1 2 3 4

Serge Sauret, Mazerat- Aurouze (43)

Voici un article de Pomme Labrousse paru dans La montagne du 07 / 07 /2012 (cliquez ici pour voir) qui présente le parcours de Serge Sauret et de son père, Roger.

« Serge Sauret, éleveur à La Brequeuille (Mazerat- Aurouze) a puisé dans les souvenirs de son père pour dresser, à l’ancienne, Charmant et Mignon, deux beaux aubracs.

Avec leurs beaux yeux bruns et leur allure élégante, il y a fort à parier que ces deux-là vont faire chavirer les coeurs, dans deux semaines, pendant la marche de Mémoire et traditions rurales. Et la botte secrète de ces grands gaillards, qui pèsent une tonne et demie à eux deux, c’est qu’ils savent séduire aussi bien les hommes que les femmes. Charmant et Mignon, qui portent décidément bien leurs noms, ont déjà commencé à jouer les bourreaux des coeurs hier, dans la cour de Serge Sauret, à La Brequeuille, commune de Mazerat-Aurouze. Ces deux boeufs Aubracs, nés en janvier 2010, sont la grande fierté de Joseph Beaud, le président de la commission Mémoire et traditions rurales ( cf. ci-dessous). « Avant, on faisait venir des boeufs de plus loin… Mais là, pour fêter nos vingt ans, c’est fantastique d’avoir une paire de boeufs du pays. »

Dans la dizaine de personnes venues assister à la première « sortie officielle » de la paire, Fabien, 9 ans et Paul, 79 ans, jetaient le même regard sur ces deux grosses bêtes. Ce que le premier préfère, c’est de voir son oncle et son grand-père les atteler. Et le second se souvient encore de ses paires à lui. « Travailler avec les boeufs, quand on les a bien dressés, bien mis à sa main, c’est un plaisir… » Quant à Denis Soignon, il n’en a jamais dressé, mais se souvient bien des attelages de son enfance. « Je n’avais pas besoin de boeufs en bois pour jouer : entre 6 et 10 ans, j’ai beaucoup travaillé avec. »

De père en fils…

Mais Charmant et Mignon représentent surtout un lien entre les générations puisque c’est Roger Sauret qui a appris à son fils Serge comment les dresser. « Mon père m’a toujours parlé de ses boeufs. Quand j’ai eu ces deux mâles, qui n’étaient pas bons pour l’export, je les ai fait castrer pour qu’il me fasse voir… Le dressage, c’est un savoir qu’il faut transmettre. Sans mon père, je n’aurais jamais deviné comment faire. Et nos anciens, on ne les aura pas tout le temps… »

Alors, sous les conseils du patriarche, Serge Sauret a appris à installer le sassaü, le jonc, les juilles et les émouchaïres sur ses boeufs. À les faire avancer, s’arrêter, reculer et tourner. Un projet de longue haleine, qui a commencé il y a un an, et qui n’est pas encore achevé. Mais une tâche qui procure bien des satisfactions. « Avec les boeufs, le travail d’une journée est acquis. On n’a pas besoin d’y revenir le lendemain », assure Serge Sauret, qui couvre d’un regard tendre ses gros protégés. « Je me suis complètement pris au jeu ! Il faut le faire pour s’en rendre compte. Et puis ces deux-là, quand ils ne travaillent pas, ils sont toujours côte à côte, et souvent dans le sens dans lequel ils sont attelés. Quand on dit qu’ils sont liés… »

« Le dressage,
c’est un savoir qu’il faut transmettre »

Il a fallu que Serge Sauret trouve le temps, avec son troupeau de vaches allaitantes Aubrac, pour habituer les bêtes au joug, à tirer le tombereau… « Il faut énormément de temps, de patience… Là, il faut encore leur apprendre à suivre la raie de labour. » Mais qu’importe, dimanche 22 juillet, Charmant et Mignon seront attelés au char doublé chargé de foin, et constitueront l’une des attractions vedettes de la marche Mémoire et traditions. « Ce n’est pas du folklore, s’agace Joseph Beaud, c’est un retour à l’authenticité. » Et les anciens de se mettre à rêver : « On ne sait jamais, peut-être qu’on y reviendra, s’il n’y a plus de pétrole… » »

Pomme Labrousse

Chargement et transport d’une grume de peuplier avec deux trinqueballes et une paire de vaches Aubracs chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

Chargement à la roule de peupliers chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

Fauchage avec les boeufs aubracs de Rémi Serres (81)

Fauchage avec les boeufs de Rémi Serres (81) en 2010 à la fête d’Espinas (82) , vidéo de Léon Roumagnac

Remi Serres, Cahuzac-sur-Vere (81)

Rémi Serres travaille avec deux boeufs Aubracs et des chevaux de trait.

