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Fête du maïs à Laas (64), le dimanche 13 octobre 2013

Programme:

  • 10h30: grand-messe
  • 11h30: spectacle « l’arrivée du Dieu Maïs » par les élèves du lycée agricole d’Oloron
  • 11h45: défilé d’attelages et tracteurs

Attelages attendus:

  • Vaches de M.Macombe
  • Vaches de M. Saraméa
  • Vaches de M.Hourquieg 
  • Vaches de M.Nabos 
  • Boeuf du lycée d’Oloron-Sainte-Marie 

Mules de M. Léglise

Jument de M. Sourp

Jument de M. Larre

Chiens bouviers bernois de M.Lorillé…..

  • 12h30: Repas toutenmaïs 20€ incluant l’entrée pour l’après-midi (8€, gratuit moins de 13 ans)
  • 14h: Le maïs 55 ans de culture (Labour: brabant,1/4 de tour, réversible, Canadienne, rouleau, Semis, Désherbage et binage, Récolte à la main, avec les vaches, les vieux tracteurs… Batère à l’ancienne)
  • 14h30: Comice de la vache béarnaise, 30 à 40 bovins prévus, et concours d’élégance, concours tête et cornes, concours de pointage par le public

14h30: Olympiades du maïs (5 disciplines: lancer de came (jambe de maïs), lancer du cabeilh (l’épi), l’espérouquère (dépouillage de l’épi), l’escoupit ( cracher le plus loin un grain de maïs ), le marathon de l’égrenage. Ces épreuves se déroulent en 3 catégories ( enfant, féminine, masculine). Les médailles d’or, argent et bronze sont primées. Animations tout l’après midi.)

18h30: Remise des médailles et prix des olympiades et comice

Les première images du Salon 2013 de la traction animale de Montmorillon (86)

Merci à Agnès et Luc de nous avoir envoyé en direct du salon 2013, des images d’une partie des attelages de boeufs présents sur le salon.

Agnès Bernard et ses boeufs Bretons

Christelle De Freitas et les boeufs de Jean Bartin

Les boeufs d’Agnès et Luc Bernard

Tifenn Vital et les boeufs du Domaine pape Clément de Pessac

Richard Maillet, Vaux (86)

Homme de cheval, bourrelier, intervenant formateur, Richard Maillet est en train de dresser une paire de boeufs Limousins.

Il a créé une association « La rénette ». Voici le texte d’introduction qui présente bien toutes les facettes de ses activités.

« Richard Maillet, sellier-bourrelier, intervenant formateur à Montmorillon à « Agri nature » et Sonia Maillet enseignante, ont créé l’association La Rénette pour accumuler, transmettre et distribuer la mémoire du savoir-faire et des métiers anciens de la région Poitou-Charentes en la synthétisant au sein de La Rénette.

Riche d’une population locale de savoirs ancestraux, accompagnés des anciens de nos villages et des jeunes qui transmettent cette richesse, l’association peut recevoir des groupes, des comités d’entreprise, des écoles ou des individuels pour des journées découvertes. Atelier four à bois, fabrication de pain, pizza, tourte, cuisson au feu de bois, initiation aux ateliers cordes et forges, découverte du travail au sol avec des chevaux ou des bœufs, découverte de la sellerie bourrellerie par Richard notre artisan, bientôt un hébergement en roulottes sur site sera possible, nous accueillons également des chevaux et bœufs pour le débourrage éthologique des animaux.

L’association peut se déplacer sur les foires et fêtes de village pour proposer la découverte des métiers et savoirs anciens. »

Consultez le site en cliquant ici. Le site n’existe plus.

 

Le site allemand « Arbeitsgruppe Rinderanspannung », sur les attelages de bovins

Voici un site qui traite des attelages de bovins en Allemagne. Il a un rôle de lien et d’information entre les bouviers et les passionnés allemands. On y trouve aussi un forum où les internautes peuvent échanger infos et techniques.

