Dans le Sud Creuse, Pascal Durand vend 2 génisses vosgiennes, par manque de foin et de temps pour s’en occuper.
Pattuki née le 20/09/2019, elle a été débourrée au travail par un ami. Au collier 3 points et guidage de derrière avec un caveçon elle a tiré plusieurs fois un bandage de roue dans des fougères et fait un peu de débardage.
Elle n’est pas très confiante mais pas méchante et pas brutale. Malheureusement après plusieurs essais d’insémination elle n’a pas pris malgré des chaleurs marquées et régulières.
Je pourrais éventuellement compléter le dressage et la mettre au maraichage avec la Kassine et éventuellement aux brancards moyennant un supplément.
Prunelle née le 30 /06/2019 vêlage prévu début mars. Elle est un peu timide mais très gentille et confiante quand elle connaît. Elle est très agréable, de famille rustique et laitière.
Voici mon parcours, il est petit mais c’est le mien.
Je suis né en 1960 et, enfant, j’ai vu un tombereau lié à deux vaches. Cela m’a plu et je me suis dit qu’un jour j’aurai mon attelage.
A neuf ans, j’ai récupéré mon premier joug: il était au grand-père de mon grand-père.
Je ne travaillais pas dans le milieu agricole, mais voici quinze ans, je me suis dit qu’il était temps de mettre mon projet en route car j’avais peur que bientôt plus personne ne puisse me montrer.
Comme je suis abonné au magazine « Sabots », j’ai connu l’existence de Philippe Kuhlmann et de l’Ecomusée d’Alsace. Je m’y suis rendu plusieurs fois pour voir si cela me plaisait vraiment et si j’étais capable de mener des bovins, bien que j’attelle des chevaux depuis 1987.
J’ai donc ensuite acheté deux velles Ferrandaises que j’ai fait dresser par Philippe, puis une génisse et un boeuf, que je n’ai pas gardé, car je ne m’en sortais pas avec lui!!!
Par la suite, je suis tombé malade et j’ai donc moins pratiqué.
Je mets encore quelques fois le joug pour le plaisir et pour sortir quelques branches.
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Je faisais les pieds, mais elles ne donnent plus les postérieurs .
Etant un conservateur du patrimoine, je cherchais depuis très longtemps un travail pour le « fun ». Je viens d’en récupérer un ancien. Après remontage, je vais l’utiliser pour faire les pieds.
Photos Bruno Barlier, issue de l’article de « La Montagne »
Cet article de Romain Conversina été publié dans « La montagne » le 18/05/2019 et est consultable en ligne avec sa vidéo en cliquant ici.
Le lycée agricole d’Ahun a vécu un retour dans le passé. Jeudi, des machines anciennes, tractées par des chevaux, des ânes et des bœufs, ont permis de planter des patates dans deux parcelles de l’établissement. C’était la quatrième édition de l’opération « Patates solidaires », pilotée par l’Association des membres de l’ordre du mérite agricole (AMOMA) de la Creuse.
Plantation sur deux parcelles
« Nous voulons conduire une opération d’intérêt général en partenariat avec le lycée agricole et la banque alimentaire, précise Alain Parrain, président de l’AMOMA 23. La banque alimentaire nous disait qu’ils manquaient de légumes frais, alors on s’est demandé ce que l’on pouvait faire. On a décidé de planter des pommes de terre. La moitié de la récolte revient au lycée agricole, et l’autre moitié à la banque alimentaire. »
Près d’une tonne de semence a été plantée ce jeudi sur deux parcelles avoisinant les 7.000 mètres carrés à elles deux. De quoi avoir une récolte bien fournie à la fois pour le lycée et pour la banque alimentaire.
Il y a deux ans, 20 tonnes avaient été récoltées. L’année passée, moitié moins, la faute à la sécheresse. « Il y a deux ans, on avait pu tenir toute l’année avec les patates récoltées », rappelle Christophe Montagne, enseignant en agro-équipement au lycée agricole.
