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Blanc et Marel, les deux boeufs du domaine viticole Bordelais « Pape Clément », Pessac (33)

Château Pape Clément (33), Blanc et Marel travaillent en solo dans les vignes

Photos Tiffen Vital

Blanc et Marel, les deux boeufs acquis par le domaine « Château Pape Clément » sont au travail sur le domaine viticole.

Photo extraite du blog de Jean-Léo Dugast

Allez voir sur l’exceptionnel blog de Jean-Léo Dugast, « Percheron international », le reportage consacré aux boeufs de Château Pape Clément en cliquant ici.

Un second article nous présente aussi les bouviers de Pape Clément à voir en cliquant ici.

Cet article présente les deux boeufs achetés par le grand domaine viticole Bordelais pour travailler sur le domaine.

Voici des articles du blog de Bernard Magrez, propriétaire du domaine Pape Clément. Pour voir les voir http://www.bernard-magrez.com/fr/le-carnet/lart-du-vin/marel-et-blanque-nos-deux-travailleurs-gascons-de-la-vigne 

Les vaches Salers d’Antoine Riocreux au labour, (43)

Antoine Riocreux travaille sur son exploitation avec trois paires de vaches Salers à Monistrol-sur-Loire (43).

Liage des vaches Salers d’Antoine Riocreux 2013

Quelques belles photos de liage chez Antoine Riocreux, qui travaille sur son exploitation avec trois paires de vaches Salers à Monistrol-sur-Loire (43)

Au travail avec mes boeufs, par Frédéric Iehlé (27)

Je vous présente mes quatre potes, Breton Pie Noire et Normand. Les photos sont couci-couça mais ils sont dessus tous les quatre avec quelques outils de travail dont … moi.

Les Bretons ont sept ans et les Normands cinq.

Les Bretons tout d’abord avec la dernière charrette : c’est comme cela que nous allons chercher paille et foin à deux kilomètres. Naki et Naha ont validé l’outil en fin d’hiver et les derniers réglages ont été faits au printemps comme le remplacement des amortisseurs arrières par de simples tubes qui permettent d’éviter les frottements caisse/roues en cas de trop grosse charge.

Cette charrette, appelée « Guinguette », est une ex-‘205 Pigeot’ dont seul le châssis a été conservé et toute la structure et habillage refaits, soit un peu plus d’une année de travail selon les disponibilités de chacun.

Il me reste maintenant à la démonter cet été pour lasure et peinture et sûrement un peu de décoration avant la dernière couche de lasure.


Petite rue donc, je suis devant la paire de rondouillards, la mise à l’herbe est passée par là !

Ca va pousser dans la descente mais ils tiennent bien le pavé, les rondouillards !

Et ils savent tirer dans la grimpette du retour, alors on souffle un peu … tous les trois d’ailleurs !

Deuxième séance photo où l’on change de tracteur et d’outil.

Les deux roues gauches du tracteur, Peeshoo, avant l’attache pour liage. Un peu cabochard de nature mais bien sous le joug après avoir creusé la casquette qui le blessait un peu.

Le départ des Pee (Peeshoo et Peelish) entre la maison et la haie pour leur lieu de travail : la pâture avec les crottins des chevaux à casser et étaler grâce à trois rails d’épandeur.

 

On souffle encore une fois, surtout moi car je suis sur les chemins et sous le soleil depuis plusieurs heures.

« Lesna » sont passés par là avec la Guinguette mais en montant, nous attendons l’ouverture de la pâture.

Lespee au travail, on se dépêche de broyer les crottins pour qu’ils se dessèchent au soleil avant de l’être nous-mêmes.

« Pas trop dur le patron, il nous laisse un peu souffler. Et puis il nous a payé une véritable élingue portuaire en « poly-machin » entourée d’une gaine pour ne pas blesser dans les demi-tours. Et puis il a compris qu’il fallait tourner sur le plus lent de nous deux et aussi le seul qui sait remettre ses postérieurs au-delà de la sangle, j’ai bien appris cet hiver en débutant le débardage avec le vieux collier de cheval. C’est moi au premier plan.»

Le bovin, un certain mode de vie, tout de même! par Frédéric Ielhe

Réflexion d’un bouvier…. par Frédéric Ielhe (27)

« Non je ne pense pas que cela soit prétentieux, le travail et la performance ne sont pas tout, la seconde n’ayant même jamais été mon souci. Confort de mes potes et surtout leur compréhension m’ont toujours guidé et continuent.