Consulter sans plus attendre « Arbeitsgruppe Rinderanspannung » en cliquant ici.

« La Morvandelle histoire d’une vache mythique » sur le blog « les biodiversitaires ».

Un très bel article sur une race aujourd’hui disparue qui était beaucoup utilisée pour l’attelage en Morvan.

Vous pouvez le consulter sur le blog « Les biodiversitaires » en cliquant ici.

images extraites du blog « Les biodiversitaires » 

Voici l’intégralité de l’article : 

Sherlock Holmes et la Morvandelle : histoire d’une vache mythique

Publié le 1 septembre 2013 par lesbiodiversitaires

La race bovine Morvandelle reste encore aujourd’hui une énigme pour bon nombre de zootechniciens. Immortalisée dans un célèbre tableau par la peintre Rosa Bonheur, on ne sait pourtant pratiquement rien d’elle. Voici quelques éléments qui soulèvent un coin de ce voile mystérieux…

La race bovine Morvandelle a disparu depuis plus d’un siècle… Comme son nom l’indique, elle est originaire du Morvan. Dans cet univers bovin désormais totalement blanc ou presque, à cause de l’omniprésence de la Charolaise, la Morvandelle tranche singulièrement. Au XIXe siècle, on rencontre la Morvandelle, dans une région à cheval sur l’Yonne, la Nièvre, la Côte d’Or et la Saône-et-Loire (Avallon, Clamecy, Semur et Autun). Au tout début du XXe siècle, alors que la race est sur le point de s’éteindre, on ne la rencontre plus que dans le Haut-Morvan, autour de Quarré-les-Tombes, Semur-en-Auxois, Flavigny-sur-Ozerain et Montbard.

Ce n’est pas une race de grande taille (1,30 à 1,35 m au garrot). Les animaux ont la tête large, le front droit, le chignon proéminent, l’encolure forte, le corps court, le dos droit, la croupe plutôt large. Les membres sont réduits, courts, parfois déviés ; les fesses pointues, les cuisses minces et rapprochées, l’ensemble des formes anguleuses peu gracieuses avec l’épine dorso-lombaire mal soutenue. Le fanon est ample et pendant. Le genou de bœuf très prononcé, l’ossature peu volumineuse. Bref, ce ne sont pas des bovins très bien conformés.

Ce qui les distingue avant tout des Charolais c’est leur robe : celle-ci est pie-rouge ; le rouge se dégradant vers le jaune, mais aussi souvent assez foncé. Le blanc se trouve localisé sur le dos, la croupe ainsi que sous le ventre et à la face interne des membres et rappelle fortement la race autrichienne Pinzgauer de la région de Salzbourg. Cela tranche évidemment avec le blanc du Charolais !

De même, les cornes sont fines et longues, verdâtres, bien plantées sur le crâne.

photo 1

Boeuf Morvandiau in Moll & Gayot, 1860

Une disparition précoce

Pour parfaire le tout, la Morvandelle est mauvaise laitière et d’engraissement difficile, mais… Mais les bœufs sont réputés pour leur endurance et leur adresse. Courageux, ils semblent l’être à nul autre pareil. On dit même qu’ils sont recherchés et se vendent cher. Certains auteurs du début du XIXe siècle vont jusqu’à dire que ce sont les meilleurs du monde !

Ce qui va causer la perte de notre Morvandelle, ce sont choses très différentes. D’une part, l’émergence de routes dans un pays qui, vers 1830, est encore très mal « pavé ». Le bœuf morvandiau, particulièrement fort à la tâche, peut tirer des charroies sur de mauvais chemins, là où le Salers, le Charolais ou le Limousin sont à la peine. Les chemins et les routes, de plus en plus carrossables, permettent alors d’utiliser des animaux qui sont moins vaillants, mais qui ont un avantage certain. Et c’est cet avantage qui fait la différence avec la race Morvandelle. Alors que celle-ci, nous l’avons dit, s’engraissent très mal, les autres, comme le Charolais, s’engraissent fort bien. Dès lors, après avoir servi comme bête de trait, ces bœufs peuvent être engraissés et vendus à bon prix. Ce qui n’est pas le cas des bœufs morvandiaux. Si bien que la concurrence est rude et tourne à leur désavantage. Dès 1830, les auteurs signalent la diminution des effectifs. Les galvachers, ces habitants du Morvan qui se louent avec leurs bœufs pour les travaux de débardage du bois et du halage, délaissent peu à peu les bœufs locaux pour des races à meilleur rendement en boucherie comme les Charolais ou les Salers.

