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Atelier Sellerie JEAN-CLAUDE MANN, harnachements pour bovins, colliers d’attelage, coussins, Muhlbach-sur-Munster (68)

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Photo extraite du site « La route du fromage », Münster (cliquez ici pour voir)

En Alsace, à Muhlbach-sur-Munster (68), Jean-Claude Mann, sellier, fabrique et répare tous les harnachements. Il vous propose aussi des cloches de vaches et leurs colliers.

Il fabrique des colliers et des coussins d’attelage pour bovins, sangles et tous cuirs nécessaires à l’attelage.

Cliquez ici pour voir un article sur lui.

Contacts: Téléphone: 03.89.77.64.50 Mail: mann.jeanclaude@hotmail.fr

Chapeau de tête fait en feutre , rembourrage ouate + tissu,  prototype mis au point avec Philippe Kuhlmann

Possibilité de faire la même chose en cuir et crin. On peut y voir le chapeau ainsi que les courroies.

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Collier d’attelage pour bœuf.

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Débardage aux boeufs et chevaux en Avril 2013, Saint-Pever (22)

La ferrure du boeuf, Emile Thierry, 1904, Journal d’agriculture pratique, Tome 1

Merci à Laurent Avon de nous avoir communiqué ce document de 1904 extrait du « Journal d’Agriculture Pratique » consacré la ferrure des boeufs.

Téléchargez le PDFfichier pdfen cliquant ici.

 

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« Revue d’Ethnozootechnie » et les boeufs de travail

La « Revue d’Ethnozootechnie », Patrimoines et Savoirs en Elevage, propose deux numéros consacrés aux bovins de travail

N°60 – Les boeufs au travail

Paru le 17/10/1997 
144 pages 

Sommaire

(144 pages) 
J.M. DUPLAN : Introduction – F. RINIERI-VILLAIN : Attelages de la vallée des Merveilles – F. SIDI MAMMAR : Le statut des boeufs dans les Alpes valaisiennes (Suisse). Réflexions anthropologiques à propos de la castration – M. PRIVAL : Le débardage à traction bovine dans les Bois Noirs (Puy de Dôme) – E. MONPIED : Les boeufs au travail : noms et nombre – L. REVELEAU : Les bovins de travail en Vendée du 19ème siècle aux années 50 – C. HONGROIS : Jouques de Vendée – F. SPINDLER : La répartition géographique en France des bovins utilisés pour la traction et son évolution jusqu’à la dernière guerre – E. MEININGER : Les bovins laboureurs à Cotacachi (Andes septentrionnales de l’Equateur) – F. VERSINI : De la compétition des boeufs-tirants et des charretiers en Guadeloupe – C. GRIFFIN-KREMER : Pourquoi et comment tourner à droite ? Labourer deisal avec des Boeufs – M. BARBOF : Jougs sculptés du Minho et du Douro littoral – E. VALL : La traction bovine en Afrique centrale soudano-sahélienne (Cameroun, Tchad et Centrafrique). 
HOMMAGE A FRANCOIS JUSTON 
N. BOCHET : Présentation des nouvelles contributions – F. JUSTON :A la recherche des attelages bovins à grand effectif. Réflexions d’un bouvier de France sur la Carrese de San Martino. Talents, tournage et poudre aux yeux – M. DES COLOMBIERS : Note sur le meilleur mode d’attelage des boeufs et des vaches (Reproduction d’une publication de 1841). Commentaires de F. JUSTON.

