Étiquette : 2011
Thomas carabistouille et le boeufbylette, 04 09 2011, spectacle de rue à traction bovine avec Laurent Legal
Petit charroi de bois à la luge au RossFarmMuseum (Canada)
Il faisait si beau aujourd’hui que nous ne pouvions pas laisser passer l’occasion d’atteler les bœufs et de partir en forêt. Comme cette exploitation forestière a lieu de l’autre côté de la route, à proximité du musée, nous avons décidé d’emporter la caméra pour que nos fans YouTube puissent la voir.
Après avoir attelé, Cameron et les bœufs se sont dirigés vers le traîneau où ils ont retrouvé Barry, leur coup de main pour la journée. D’un rapide coup de barre et d’un coup de boulon, ils étaient en route pour la forêt.
De retour à la clairière, ils ont remplacé le traîneau par une chaîne et ont commencé à tirer les grumes jusqu’au sommet. Un par un, se frayant un chemin dans la neige, parfois assez épaisse, ils ont hissé les grumes jusqu’au sommet. Une fois arrivés au sommet, il n’a fallu que quelques bons coups de girouette pour que les grumes atteignent le sommet et soient chargées ultérieurement.
Une fois toutes les billes chargées sur le sommet, ils revinrent et s’accrochèrent solidement au traîneau. Après quelques rapides travaux de creusage par Barry, un tas de douelles fut dégagé et le chargement commença. Enseveli sous quelques chutes de neige, le tas de billes gelé se détacha grâce à quelques bons coups de peavey, un outil couramment utilisé pour l’exploitation forestière traditionnelle.
Après avoir chargé les douelles, ils passèrent une chaîne autour du tas, le serrèrent fermement et se dirigèrent vers la ferme. À mi-chemin du bois, Cameron, Barry et les bœufs s’arrêtèrent pour une courte pause. Cameron resserra alors ses sangles de joug pour terminer la dernière étape du transport, par-dessus la colline et dans la cour.
Arrivés près des palettes dans la cour, Cameron et Barry déchargeèrent les douelles juste à temps pour retourner à la grange et aller dîner.
Voir les bœufs travailler dans leur élément permet de comprendre leur importance et leur importance en Nouvelle-Écosse. S’enfoncer jusqu’à la poitrine dans la neige profonde ou les marécages n’est guère un défi pour ces gentils géants. Avec leur ardeur au travail et leur force de frappe, on comprend aisément pourquoi les conducteurs de bœufs sont si fiers de leurs attelages.
À la Ferme Ross, tout le monde est ravi de voir les gens continuer à travailler avec les bœufs ; ils jouent un rôle si important dans notre histoire, ici en Nouvelle-Écosse !
Production : Robert Hutt (Charing Cross Productions Limited)
Chaine YouTube : https://www.youtube.com/@RossFarmMuseumNS
Site internet : https://rossfarm.novascotia.ca/
Impressionante grande attelée au Kentucky Horse Park.
Maine Oxen Teamsters showcase their cattle at the Kentucky Horse Park in October 2011. Here they put eight teams to a « big wheel » logging arch. Within a couple of days they were driving this hitch with one teamster.
Les Maine Oxen Teamsters présentent leurs bêtes au Kentucky Horse Park en octobre 2011. Ils y placent huit attelages sur une arche forestière à grande roue. En quelques jours, ils conduisent cet attelage avec un seul atteleur.
Transmission de savoir au « Ross Farm Museum », New Ross , Nouvelle-Écosse, Canada
Les boeufs de Jean Bartin au rassemblement de la fête de Berdigne Berdogne
Ces vidéos illustrent la fête de Berdigne Berdogne, grand rassemblement d’attelages ruraux itinérants organisé par l’Union pour la Culture Populaire en Sologne (UCPS) depuis plus de 20 ans dans un village de Sologne. On y voit, entre-autres, des paires de boeufs de Jean Bartin de Vierzon.
Retrouvez toute l’info détaillée sur Berdigne Berdogne et les autres manifestations organisées par l’UCPS sur leur site en cliquant ici.
« Une histoire de faux », livre de Bernard Peyrol
« La faux à Pont Salomon, une histoire singulière en Haute-Loire » de Bernard Peyrol.
Un simple hameau de cent âmes, à vocation rurale, va voir sa destinée basculer avec l’arrivée d’une industrie en 1842.
Sept sites seront créés le long de la rivière la Semène par les capitaines d’industrie qui se sont succédés au cours des décennies.
Sous l’impulsion de leurs dirigeants, les usines produiront jusqu’à 300 000 faux par an.
Pont Salomon vit alors au rythme de ses martinets et devient commune en 1865.
Après la deuxième guerre mondiale, grâce à l’électricité et le gaz, la chaîne de fabrication va profondément se moderniser. Un seul poste n’évoluera pas dans le temps, le platinage.
Mais, avec le développement de la mécanisation du travail dans les petites exploitations agricoles, va s’amorcer, de manière irréversible, le déclin de la faux.
Page après page, chapitre après chapitre, le lecteur va se glisser dans cette histoire remarquable et suivre pas à pas cette épopée industrielle du milieu du 19e siècle.
https://www.fnac.com/a4564755/Bernard-Peyrol-Une-histoire-de-faux-Pont-Salomon
Il y a aussi le document PDF : De l’utopie à la réalité, la manufacture de faux et de faucilles Dorian Holtzer à PONT-SALOMON, Haute-Loire. Recherche-action pour le projet d’orientation scientifique et culturel. Noël Jouenne
https://shs.hal.science/halshs-00195613/file/jouenne_recherche_action.pdf
Fête des moissons en 2011 à Villers pol, travail des boeufs
Traction Bovine A Montmorillon
Voici un article écrit et illustré par Jean Léo Dugast publié sur son site le jeudi 10 mars 2011.
On ne présente plus le CFPPA de Montmorillon dans la Vienne. Il y a plusieurs années que le centre propose des certificats de spécialisation en traction animale (équine).
Cette fois, Gérard Coti, responsable de la filière traction animale, et Emmanuel Fleurentdidier ont mis sur pied une formation courte de 2 semaines consacrée à la traction bovine. Il s’agit d’une première pour un organisme de formation qui ne soit pas du secteur privé.
Gérard Coti, enthousiaste à l’issue de cette première session, explique que « cette formation qui accueillait 6 stagiaires a été mise sur pied pour répondre à une demande ».
Karine, Christine, Maya, Thomas, Cédric, André ont tous exprimé leur satisfaction à la fin du stage, et ils semblaient bien décidés à ne pas en rester là. Cette initiation au métier de bouvier leur a permis de se familiariser avec les boeufs de travail et d’apprendre les bases du menage.
Pour certains, déjà initiés au menage des chevaux, il a fallu apprendre de nouveaux gestes. Mener des boeufs se fait en conjuguant des ordres donnés verbalement et des ordres donnés à l’aide d’un bâton. A noter que les boeufs étaient de race vosgienne, habitués à répondre aux ordres donnés en patois vosgien. Les stagiaires ont donc pu, par la même occasion, apprendre une nouvelle langue !
Gérard Coti et Emmanuel Fleurentdidier semblent déterminés à poursuivre l’aventure, et de nouvelles formations sont envisagées à l’avenir.