Il ne faut pas oublier qu’en dehors du travail il y a aussi le logement, la nourriture, les soins et même le nettoyage régulier.

Leur confort s’est nettement amélioré cet hiver avec la mise en place d’un plancher bois de l’étable plutôt que de la terre battue qui se creusait à l’usage. Dix poteaux de quinze par quinze supportent vingt-cinq planches de chêne de 45 millimètres d’épaisseur.

Aussi, il n’y a plus de paillage, balai et pelle suffisent amplement à nettoyer. Un reste de mon passage de jeunesse dans les alpages du canton de Vaud.

A cela j’ajoute qu’ils sont nettement moins sales qu’avec la solution paillage, cela ne m’obligeant pas à faire plus que les deux nettoyages que je faisais avec le paillage, facilité et rapidité en plus. Et un volume de fumier nettement réduit.

De plus, la douche a pu être supprimée le dernier mois. Ils sont arrivés à la mise à l’herbe dans une pâture quasiment propres. Un coup d’étrille a suffi pour chacun.

A l’automne prochain, quatre tapis en caoutchouc de trois centimètres d’épaisseur amélioreront encore le confort de l’hiver prochain qu’ils passent les trois quart du temps à l’attache.

 

La fermeture partielle ou totale est à l’étude car cet hiver il est arrivé que la neige rentre trop avec les tourbillons de vent.

Cette année l’attache a été prolongée jusqu’après la mise à l’herbe qui s’est faite dans une pâture sans barrage. La seule solution était de prolonger l’attache dans le temps ainsi que la chaîne. Moyennant les piquets adéquats et une bonne surveillance au début, cette nouveauté s’est très bien passée. Mais là encore, tout est une question d’ordre: ne pas laisser les dominés (les Normands) seuls pour emmener ou ramener les dominants (les Bretons) sinon c’est la garantie de voir les piquets arrachés et les Normands en liberté !

Une fois, juste une fois c’est arrivé, mais leur tentation était trop grande après l’hiver. Tout est vite rentré dans l’ordre avec un bobo entre les deux onglons d’un antérieur d’un Normand qui a dû marcher sur son piquet.

 

Ici, chez moi, il n’y a pas de clou au bout de l’aiguillon et pas de stock de caissette en plastique pour emballer un de mes bœufs en cas de vrai problème.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de contraintes, mais les faire admettre, voire les comprendre, sont mon principal souci et cela marche très bien. Certes, il me faut un peu de patience et de ruses aussi, mais je ne me suis jamais retrouvé dans une situation de véritable échec me contraignant à prendre une décision définitive comme celle de la caissette en plastique blanc.

Aujourd’hui ou demain, peu importe, les choses se font pas à pas. Les Normands ne tirent-ils pas vraiment que depuis cette année? Et puis alors … Leur prochaine étape est la Guinguette et nul doute qu’ils s’en sortiront haut la main, je leur fais confiance.

Une autre chose que je n’ai pas comprise seul, mais que d’autres m’ont dite en les regardant avec moi : lorsque je leur demande un travail ou bien un effort, ils ne se demandent pas vers quelle galère je les entraîne. Ils n’ont pas d’appréhension vis-à-vis de ma demande, ils y vont franchement avec la confiance qu’ils me font. Les chevaux m’ont appris cela.

Ces quatre-là sont vraisemblablement destinés à mourir de leur belle mort, en espérant en racheter d’autres devant l’éternel bovin. »

Christelle De Freitas, Vasselay (18)

Christelle, bouvière chez Jean Bartin à Vierzon (18), nous parle de son expérience. 

« Je suis fille et petite fille d’éleveur de bovins et j’ai toujours adoré les animaux. A 14 ans, je rencontre un voisin passionné d’attelage de chevaux qui m’apprend tout ce qu’il sait. Plus tard un ami commun nous fait rencontrer Jean Bartin. Comme nous avions la même passion, nous nous entendons tout de suite et il m’apprend l’art de mener les boeufs. Depuis maintenant douze ans, je mène ses boeufs et ses chevaux sur toutes les routes de France. »

Jean Bartin, La Billauderie, Vierzon (18)


Jean Bartin, un bouvier et meneur de chevaux passionné, attelle trois paires de boeufs dans de nombreuses manifestations dans toute la France. Il est aidé de plusieurs bouviers.

Il nous présente son parcours:

« J’ai toujours été passionné par la traction animale. A la maison, nous avons toujours eu des chevaux d’attelage et chez mes grands parents, des vaches ou des bœufs.