N°32 – Les bovins

Paru le 24/03/1983 
202 pages 

Ce document est aussi consultable directement sur le net en cliquant ici

Sommaire

(202 pages) 
J. M. DUPLAN : Présentation – F. POPLIN : Paléontologie des bovinae et origine des bovins domestiques – A. MUZZOLINI : La préhistoire du boeuf dans le nord de l’Afrique durant l’holocène – L. BODSON : Aperçu de l’élevage bovin dans l’Antiquité – J. M. DUPLAN : Le vocabulaire de l’élevage bovin dans les langues indo-européennes – J. J. LAUVERGNE : Les robes des bovins domestiques et leur formule génétique – C. MECHIN : Ethnologie d’une société forestière : le boeuf d’attelage dans la vallée de la Plaine (Vosges) – R. LAURANS : Les bovins et les transports routiers – N. BOCHET : Le comportement des bovins, savoirs traditionnels et acquis scientifiques – B. DENIS : Parenté et filiation des races bovines françaises actuelles vues par les auteurs anciens – M. THERET : L’introduction des races bovines britanniques dans le cheptel bovin français et ses conséquences – L. AVON : La conservation des ressources génétiques bovines en France : les causes d’amoindrissement – J. BOUGLER : Organisation actuelle des races bovines françaises – J. M. DUPLAN : Interventions et compléments.

Le débardage dans les bois noirs (Puy de Dôme), par Marc Prival

Article de Marc Prival, extrait de la Revue d’Ethnozootechnie n°60 « Les boeufs au travail » du 17/10/1997, parmi de nombreux autres articles sur le sujet.

Merci à Laurent Avon pour sa communication.

Cliquez ici  pour se procurer le numéro complet consacré aux boeufs de travail.

fichier pdf Cliquez ici pour voir l’article en PDF

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Foray Jean-Paul, Saint-Bénigne (01)

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Jean-Paul Foray est éleveur laitier dans l’Ain, à Saint-Bénigne.

Homme de cheval, il attelle régulièrement ses chevaux pour le plaisir, parfois pour le travail sur l’exploitation (clôtures), et pour le travail de la terre de jardin.

Il a décidé de dresser une paire de jeunes boeufs Monbéliards issus de son élevage.

Il travaille régulièrement ses jeunes animaux de 15 mois, à la corde et au licol. Ils sont très calmes et obéissants.

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François Rivals, Aubiet (32)

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François Rivals est agriculteur à la retraite mais exploite encore 5 hectares.

Il a une paire de vaches Gasconnes attelées sur son exploitation et les utilise pour réaliser ses travaux. Il fait ses labours, son fumier, ses charrois, sort du bois, fait ses foins avec ses animaux.

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Voici le petit texte qu’il nous a fait parvenir et qui retrace son expérience avec les attelages de bovins.

 » Voici l’histoire de ma vie, résumée bien sûr. 

A ma naissance, il y avait des bêtes de race Gasconne, mon père et ma mère travaillaient avec elles.

A l’âge de 7 ans, j’étais devant pour les guider au labour, plus tard en prenant un peu d’âge et de taille, je les menais seul et les joignais pour atteler un outil.

Puis le tracteur est arrivé en 1958 et a remplacé petit à petit les vaches.

J’ai repris l’exploitation en 1972 toujours en élevage, mais sans atteler.

Ce n’est qu’à la retraite que j’ai repris cette passion , j’avais toujours pensé le refaire.

J’ai fait part de mon idée à mes enfants, il m’ont alors fait le plaisir de m’offrir une paire de vaches Gasconnes pour mes 60 ans, ce qui leur a permis de voir comment se faisait le dressage d’une paire de vaches.

Depuis, elles ne font pas tous les travaux, mais elles vont travailler à la vigne, au jardin, pour le fanage et un peu tout ce que l’on peut faire avec pour se faire plaisir »

Il participe à quelques manifestations locales avec sa paire de vaches.

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Cliquez ici  pour voir aussi un article du journal Sud-Ouest.

les boeufs de Frédéric Iehlé pendant l’hiver 2013/2014, Martagny (27)

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Frédéric Iehlé nous communique un texte sur son hiver avec ses boeufs.

« La Rouge Mare / 26 janvier 2014

C’est l’hiver.

On le passe à l’abri dans l’étable sur un plancher de chêne avec un tapis de caoutchouc en guise de litière. Plus de paille, presque plus de fumier juste de la bouse à ramasser. Surtout un grand confort pour les pieds. Pieds qui ne font absolument pas partie des sujets de sélection des races bovines étant donné la durée de vie assez courte de cette espèce.