Dans les années 1870-1880, la race Morvandelle est déjà très rare, au début du XXe siècle elle a quasiment disparu. Elle est alors largement croisée avec la Charolaise et l’on voit ainsi des animaux au pelage pie-café au lait ou pie-rouge clair avec taches blanches aux endroits du pelage primitif de la Morvandelle (parfois encore le fanon épais). C’est donc probablement dans les années 1910 que disparait la Morvandelle, même si certains auteurs font état d’animaux encore présents dans le Haut-Morvan dans les années 1940…

Naissance d’un mythe

Il n’aura pas échappé au lecteur attentif que la disparition de la Morvandelle correspond à l’émergence de la… photographie. Donc de portrait officiel de la race, point. Il existe pourtant un vrai portrait, une peinture exécutée par la peintre naturaliste Rosa bonheur. Il s’agit de Labourage en Nivernais, peint en 1848. On y voit 6 paires de bœufs en deux attelages. Sur les 10 animaux visibles, 7 ou 8 d’entre eux sont des Charolais, au moins 3 ou 4 sont de couleur café au lait et pourrait être des animaux croisés, enfin le bœuf de droite de la troisième paire du premier attelage apparait comme un parfait bœuf de race Morvandelle.

photo 2

Labourage en Nivernais, Rosa Bonheur, 1848. Le bœuf de race Morvandelle est le troisième enpartant de la droite, au premier plan.

On sait que Rosa Bonheur peignait fidèlement ce qu’elle voyait. La robe est ici trop proche de celle de la Morvandelle pour n’y voir là qu’une coïncidence, d’autant que l’on est dans le Nivernais, non loin du Morvan. On pourrait également arguer du fait que l’animal semble d’une taille identique à celle des Charolais voisins, mais d’une part il y avait sûrement de la variabilité chez ces animaux comme dans toutes les races et, deuxièmement, il est possible que la peintre ait voulu donner à tous les animaux une conformation semblable. Pour l’ensemble des zootechniciens, c’est bien un bœuf de race Morvandelle qui est peint dans ce tableau. L’autre document d’époque, c’est le dessin au train qui figure dans l’ouvrage de Moll et Gayot, publié en 1860 et qui montre un « bœuf du Morvan » (voir ci-dessus). Là encore, la robe de l’animal est identique à celui de Rosa Bonheur et à ce qui est décrit dans la littérature du XIXe siècle. Hormis ces deux documents, rien n’est connu d’un point de vue iconographique.

En 2000, Philippe Berte-Langereau a publié une monographie très complète sur la Movandelle qui est la référence sur cette race. Plus récemment, un article, sous la plume de Jean-Claude Rouard, a été publié dans Bourgogne Nature. Tous deux présentent des photographies du début du XXe siècle censées montrer des animaux morvandiaux plus ou moins purs…

Ainsi la photo la plus connue de l’attelage des bœufs « morvandiaux » avec des galavachers à Voulaines-les-Templiers, Côte d’Or, en 1910, montre très vraisemblablement des animaux de type Tacheté de l’Est ou Montbéliard, mais nullement des Morvandelles.

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Les bœufs de Voulaines-les-Templiers. Très certainement des bœufs de type Tachetés de l’Est.

Un animal à demi-caché à Moux-en-Morvan, Nièvre, vers 1908, peut-être un animal plus ou moins de type Morvandelle, mais on ne voit pas la tête.

