTON.

N°32 – Les bovins

Paru le 24/03/1983 
202 pages 

Ce document est aussi consultable directement sur le net en cliquant ici

Sommaire

(202 pages) 
J. M. DUPLAN : Présentation – F. POPLIN : Paléontologie des bovinae et origine des bovins domestiques – A. MUZZOLINI : La préhistoire du boeuf dans le nord de l’Afrique durant l’holocène – L. BODSON : Aperçu de l’élevage bovin dans l’Antiquité – J. M. DUPLAN : Le vocabulaire de l’élevage bovin dans les langues indo-européennes – J. J. LAUVERGNE : Les robes des bovins domestiques et leur formule génétique – C. MECHIN : Ethnologie d’une société forestière : le boeuf d’attelage dans la vallée de la Plaine (Vosges) – R. LAURANS : Les bovins et les transports routiers – N. BOCHET : Le comportement des bovins, savoirs traditionnels et acquis scientifiques – B. DENIS : Parenté et filiation des races bovines françaises actuelles vues par les auteurs anciens – M. THERET : L’introduction des races bovines britanniques dans le cheptel bovin français et ses conséquences – L. AVON : La conservation des ressources génétiques bovines en France : les causes d’amoindrissement – J. BOUGLER : Organisation actuelle des races bovines françaises – J. M. DUPLAN : Interventions et compléments.

Le débardage dans les bois noirs (Puy de Dôme), par Marc Prival

Article de Marc Prival, extrait de la Revue d’Ethnozootechnie n°60 « Les boeufs au travail » du 17/10/1997, parmi de nombreux autres articles sur le sujet.

Merci à Laurent Avon pour sa communication.

Cliquez ici  pour se procurer le numéro complet consacré aux boeufs de travail.

fichier pdf Cliquez ici pour voir l’article en PDF

prival le débardage dans les bois noirs 1 ok

prival le débardage dans les bois noirs 2 ok

prival le débardage dans les bois noirs 3 ok

prival le débardage dans les bois noirs 4 ok

prival le débardage dans les bois noirs 5 ok

prival le débardage dans les bois noirs 6 ok

prival le débardage dans les bois noirs 7 ok

prival le débardage dans les bois noirs 8 ok

Plans du travail à ferrer les boeufs de la maison Dubuisson, à Saint-Bonnet-de-Joux (71)

travail dubuisson 2 ok

Toutes photos Joanny Nioulou

Peu de travails à ferrer restent en place en Charollais et en Brionnais, deux régions d’élevage de Saône-et-Loire, où les attelages bovins furent légion.

Celui de la forge Dubuisson, maréchal-ferrant à Saint-Bonnet-de-Joux, trône dans la cour de la forge, au bourg depuis des décennies. Il a servi, voici encore peu d’années, au parage et/ou au ferrage orthopédique de bovins des alentours.

Ce doit être l’un des derniers, sinon le dernier de la région.

travail dubuisson photo famille 19 ok

Photo de famille Dubuisson (merci à André Dubuisson)

Il reste une pièce unique d’un patrimoine du Charollais-Brionnais, où les attelages de bovins sont restés très majoritaires jusqu’entre les deux guerres et ont perduré jusque dans les années 1960.

Les toutes dernières paires, à Bois-Sainte-Marie (canton de la Clayette), ont travaillé jusqu’au début des années 1980.

Ce travail à ferrer mérite une préservation au vu de sa rareté et de l’importance qu’ont eu les attelages de bovins dans l’histoire de la région.

Voici les plans et des photos de ce travail. (cliquez sur les photos pour les agrandir)

plan 2 ok ok

plan 3 ok ok

plan 1 ok ok

Vous pouvez télécharger les plans papiers pour les imprimer, si vous le souhaitez.fichier pdf en cliquant ici.

Le travail est couvert et reste donc en bon état. Seules, les sangles de levage ne sont plus présentes en place. 

travail dubuisson 1 ok

travail dubuisson 4 ok

travail dubuisson 6 ok

travail dubuisson 9 ok

travail dubuisson 7 ok

travail dubuisson 8 ok

travail dubuisson 12 ok

travail dubuisson 13 ok

travail dubuisson 3 ok

travail dubuisson 15 ok

travail dubuisson 16 ok

travail dubuisson 11 ok

travail dubuisson 17 ok

travail dubuisson 18 ok

Merci à la famille Dubuisson et à Michel Bouillot pour leur collaboration et leur aide.