Ihélé frédéric 2014 travaux hiver 2 okLes bœufs ne sont pas plus sales pour autant, à l’exception de Peelish qui ne rate jamais un couchage sur bouse…

Au total c’est une petite heure de travail pour tout nettoyer matin et soir avec un coup de jet sur les tapis le soir pendant les deux heures quotidiennes de liberté et de désaltération à l’abreuvoir.

Auparavant les pieds qui marinaient dans le fumier devenaient sensibles et marcher ensuite sur les chemins empierrés devenaient un calvaire avec des difficultés pour maintenir l’attelage régulier. Maintenant les pieds sont toujours propres et les allures de l’attelage sont plus homogènes. Reste que la sensibilité sur les silex des chemins est variable entre chaque bœuf et que certains endroits ne sont pas toujours appréciés. Mais nous n’en sommes pas encore à la nécessité de ferrer.

Le comble ! Le graissage du bourrelet de peau entre les onglons des quatre pieds avec de la graisse à traire après nettoyage au jet bien sûr. Cela assouplit cette peau et donne à deux de mes bœufs une démarche franchement plus souple en hiver. L’été, rosée et marche libre dans la pâture suffisent à l’entretien des pieds.

Pour compléter les soins des pieds, la pédicure vérifie et taille les pieds tous les deux ans s’il n’y a pas nécessité plus tôt bien sûr.

Il y a aussi la douche mensuelle, si besoin. Un mélangeur permet d’avoir l’eau chaude sur le robinet extérieur. Le nettoyage est plus facile, plus rapide et surtout cela évite de voir le bœuf rentrer son ventre au contact de l’eau froide.

C’est le premier hivernage avec tout cet équipement et soins, c’est aussi le premier hivernage le plus simple et le plus abouti que les bœufs et moi passons.

L’hiver c’est aussi le moment où les bœufs travaillent le plus car ils sont à la maison.

Les Bretons sont à la guinguette (châssis de 205 habillé de bois) pour emmener le fumier dans la pâture à deux petits kilomètres de la maison, mais tout en pentes et côtes, avant qu’au printemps il ne soit étalé et disséminé par les Normands en traînant soit des branches soit trois rails d’épandeur. Il faut reconnaître que cet hiver, étant donné la quantité d’eau et donc l’état de la pelouse qu’il faut obligatoirement traverser, le fumier est plutôt stocké sur place pour ne pas transformer la pelouse en bourbier.

Les Normands sont plutôt cette année au débardage. Peelish l’avait déjà fait l’année dernière mais seul avec un collier de cheval bricolé (j’ai essayé de trouver un collier mais sans succès, un bourrelier aussi pour en fabriquer un, mais sans plus de succès …). Cette année, le débardage se fait avec la paire de Normands sur un chantier de nettoyage après le passage des exploitants forestiers où l’on récupère de belles pièces de bois laissées sur place et sur le nettoyage de cloisonnement (passage au sein d’une plantation) envahi de bouleaux. Le bouleau fait de très beaux feux et les pièces de hêtres et chêne fournissent la chaleur. Et puis l’achat de stères à l’ONF n’est pas exorbitant, ce qui ne gâte rien. Encore mieux avec la forêt à trente mètres derrière la maison et 10 minutes de marche pour aller sur le chantier !

Le chantier ! Nous y voilà.

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Joug Alibert d’Aveyron, liens Fargeix du Puy de Dôme, élingue fabriquée par une PME spécialisée en levage portuaire en Bretagne pour la traction, voilà notre équipement plus notre calme, c’est nous les Normands de Lyons !

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Là on est en plein sous-bois pour refaire le cloisonnement. Il faut savoir tourner sur place et au patron de nous éviter les souches dont les chocs résonnent dans les cornes. Pour cela un outil est en préparation, une sorte d’entonnoir qui regroupera les extrémités de bois et « glissera » sur les obstacles.

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La charge se prépare.

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Maintenant il faut la sortir et nos 750-800 kilos chacun font le boulot.

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Non on ne sortira pas tout d’un coup, le patron ne veut pas nous écœurer, juste nous faire acquérir endurance petit à petit avec des coups à donner pour sortir du sous-bois et puis de la traction pépère jusqu’au lieu de cubage final.