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Animal de Moux.

Aucune des photos illustrant l’article de J.-C. Rouard ne montre d’animaux de type « Morvandelle ». Une photo d’un taureau, prise par Adrien Nadar dit Nadar Jeune lors de l’exposition universelle de Paris en 1855, avait été expertisée comme un taureau de race Morvandelle. Cependant, après réexamen, il est probable qu’il s’agisse d’un animal de race allemande Voigtlander ou plutôt même de la race Dux autrichienne.

A la recherche du Graal

Lors des recherches pour le livre A nos vaches…, un grand nombre de revues et de fonds photographiques ont été consultées. Malheureusement, pas la moindre photo de Morvandelle. Dès lors la question était : existe-t-il une photo de la race bovine Morvandelle ? Nous nous sommes alors tournés vers les cartes postales anciennes, notamment les photos prises dans des foires. Et c’est là que nous avons trouvé ce que nous cherchions…

Une vache photographiée lors d’une foire aux bestiaux vers 1905 à Avallon, Yonne, présente toutes les caractéristiques du pelage de la Morvandelle. Ligne du dos et ventre blancs, pattes colorées et sont parfaitement typiques d’une Morvandelle. Sur la carte postale que nous avons trouvée, on ne voit pas la tête.

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La vache d’Avallon en 1905…

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Le même animal grossi.

Quelque temps plus tard, nous avons trouvé une nouvelle carte de cette même foire avec ; cette fois-ci la tête visible en grande partie : il y a du blanc sur le chanfrein, le front et le haut du museau. Théoriquement la morvandelle a la tête colorée (rouge), mais on ne sait évidemment ce qu’il en était de la variation individuelle.

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Le même animal sous un autre angle. On devine une tête une partie blanche…

Une autre carte postale d’Ouroux-en-Morvan, Nièvre (dans l’aire de répartition de la race), montre un bœuf photographié dans les années 1900, qui présente une bande dorsale blanche, de même qu’une partie du ventre et le fanon. La couleur générale est probablement rouge, y compris la tête. Il s’agit donc probablement d’une Morvandelle, même si, évidemment, on ne peut garantir la pureté.

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Les flèches jaunes montrent l’animal. On voit bien la ligne dorsale blanche et la tête entièrement unie.

La carte postale suivante prise également au début du XXe siècle, à Moulins-Engilbert, également en pleine zone « morvandelle », présente une paire de bœufs dont l’animal de droite est entièrement rouge, avec ce qui semble être une étoile blanche au front et du blanc au fanon, et au moins sur le ventre. L’influence « morvandelle » est également probable même si l’animal n’est sans doute pas de race pure (absence de ligne blanche sur le dos).

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Bœuf photographié à Moulins-Engilbert (le deuxième à gauche).

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Grossissement…

Sur la carte postale suivante, de nouveau à Moux (cf. ci-dessus), l’animal de gauche n’est pas assez gros pour être certain de la répartition des teintes sur l’animal.

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Bœuf photographié à Moux en 1924 ; sans doute très (trop ?) tardif pour un animal Morvandiau.

En grossissant, on devine pourtant un animal sombre avec peut-être une ligne blanche sur le dos.

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Des animaux assez proches de la Morvandelle ont également été trouvés sur de vieilles photographies.

Ainsi l’animal ci-dessous, qui vient du Morvan, gardé par une vieille Morvandelle, mais la vache semble avoir un peu de blanc à la tête et beaucoup aux membres.

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De même cette paire de vaches, photographiée en Bourgogne, est intéressante, mais ni l’une ni l’autre n’ont l’ensemble des critères morvandiaux.

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Enfin la carte montrant une foire à Quarré-les-Tombes, Yonne, vers 1907, au cœur même du dernier bastion de la race Morvandelle est peut-être le « Graal » de cette quête.