Joël Frappier St Denis La Chevasse (85)

Joël Frappier était éleveur de vaches allaitantes sur 36 hectares. Bien qu’ayant acheté un tracteur, il a toujours travaillé en traction animale pour la plupart de ses travaux.

Il a toujours dressé des boeufs (Charollais, Maine-Anjou, Parthenay, Maraichin, Bazadais..) et des chevaux.

Il a eu sur l’exploitation, jusqu’à 4 paires de boeufs et 5 juments. Né avant guerre, il estime avoir dressé au moins 150 paires de boeufs dans sa vie.

Actuellement à la retraite, il exploite encore quelques hectares avec sa paire de boeufs Parthenay. Dès cet hiver 2013/2014, il entame le dressage d’une seconde paire de boeufs Parthenay et forme aussi un voisin au dressage et à la conduite des boeufs d’attelage.

Parallèlement à son activité d’exploitant agricole, il a toujours été très demandé pour participer à de nombreuses manifestations d’attelage et de fête locales, depuis plus de vingt ans.

Le chaussage d’automne…, avec les boeufs, au Chateau pape-Clément à Pessac (33), par Tifenn Vital

mlb4ok

Tifenn au salon de Montmorillon 2013 (Photo L. et A. Bernard)

Merci à Tifenn Vital, bouvière au domaine Château pape-Clément, de nous communiquer un texte sur les travaux d’automne dans les vignes du château.

« Au château Pape clément, alors que les vendanges touchaient à leur fin début octobre, les chevaux et les bœufs ont repris leurs quartiers dans l’enceinte du château. Au programme : chaussage des vignes !

chaussage pape clément tifenn 12 2013 1 ok

Apres deux mois de vacances, Blanc et Marrel les Gascons, ont dû rapidement se remettre au travail avec notre participation au salon de la traction animale pour quelques démonstrations simples de la nonchalance avec laquelle ils tirent la griffe ! Clic clac quelques photos et de belles rencontres avec d’autres bouviers, puis il fut temps de s’atteler aux 30 hectares du domaine.

chaussage pape clément tifenn 12 2013 3 ok

chaussage pape clément tifenn 12 2013 4 okDevant le travail intensif, les boeufs sont maintenant ferrés régulièrement au domaine.

Charrues potelières, adaptation de disques pour découper proprement la bande enherbée… C’est maintenant aux animaux d’adopter un rythme suffisamment lent pour permettre à la terre de se retourner en limitant les projections et…sans arracher de pieds !

jld1ok

Tifenn au chateu Pape Clément (photo Jean-Léo Dugast)

Tant qu’ils n’eurent pas bien compris l’objectif des opérations, nos bœufs marchèrent un peu vite malgré nos « dolçament , dolçament » et légères pressions sur les guides afin de leur soumettre nos intentions… Et quand ils en avaient assez, ils n’hésitaient pas à serrer la vigne du mauvais côté en nous guettant d’un œil pour pouvoir ce que nous pouvions faire… bizarrement, lorsque nous nous munissions d’un aiguillon, serrer à droite ou à gauche n’est plus sujet à discussion ! Cependant il n’est pas toujours aisé de tenir une charrue dans l’argile en plus du bâton… Alors pour la prochaine saison, nous allons souder des portes aiguillons sur nos outils ! Et espérer qu’à force de kilomètres, nos deux amis cessent de nous tester régulièrement !

Cependant nous sommes satisfaits de leurs progrès et ils ont bien pris leur part de travail sur les 30 hectares de vignes que nous avons chaussés cet automne ! D’autant plus que nos bœufs ressortent de la saison en belle forme aussi grâce au maréchal-ferrant qui s’est occupé de les ferrer au château à l’aide d’un travail mobile, et d’une séance d’ostéopathie qui leur a débloqué quelques côtes et tensions ! Marrel avait notamment des cervicales bloquées et son port de tête s’est nettement relevé depuis cette manipulation… Depuis, il mobilise beaucoup mieux sa ligne du dessus dans les efforts de traction.