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La traction pépère mais traction tout de même avec toutes les branches ! Mais cela permet de comprendre que le boulot n’est pas le bagne en alternant dur et plus facile.

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Combien de temps va-t-on attendre les pieds dans l’eau que le patron soit enfin prêt ?

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Encore ces deux-là et on s’arrête. Faut surtout ne pas nous écœurer et nous faire regretter de mettre tout notre cœur à l’ouvrage. Et puis merde on y va tout seul, on les sort ces deux derniers, on connaît le chemin !

Voilà une après-midi des Normands en forêt de Lyons au travers de quelques photos et quelques unes de mes idées sur le bien vivre avec mes potes les bœufs. »

Frédéric Iehlé

Laurent Mallet, Lavastrie (15)

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2003 Joly et Baïssou

Laurent Mallet, transporteur de voyageur, taxi et restaurateur, possède trois boeufs Aubracs dressés, qui viennent enrichir l’activité d’animation du restaurant et du petit musée agricole qui s’y rattache.

Il nous présente son parcours et son travail avec ses boeufs.

« L’entreprise familiale a été créée par notre père dans les années 1970. Nous sommes à l’origine transporteur de voyageurs et taxi.

C’est depuis 1985 que nous avons ajouté une activité complémentaire à notre entreprise. En effet, nous sommes également propriétaire d’un restaurant.

Dans le cadre de cette dernière activité, notre père, passionné et amoureux des gestes d’autrefois, avait souhaité créer une exposition de matériels agricoles anciens.

Aussi, au sous-sol de notre restaurant, on trouve notre « musée » retraçant la vie de nos aïeux.

Cette rétrospective de la vie de nos campagnes ne pouvait être complète sans la présence d’un attelage.

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En 1999, nous avons acheté deux jeunes broutards de race Aubrac, Joli et Baïssou (noms des deux derniers boeufs de la ferme familiale), que nous avons eu le plaisir de dresser.

Malheureusement,en 2009, Baïssou est mort d’une crise cardiaque. Son demi frère, Joly, s’ennuyait tellement, qu’il a fallu trouver une solution rapide pour palier à son chagrin.

Un voisin agriculteur possédait une paire de boeufs qu’il avait commencé de dresser.

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Joly et Baïssou

Il a accepté de les mettre en pension chez nous. Nous avons continué le dressage. A ce jour, nous avons donc trois boeufs dressés.

Que faisons-nous de ces boeufs?

Très régulièrement dans notre restaurant, nous recevons des groupes du troisième âge, des associations que nous avons plaisir à accueillir avec notre attelage et à leur offrir l’apéritif dans notre musée familial.

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2013 Clairon et Baïssou 2

Notre attelage est aussi amené à sortir sur des manifestation dites « de terroir » où il défile avec un char: foire des Tersons à Pierrefort, concours de la race Aubrac à Saint-Flour.

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2012 à gauche clairon et Baïssou 2, à droite boeufs de Mr Tufféry (Le Malzieu-Ville 48)

De temps en temps ce sont des mariés qui profitent d’une promenade en char à quatre roues tiré par Clairon et Tambour (Baïssou 2) et parfois Joly qui va maintenant avoir 15 ans.

Ils partagent l’étable avec une jument de trait Comtoise nommée Surprise, et trois moutons: Noisette, Cacahuète et Rabinette. La cohabitation se passe très bien.

On peut retrouver Joli et Baïssou sur un DVD de Guylène Laur, tourné chez nous en 2005 avec notre père décédé depuis. Le fond musical est, bien entendu, « J’ai deux grands boeufs dans mon étable ».

On retrouve les boeufs sur le logo de notre établissement, sur les cartes publicitaires, sur nos véhicules, et sur les étiquettes du vin servi sur nos tables. »

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Travaux de dressage avec les boeufs d’Agnès et Luc Bernard, Courgenard (72)

Luc et Agnès Bernard continuent de dresser leur paire de boeufs. Merci à eux, de nous envoyer régulièrement des images.

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