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Les deux animaux de Quarré-les-Tombes

En effet, au centre de la photo, mais un peu au fond, on distingue nettement une vache accompagnée de son veau (visiblement une velle), apparemment de couleur rouge. En grossissant, on peut noter les caractères suivants, repris ici :

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1 – les deux animaux ont une ligne blanche sur le dos.

2 – le ventre de la génisse est en partie blanc (non visible sur la vache).

3 – le bas du fanon est blanc chez les deux animaux

4 – la tête de la velle – et sans doute celle de sa mère – est entièrement sombre.

5 – les cornes de la vache sont longues

Certes il pourrait y avoir un peu plus de blanc sur le haut des membres, mais n’oublions pas la variété de robes quasiment permanente chez les races bovines. Il faut également noter sur cette dernière photo d’un animal « sombre » à gauche de la charrette de droite. Cependant, on ne distingue aucune ligne dorsale blanche.

Ainsi, après de longues recherches nous avons une idée de ce pouvait être la Morvandelle et sans doute quelques-unes des clichés présentés ici nous renseignent-ils assez précisément sur cette race disparue et mythique.

Est-ce que tous les animaux étaient du type décrit ? Nous avons trouvé une photo très ancienne d’une vache entièrement sombre (noire ?) devant une chaumière morvandelle, visiblement appartenant à des paysans pauvres.

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Moll et Gayot (1860) citent une vache de couleur noire, parfois ardoise ou pie, qui vivait jusqu’au début du XIXe siècle dans le sud de la Côte d’Or. Un rapport possible avec la Morvandelle ?

Par la suite, certaines photos montrent des animaux qui pouvaient avoir du sang « morvandiau » comme les deux clichés ci-dessous :

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… mais rien n’est certain.

Il y a peut-être encore des photos de véritables Morvandelles à découvrir. Les années futures nous le diront peut-être. Si vous en connaissez merci de nous le faire savoir. Vous contribuerez alors à résoudre avec nous l’énigme de la vache Morvandelle !

Bibliographie

ŸBerte-Langereau Ph. (2000). La vache morvandelle. Camosine – Les Annales des pays nivernais 101, 36p.

Ÿ Dechambre P. (1922). Traité de zootechnie – tome III : les bovins. Ch. Amat, Paris, 634pp.

Ÿde Lapparent H. (1914). Etude sur es races bovines. Variétés et croisements de l’espèce bovine en France. Extrait du Bull. mens. De l’Office des Renseignements agricoles,136pp.

ŸDiffloth P. (1905). Sur les croisements de la race bovine bretonne Journal d’Agriculture pratique 1905 : 681-682.

ŸDubois Ph. J. (2011). A nos vaches. Inventaire des races bovines disparues et menaces de France. Delachaux & Niestlé. 448p.

ŸMoll L.& Gayot E. (1860). La connaissance générale du bœuf. Etudes de zootechnie pratique. Frimin Didot, Paris, 600p.

ŸRouard J-C. (2011). La vache morvandelle : à la recherche d’une race perdue. Rev. Sci. Bourgogne Nature HS 8 : 52-55.

Publié dans Biodiversité domestique

Écomusée de Marquèze à Sabres (40)

Photo Léo Sourigues

L’écomusée possède à ce jour deux boeufs: Banut et Palet.

Les travaux des champs de l’écomusée de Marquèze sont actuellement réalisés avec ces deux boeufs Béarnais.

Photo Écomusée de Marquèze

A l’écomusée, sont reproduites les cultures traditionnelles (seigle, millet, panis) selon les techniques et avec les outils utilisés fin XIXe -début XXe dans les quartiers landais et avec les races animales présentes à cette époque.

Photo Léo Sourigues

Le bouvier de l’écomusée passe beaucoup de temps au milieu de l’airial à présenter la race, ses caractérisques. Un bros (nom gascon de la charette) transportant la farine, le son moulu au moulin de l’écomusée, est souvent tracté par les boeufs.