Remi Serres est prêt à recevoir des gens qui désireraient apprendre à conduire les bœufs et les chevaux de trait. 

Il réalise toutes sortes de travaux avec ses animaux:

– Débardage.

– Labours et préparation de la terre pour le blé du jardin collectif.

– Travail au jardin collectif, binage et arrachage des pommes de terres.

– Fêtes folkloriques. 

– Promenades avec les chevaux (calèche).

Photos mises en ligne par Rémi Serres.

Passage du cultivateur chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

Cet hiver, avec ses deux juments, Laurent Janaudy a labouré au brabant une parcelle de prairie.

Afin de préparer une plantation de choux, il vient de faire un passage de cultivateur dans la parcelle avec sa paire de vaches.

Les deux Aubracs, Chanfant et Chassagne, malgré un terrain encore humide, ont démonté le labour au « gribouli ».



Transport du fumier chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

Le 10 Avril 2013, Laurent Janaudy sortait le fumier de son écurie comme toutes les semaines.

Chanfant et Chassagne, deux vaches Aubracs, attelées au tombereau, ont mené leurs deux voyages pendant ce premier bel après-midi de printemps.

 



Karine OTTOGALLI ET Bernard GILLES, Eygluy-Escoulin (26)


Bernard Gilles et Karine Ottogalli tiennent un gîte rural, chambre et table d’hôtes. Il font également de la location d’ânes pour la randonnée.

Gilles a attelé des boeufs Aubracs pendant longtemps, à la suite de problèmes de temps et d’âge des paires, il n’attelle plus pour le moment, mais compte dresser à nouveau une paire de vaches Villard-de-Lans d’ici peu.


Dominique Chardon, Cézens (15)

Dominique Chardon élève, dans le Cantal, à 1100 mètres d’altitude, un troupeau de race Aubrac allaitant en essayant de préserver le rameau laitier, quelques Vosgiennes pour faire des veaux gras et pour les dresser, ainsi que des chèvres du Massif Central, sur une trentaine d’hectares. Il tente aussi de relancer une variété locale de brebis appelé la » fumée ». Tout est fait en foin naturel et sans engrais.

Il fait partie de l’association FERME, qui travaille au maintien des races à effectif limité. Cliquez ici pour en savoir plus.

Après une formation dans le paysage, il travaille à la ville de Paris, puis démissionne pour de revenir sur les traces de son grand-père éleveur, en reprenant une exploitation.

Bien que mécanisé, il a dressé une paire de vaches Aubracs avec laquelle il effectue de multiples travaux sur l’exploitation: labours, fumier, charrois au tombereau. Il lui est arrivé d’atteler parfois pour des fêtes locales.

Récemment, il s’est retrouvé avec une seule vache dressée et n’attelle donc plus en ce moment, mais va dresser prochainement une vache pour reformer la paire.

Il a également pour projet de dresser d’autres paires pour la vente.

Marcel Margerit, La roche sur Foron (74)

Marcel Margerit, double actif, exploite une dizaine d’hectares et cinq hectares de bois.

En plus de ses boeufs dressés et de ses quatre chevaux Comtois dressés, il a deux vaches Aubracs et trois génisses.

Il réalise avec ses boeufs, tous les travaux chez lui. Foins, labours, hersage, débardage, charrois du bois de chauffage. Il intervient aussi pour d’autres (débardage d’éclaircies de sapins, labour de jardins…).

Il participe à des manifestations et fêtes de village, fêtes médiévales et mariages.

Il a eu, jusqu’à ces dernières années, deux paires de boeufs (Aubrac et Salers) que l’on voit sur les photos ci-dessous.

En ce moment, il a une paire de boeufs Aubracs en fin de dressage.

Au travail à la maison.

marcel margerit 2 ok

marcel margerit 1 ok

marcel margerit 6 ok

marcel margerit 3 ok

marcel margerit 5 ok

marcel margerit 15 ok

marcel margerit 8 ok

marcel margerit 7 ok

Dans les fêtes.

marcel margerit 11 ok

marcel margerit 16 ok

marcel margerit 17 ok

1 2 3 4