Après la plantation, un comité de pilotage, mené en partie par les professeurs et leurs élèves, mais aussi des bénévoles de l’AMOMA et de la Banque alimentaire, s’occupera de prendre soin du terrain. « Il s’agit surtout de bien vérifier qu’il n’y ait pas de doryphores », précise Christophe. Ces mêmes bénévoles se chargeront ensuite de la récolte. Au mois de septembre. Romain, en troisième, l’avait déjà fait l’année dernière. « Il faut bien trier selon les calibres, les races, les couleurs. »
Photos Bruno Barlier, issue de l’article de « La Montagne »
Pour Jean-Pierre Lafaye, directeur du lycée agricole, c’est obligatoire d’inclure les élèves dans le processus. « Ils mettent de la sueur dans la plantation et plus tard dans la récolte. C’est concret. Et ils voient comment fonctionne une action solidaire. C’est important pour un établissement public comme le nôtre de transmettre ces valeurs. »
Les élèves du lycée agricole ont pu aussi apprécier la manière dont les patates ont été plantées. Avec du matériel agricole ancien. « Ca nous permet de voir un peu comment nos grands-parents pouvaient travailler », raconte Romain. « On voit surtout que c’est plus compliqué qu’avec un tracteur », sourit Henri, lui aussi élève en troisième.
Ce n’est pas vraiment l’avis de Christophe Montagne, qui pense que ces matériels étaient en avance sur leur temps. « Cela demande plus de préparation en amont, avec les bêtes notamment. Mais au niveau de la plantation, c’est le même type de travail, précise-t-il. On voit quand même que ces machines étaient déjà très sophistiquées. Les machines d’aujourd’hui reprennent un peu le même fonctionnement. »
Lien entre ancienne et nouvelle génération
Pour l’AMOMA, faire appel à ce type de matériel était avant tout pour marquer les esprits. « On voulait sensibiliser un public plus large, dit Alain Parrain. C’est un peu insolite de voir des bœufs et des planteuses anciennes. »
C’est aussi grâce à la société d’attelage, qui a ramené matériels et animaux, que Brigitte Conrairie est retournée au lycée agricole. Elle gère la société Mon Jardin avec son mari et a donné des plants. Elle n’avait pas entendu parler de l’opération « patates solidaires » avant cette année. « Je faisais partie de la promotion 1978, sourit-elle. Je n’étais pas revenue depuis. Cette opération permet aussi de créer du lien entre les anciens et la jeune génération.
Romain Conversin
Photos : Bruno Barlier
Voir aussi l’article de « La Creuse agricole et rurale » en cliquant ici.
Nous avions lancé un appel concernant un attelage solo de boeuf au collier (cliquez ici pour voir).
Guillaume Pobeaud nous a contactés pour nous donner le renseignement.
« Il s’agit de Guy Malterre résidant au lieu dit La Viergne à Issoudun-Létrieix (23130) en Creuse, où il élève pour sa retraite un petit troupeau de Highland et 3 Jersiaises. Depuis le bœuf a été vendu à Monsieur Bartin à Vierzon mais Guy veut préparer une paire de bœuf Highland pour continuer de passer une retraite active. »
Philippe Kuhlmann, éleveur, dresseur, et utilisateur de bovins, nous présente lui-même son parcours.
«Adolescent, j’ai vu des anciens travailler avec des bœufs vosgiens, et cela m’a fasciné !
Après avoir démissionné de l’ONF, j’ai repris une ferme laitière en vente directe en montagne vosgienne à 21 ans ! Travaillant avec un tracteur au début (1981), j’ai dressé mon taureau de reproduction pour de menus travaux, puis je l’ai utilisé de plus en plus, puis dressé d’autres, puis des paires de bœufs…
En 1985 je me suis séparé de mon tracteur et faisais alors le foin entièrement avec les bœufs attelés.
Pour des raisons familiales, j’ai arrêté ma ferme en 1994 pour débarder sur le plateau de Millevaches avec des bœufs et des taureaux vosgiens, 35000 stères de bois en 6 ans.
Depuis 2001, salarié-animateur à l’Ecomusée d’Alsace, je dressais les bœufs et faisais les animations attelage et transformation du lait.
Parallèlement, j’ai remonté un troupeau de bovins et actuellement ce sont 3 à 5 paires de bœufs, taureaux et vaches qui réalisent les travaux de la ferme, 35 ha de prairies dont 28 fauchées. Une estive de 20 ha permet d’élever les jeunes bêtes, génisses et bouvillons.
Depuis 1982, ce sont 110 à 120 bovins qui ont été débourrés, une bonne partie vendue pour l’attelage en France et à l’étranger, ceux ne donnant pas satisfaction partent en caissettes sous vide!
Un important travail sur le matériel, les moyens d’atteler, est réalisé avec les concours d’artisans travaillant le bois, le cuir, le métal.
J’anime aussi des fêtes de village et suis prêt à transmettre le savoir-faire. Je le fais entre-autres grâce à la rencontre des bouviers et par des articles.
Je travaille à la rédaction d’un manuel pratique sur l’attelage des bovins.»
Coquet et Mignon prêts au travail avec un joug expérimental articulé conçu par Philippe.
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