Photo Écomusée de Marquèze

L’ancienne paire de boeufs 

Pour voir le site de l’écomusée cliquez ici

Activité « traction bovine » au lycée agricole d’Oloron-Sainte-Marie (64).

Emmanuel Larre, nous présente les animaux et l’historique des activités autour de l’attelage bovin, qu’il propose à ses élèves au sein du lycée d’Oloron-Sainte-Marie.

« Eleveur depuis mon installation en 1981 sur une exploitation Béarnaise, à quelques kilomètres d’Oloron-Sainte-Marie, je suis également enseignant, en zootechnie et phytotechnie, au lycée agricole d’Oloron. Je suis donc « double-actif ».

Depuis quelques années, l’exploitation agricole du lycée, vouée à la production de lait de brebis et à sa transformation en fromage, constitue un petit troupeau de vaches Béarnaises ( race rustique à très faibles effectifs).

Ces vaches étaient, jusque dans les années 60, très utilisées pour la traction en milieu difficile de montagne et de côteaux. Les quelques animaux actuels ont conservé ces aptitudes. Quelques élèves semblaient motivés par le dressage. La participation annuelle d’une vache suitée au Trophée National des Lycées Agricoles au salon de l’agriculture à Paris a été le déclic.

Tant qu’à éduquer des animaux à marcher, suivre l’homme et rester indifférent à tout ce qui pouvait se produire dans leur environnement, au lycée ou lors de foires, comices et autre exposition, il était tentant de poursuivre vers la traction animale.

Avec des animaux dociles et éduqués jeunes, et des jeunes élèves intéressés, cela devait être faisable. L’aventure me tente, bien que je n’aie aucune expérience en la matière…..

Un premier veau mâle Béarnais est alors préparé. Seul de son âge, je décide donc de le débourrer au collier (un collier pour cheval fait l’affaire…). Castré à 11 mois, Everest tire aujourd’hui, à 3 ans et demi, un traîneau ou des barres de bois provenant de la forêt voisine très pentue. Une remorque équipée de brancards est en cours de réalisation. Il sera également mis au joug à une tête qu’il a simplement porté pour l’instant.

Deux autres veaux mâles naissent et sont retenus au sevrage, après un premier débourrage….. Ils se révèlent très dociles et très réceptifs ( pour un prof, ce sont de très bons élèves! ). Un « joug » de garrot, très rudimentaire et très vite fait, permet de les joindre très jeunes, de les initier à une légère traction et de les avoir parfaitement aux ordres, un vrai régal! Hélas l’acquéreur initial se rétracte et personne ne semble intéressé pour les prendre. Ils finiront malheuseusement à la boucherie.

Dans le même temps, deux veaux mâles, un Salers (Gamin) et un Tarentais (Goyat, ce qui signifie gamin en béarnais) naissaient chez moi. Ils sont, eux aussi, éduqués de la même façon, très jeunes, aux règles élémentaires de la discipline et de la traction.

Cette paire un peu hétéroclite me permet de me faire la main. Agés de 2 ans et demi, ils sont au joug depuis 6 mois et poursuivent leur éducation en tirant un gros pneu, une petite herse et depuis peu un tombereau. Je les considère eux-aussi comme de très bons et très agréables élèves! Deux velles bérnaises doivent arriver chez moi à l’automne et suivront le même parcours…….

Retour au lycée où une paire de génisses Béarnaises (Gabas et Gourzy qui ont le même père), achetées au printemps 2012 à l’âge de 6 mois, a commencé par être apprivoisée. Elles sautaient contre les murs à leur arrivée. Actuellement en estive, elles seront mises au joug de tête à l’automne.

Elles ont également été brièvement appariée avec le petit joug de garrot, l’hiver dernier. Espérons qu’elles aussi donneront satisfaction….

Ces activités sont passionnantes. Elles exigent cependant une forte assiduité.