Pour l’hiver, les bœufs vont participer à un chantier de débardage, en paire au joug, en simple au collier… Et nous avons fait quelques séances de travail au cordeau sur Blanc pour préparer cette nouvelle aventure.

tsm 1ok

Tifenn au salon de Montmorillon 2013 (Photo Traits de Savoie, Patrick Boonroy)

Cette nouvelle saison nous fait encore progresser dans le travail avec nos bœufs, d’autant plus que nous sommes exigeants : le château n’apprécierait pas des rais tortillant le long des rangs, et même si nous sommes parfois agacés de leurs « désobéissances passives », nous sommes certains d’être sur la bonne voie et de retrouver de saison en saison des animaux de plus en plus finement préparés au travail ! Patience, calme et justesse… Les bœufs nous donnent aussi de belles leçons… »

Tifenn Vital

chaussage pape clément tifenn 12 2013 2 ok

Le travail à ferrer les boeufs de la commune d’Anost (71)

travail à ferrer anost 2 ok

Photos issues du site de la commune d’Anost (71)

Le site de la commune d’Anost dans le Morvan en Saône-et-Loire présente le travail à ferrer entièrement reconstruit voici quelques années, qui se trouve sur la place centrale du village.

Un très beau reportage photographique d’Yvon Letrange, d’un ferrage des boeufs Charollais qu’avait Guy Namur jusqu’à il y a encore peu de temps.

Allez voir le diaporama sur le site de la commune d’Anost (en bas de la page) en cliquant ici.

  Pour travailler, bœufs et vaches étaient ferrés. Pour les maintenir pendant la pose du fer on utilisait des appareils dits « travails », qui alors étaient nombreux en Morvan. Il en reste aujourd’hui quelques-uns dont peu sont en bon état. Vous en découvrirez dans le village, au centre du bourg, ainsi qu’aux hameaux du Mont et du Creux.

  Certains étaient formés de montants de bois portant deux rouleaux munis de sangles grâce auxquelles on soulevait les animaux dont les cornes étaient attachées à une têtière de bois ou de fer. D’autres étaient formés de montants de bois auxquels on accrochait des brancards passés sous le ventre des bêtes qui restaient attelées par paire, le joug étant fixé à l’aide d’une cheville au montant central. C’est surtout ce modèle qui existait dans le sud du Morvan, notamment à Anost. On mettait en général deux fers par patte (ferrement à plat), un seulement à chaque sabot extérieur pour une vache ou un jeune boeuf.

travail à ferrer anost ok

Photo Yvon Letrange issue du site de la commune d’Anost (71)

Travail au Homesteader tracté avec une paire de boeufs, par Solène Gaudin

homesteader 2ok

Homesteader équipé du Cover-crops relevé pour accéder à la parcelle

Solène Gaudin, nous communique un article consacré au porte-outil Homesteader de chez « Pioneer », modifié à l’attelage de boeufs par AMB88 cliquez ici pour voir.

___________________________________________________________________

« Le Matériel Homesteader est prévu à la base pour les chevaux, une modification sur la partie avant du timon (modification faite par AMB 88) permet l’attelage d’une paire de boeufs au grand joug.

Les premiers essais sont réalisés sur une parcelle destinée à devenir une surface de maraîchage l’an prochain.

L’objectif du passage du cover-crops est de faire un premier pseudo-labour, de façon à décoller le plomb (plomb = herbe enracinée) avant d’épandre un fumier composté avant l’hiver, pour réaliser soit un labour de printemps ou un pseudo-labour.

homesteader 1ok

 Boeufs attelés au homesteader

homesteader 3ok

Le Homesteader permet le travail assis. (Alicia en formation Gestion et Protection de la Faune et de la Nature venu en stage pour la découverte de la traction animale)

homesteader 5 ok

Le Homestaeder étant équipé d’un siège permet le menage par l’arrière

homesteader 4 ok

Au travail vec le cover-crops 

Avis sur l’utilisation du Homesteader avec le cover-crops:

Une largeur de travail intéressante pour les grandes surfaces. Cependant l’outil étant moins large que la voie, l’utilisation doit se faire avec beaucoup de passages et de croisements pour travailler toute la surface. Le confort du bouvier est amélioré  par la position assise avec une conduite par derrière, l’outil étant devant, il évite au bouvier de se retourner pour voir son travail.
Sur un travail avec une terre précédemment travaillée, le passage du cover-crops laisse une bande de terre non décollée. L’outil doit repasser sur  le précédent passage, pour travailler les bandes côte à côte. L’investissement reste lourd pour un travail moyen par rapport à mes attentes. »

Solène Gaudin

Allez voir aussi l’article qu’y a consacré Jean-Léo Dugast sur son blog « Percheron international » en cliquant ici.

 

1 10 11 12 14