Dès l’âge de 12 ans, je savais lier et mener une paire de vaches et à 14 ans, mon père me confiait une double ponette pour faire les livraisons dans les rues de Vierzon.

A ma retraite il y a plus de 20 ans, j’ai pu réaliser cette passion. J’ai maintenant 3 paires de bœufs Salers, Aubrac et Vosgien ainsi que 2 paires de chevaux de trait et une jument de selle que j’ai encore la chance de monter à 90 ans.

Avec mes attelages et l’aide de jeunes passionnés que j’ai formés, j’ai à cœur de transmettre mes connaissances à travers la France et même jusqu’à la Hollande.

Après l’abandon de l’attelage pendant les Trente Glorieuses, j’ai le plaisir de constater un retour à l’utilisation des animaux de trait dans notre pays.

Partout où nous nous produisons, des personnes âgées sont émues quelques fois jusqu’aux larmes en se remémorant l’ancien temps. Les plus jeunes découvrent avec émerveillement la place que tenait la traction animale pendant des siècles jusqu’à la dernière guerre.

Nous présentons aussi bien des attelages de travaux agricoles, de débardage, que des attelages plus luxueux utilisés pour les fêtes, les défilés ou les mariages.

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Remi Serres, Cahuzac-sur-Vere (81)

Rémi Serres travaille avec deux boeufs Aubracs et des chevaux de trait.

Remi Serres est prêt à recevoir des gens qui désireraient apprendre à conduire les bœufs et les chevaux de trait. 

Il réalise toutes sortes de travaux avec ses animaux:

– Débardage.

– Labours et préparation de la terre pour le blé du jardin collectif.

– Travail au jardin collectif, binage et arrachage des pommes de terres.

– Fêtes folkloriques. 

– Promenades avec les chevaux (calèche).

Photos mises en ligne par Rémi Serres.

Cédric Bardot, Le Quartier (63)

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Cédric Bardot nous présente son travail et ses projets.

« Je possède deux bœufs de race Ferrandaise qui répondent aux noms de Gaston et Galopin, âgés de deux ans .

Gaston et Galopin sont maintenant liés au joug et sont attelés à un petit tombereau à vache (vide bien sûr car ils n’ont encore que deux ans et ils ont bien le temps de forcer!!).

Je ne suis pas agriculteur, mais je suis en passe d’être auto-entrepreneur dans un domaine proche de l’agriculture .

Je défriche un terrain de cinq hectares. J’arrache mécaniquement les souches puis sors le bois avec mes chevaux de trait et une paire de boeufs Salers empruntés à un voisin. Les cinq hectares sont partagés en trois hectares de pleine-culture et deux hectares de prairies boisées. Cela me permettra d’être autonome en fourrage et céréales pour ma paire de juments Ardennaises et mes deux bœufs. Il est bien évident que ces cultures se font (et se feront) en traction animale.

Une surface de 30 ares sera consacrée au maraîchage.

Sur ce site se dérouleront des activités de découvertes : l’art dans la nature , la faune et la flore, les animaux domestiques et leur relation avec l’homme, la musique avec ce que l’on trouve dans la forêt…

Ces activités seront ouvertes au jeune public ainsi qu’à un public déficient.

Un mini-camping aimerait voir le jour après autorisations administratives. Le site est perché à 750 mètres d’altitude et loin de toute civilisation, il n’y a ni eau ni électricité. Il est prévu que le ravitaillement en eau potable et légumes soit assuré par Gaston et Galopin .

J’envisage aussi une paire de vaches Ferrandaises pour atteler à quatre et pour la production de lait. »

 

Jean-Claude Delestre, Triquerville (76)

Jean-Claude Delestre est contrôleur laitier à la retraite. Son épouse exploitait une ferme où elle faisait principalement de l’élevage ovin. Parallèlement au contrôle laitier, Jean-Claude aidait son épouse sur l’exploitation.

Aujourd’hui, ils exploitent encore quelques hectares.

Il n’a jamais cessé de travailler avec ses chevaux même s’il était mécanisé.

Plus récemment, il a dressé deux boeufs Normands, Eltot et Elbeuf qu’il attelle au joug de tête, de garrot et au collier.

Ses animaux sont parfaitement dressés. Il fait la plupart de ses travaux avec ses boeufs: labour, fumier, bois, charrois divers.

Il participe parfois à des fêtes locales.

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