Que ce soit avec les animaux ou avec les élèves, l’enseignement est l’art de la répétition en adaptant le rythme de la progression. Heureusement, les animaux n’oublient pas!.. Le revers de la médaille étant que le droit à l’erreur est limité! »

Allez voir la page consacrée aux attelages du lycée, sur le blog « Vachement fidèles » tenu par les élèves,  en cliquant ici.

Vendredi 20 décembre 2013

Les attelages

Avant de partir en vacances, voici un petit reportage photo dédié aux attelages. Nous y travaillons beaucoup avec M. Larre, notre professeur.

 Le conseil de Mignoune  

Si ce sujet vous intéresse, nous vous renvoyons vers un blog consacré aux attelages : Blog attelages bovins d’aujourdhui

Préparation de l’attelage

Montmorillon (86), SALON DE LA TRACTION ANIMALE les 4 et 5 octobre 2013

 salon traction animale montmorillon 2013 ok
LE SALON DE LA TRACTION ANIMALE les 4 et 5 octobre 2013

Cette cinquième édition du Salon de la Traction Animale de Montmorillon se donne plusieurs objectifs :

  Le premier est de démontrer l’utilité de la traction animale dans un contexte moderne et dans le cadre d’un développement durable.

 Il réunira pour cela des utilisateurs et des professionnels qui réaliseront des démonstrations dans les différents domaines où peut s’exercer la traction animale : le travail du sol en maraîchage et en agriculture, le débardage, les transports divers dans le cadre d’une agglomération, le sport, le loisir.

 Le second objectif sera de montrer que l’utilisation des chevaux de trait comme force de traction génère une activité socio économique non négligeable.

 Des stands divers exposeront les activités artisanales et professionnelles qui se créent autour et grâce à la traction animale et les emplois et création d’entreprises qui en découlent : sellerie, maréchalerie, voitures, matériel, prestations de services etc…

 Un autre objectif sera de situer la traction animale dans une logique d’alternative durable aux problèmes d’environnement et de gestion des ressources naturelles et des énergies fossiles.

 Des intervenants expliqueront en quoi l’utilisation du cheval à des fins de travail encourage et contribue au maintien de la biodiversité en développant et maintenant le patrimoine génétique important que représentent nos neufs races de trait françaises.

Ils expliqueront également en quoi le travail du cheval améliore et rend aux sols l’oxygénation et l’activité biologique indispensables à des productions de qualité, en viticulture notamment.

D’autres débattront de l’utilité économique et écologique à employer des chevaux de trait pour réaliser certaines tâches municipales et territoriales.

Des débardeurs professionnels montreront que le cheval de trait peut réunir efficacité, rendement et respect absolu de la faune et de la flore forestières. Beaucoup de témoignages qui iront dans le sens d’un développement de cette énergie douce, parfaitement adaptée à nos conjonctures difficiles et inquiétantes pour l’avenir de la planète.

Des toilettes sèches seront installées sur le site dans une logique de comportement citoyen et responsable vis-à-vis de l’environnement.

 Pour cette 5ème édition : la traction bovine sera à nouveau présente

Invitée déjà au dernier salon de 2011, la traction bovine représente un autre aspect de la traction animale peut-être moins médiatisé mais qui conserve un certain nombre d’adeptes. Depuis quelques temps on constate même une augmentation significative de demandes et d’intérêt pour elle. La traction bovine se place dans la même logique que la traction équine : la recherche de durabilité, la préservation de la biodiversité génétique, la création de lien social. Le 5ème Salon de la Traction Animale de Montmorillon se devait de s’ouvrir à nouveau à cette pratique en accueillant encore cette année quelques meneurs et dresseurs réputés avec leurs bœufs qui montreront que la force et l’habileté de ces animaux représentent des atouts indiscutables pour accompagner les travaux humains.

 Le dernier objectif, et non le moindre, réside dans la volonté de créer une dynamique locale et de faire du Pays montmorillonnais un pôle de compétences reconnu et un centre d’attractivité national et européen en matière de traction animale.