Fête des foins à Saint Bénigne juin 2011
Photo C Perdrix
Le 26 juin 2011, nous avons participé à la fête des foins organisée par les cavaliers du pré fleuri sous la houlette de Dominique Poncet professionnel de l’attelage, à Saint Bénigne dans l’Ain.
La journée s’est déroulée « en prairie » dans la grande plaine de la vallée de la Sâone. Ce sont des prairies naturelles innondables, souvent communales, qui sont très fertiles.
Nous étions là pour atteler un char à quatre roues, couplé à un chargeur de foin en vrac.
La petite quantité de foin due à la sécheresse de cette année, nous a obligé à charger en passant sur les andains. D’habitude, on utilise plutôt ce genre de matériel sur du foin à plat.
Les différents chargements se sont bien déroulés avec Anabelle et Azallée parfaites dans leur comportement, malgré une chaleur étouffante et des taons très offensifs!!
De nombreux attelages de chevaux réalisaient tous les autres travaux de fenaisons, attelés aux faucheuses, faneuses, râteaux-faneurs et râteleuses.
On pouvait noter parmis eux, Bernard Michon d’Azé (71), bien connu dans le milieu de l’attelage et de la fabrication de matériels hippomobiles modernes.
La simplicité généreuse des organisateurs, la convivialité qui se dégage de cette fête ainsi que sa réelle authenticité en font un moment fort de nos rencontres 2011.
Un grand merci à Christian Perdrix ainsi qu’à Marie Delcampe (photomariefloue@hotmail.fr) de nous avoir donné l’autorisation d’utiliser quelques uns de leurs clichés pour garder quelques souvenirs de cette belle journée.
Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo C Perdrix

Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo C Perdrix

Photo C Perdrix