 En effet, en créant ce salon, au sein d’un établissement d’enseignement agricole situé au cœur du territoire et acteur de celui-ci, nous pouvons faciliter ainsi la découverte des richesses humaines, architecturales, paysagères et économiques du Pays montmorillonnais.

Ce salon peut donc contribuer à créer une animation importante autour d’un thème original et largement populaire, et par-là même, générer du lien social et inter générationnel.

  • Pour réaliser ces ambitions et objectifs, le Site de Formation Agri Nature de Montmorillon s’appuie sur une équipe d’organisateurs volontaires et convaincus, déjà rodée par quatre expériences réussies en 2005, 2007, 2009 et 2011. Il s’appuie également sur une forte équipe de bénévoles constituée de jeunes élèves et stagiaires en formation ainsi que de professionnels et d’éleveurs de chevaux de trait.

  • Il mettra à contribution les compétences de ses formateurs et ses propres chevaux de trait et bœufs de travail ainsi que son matériel de traction animale.

  • Il mettra, enfin, à disposition le site de son exploitation Agricole et ses infrastructures pour accueillir hommes, chevaux et bovins dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.

  • Le soutien de la Région Poitou Charentes, de la Ville de Montmorillon, de la ville de Poitiers, del’IFCE, des associations de professionnels (Trait Poitou Charente, Races Mulassières du Poitou, Asinerie de Dampierre s/ Boutonne, l’association Hippothèse, des débardeurs, le Syndicat National des Cochers professionnels ) de la commission Nationale des chevaux territoriaux, du CIVAM du Pays montmorillonnais, de l’Association March’Equitable, de Jard’Insolite et de bien d’autres contribuera à la réussite de cette manifestation.

  • Il est important de souligner que l’esprit qui veut présider à ce salon va dans le sens de la modernité et de la créativité. Il veut résolument éviter l’écueil folklorique encore trop souvent attaché aux manifestations où interviennent les animaux de trait. Si l’expérience et les savoirs anciens restent indispensables et riches d’enseignement, ils doivent être un tremplin d’évolution et de progrès pour adapter la traction animale à notre monde moderne.

  • Enfin dans le souci d’animation du territoire, une des missions de l’enseignement agricole public, nous situons notre 5ème Salon de la Traction Animale dans le cadre du Pôle Régional Equin en partenariat étroit avec le CPA de Lathus, qui organise le dimanche 6 octobre 2013 ses traditionnelles« Boucles de la Gartempe » auxquelles nous convions, dans nos différents supports de communication, les participants de notre Salon.

La traction animale moderne ne peut se concevoir que comme une activité venant en complément de l’activité mécanisée, pour en réduire les effets néfastes et dans une idée d’équilibre économique. Elle ne peut en aucun cas se substituer totalement au tracteur et autres engins automobiles, mais elle peut effectivement, dans de nombreux contextes, les remplacer efficacement.

Merci à Gérard Coti du lycée agricole de Montmorillon (chargé d’ingénérie Animation et développement du territoire, chargé de communication et de discipline, coordonnateur formations courtes, formateur phytotechnie) pour nous avoir communiqué ces informations.

L’attelage de la Ferrandaise sur le site de « L’association de la Ferandaise »

L’association pour la promotion et la sauvergarde de la race Ferrandaise, aborde l’aptitude à l’attelage des animaux. Le lien de la page n’es plus accessible mais leur site est toujours d’actualité.

Découvrez aussi l’ensemble de leur site en cliquant ici.

Dressage d’une jeune paire de boeufs Vosgiens chez Jacques Gilbert à Pressiat (01)

Jacques Gilbert a commencé de dresser deux boeufs Vosgiens de 20 mois qu’il familiarise depuis qu’ils sont veaux.

Les deux animaux très sociaux, calmes et gentils, sont actuellement dans l’apprentissage du joug, de la marche couplée et du respect des ordres et de l’arrêt.

Voici quelques photos prises le 12 Août 2013 en pleine séance de dressage, chez Jacques à Pressiat.

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