1 11 12 13 15

Plantation des pommes de terre chez Jo Durand et Christine ARBEIT (44)

Préparation du sol avec les 2 boeufs et le porte-outils + vibro et rouleau bris-
mottes au Dresny

Jo Durand nous fait parvenir quelques nouvelles photos de la plantation des pommes de terre de la saison 2013. A cette occasion, les stagiares en traction animale du lycée agricole de Montmorillon en voyage pédagogique, étaient présents sur l’exploitation, avec leur formateur, Emmanuel Fleurentdidier.

Les deux boeufs Vosgiens ont travaillé pour cette occasion en solo ou en paire, à la préparation des 25 ares de terrain.

Grâce à l’efficacité de tous, le travail a pris environ 3 heures. Jo et Christine, à eux deux, auraient mis beaucoup plus de temps.

Merci à Jo pour cet envoi.

Billonnage avec l’ânesse en attendant que les boeufs aient fini de préparer le
terrain

Billonnage avec 1 boeuf au collier attelé à la kassine

Sous solage en fond de raie , avant d’y mettre des pommes de terre

 Il ne reste plus qu’à les recouvrir. Pour cela on reprend 1/2 billon de chaque côté
pour en refaire un sur la raie.

Gilles Blaudeau et Carole Lombardot, Champagné-Saint-Hilaire (86)


Après avoir eu pendant de longues années une paire de boeufs Salers, Gilles et Carole, exploitants en céréales et foin sur 120 hectares, ont repris le dressage d’une paire de Highland. Ils gardent aussi le projet de dresser une nouvelle paire de Salers.

Ils nous présentent leur parcours avec leurs animaux.

« Idefix et Sogou, arrivés à neuf mois sur la ferme en 1992, ont animé nombre de fêtes, mariages et démonstrations avec parfois une belle patience envers le genre humain. D’abord attelés au joug de garrot, qui m’était devenu familier après deux années d’animation rurale (agricole) dans les savanes du nord-Togo, ils sont passés au joug de tête dès que l’encornement l’a permis (autour de deux ans). Mêlant un brin de nostalgie et de passion, conseils avisés et savoir-faire paternels furent très utiles à ce moment-là.



Idéfix et Sogou sont morts de vieillesse dans leur pâturage après respectivement 17 et 19 ans de bons et loyaux services ; nous nous étions installés agriculteurs ensemble…

Les malmenages de la vie privée ayant toujours un rôle dans le cours des choses, deux ans d’intermède sans bœufs ont suivi. Puis en juillet 2012, avec Carole, l’idée de redonner sa carte de visite à notre ferme en la doublant d’un projet de maraîchage et semences en culture attelée, nous a fait racheter deux peluches et leur maman : Mandoline, Balafon et Cornemuse, de race Highland.


Et c’est reparti ! Le joug de garrot pour commencer, dès 8 mois. Une marche discordante au début, puis l’apprentissage progressif où hommes et bêtes apprennent à avancer du même pas, pour parvenir à travailler ensemble.

C’est une nouvelle histoire, un nouveau chemin mais avec le même langage de patience et d’écoute réciproque, au pas des bœufs. On s’apprivoise les uns les autres, on cultive la confiance en tous lieux et toutes circonstances (chiens, foule, TGV, musique, tout ce que l’humain réserve d’inattendu…).


La route est encore longue pour que les lignes soient tracées bien droites dans la terre et si la marche est lente, faute de pouvoir s’y consacrer quotidiennement, le joug de tête suivra le joug de garrot le moment venu, pour perpétuer la longue coopération entre le bœuf et les gens de la terre.

Gilles Delas et Geneviève Cimorra, Herrere (64)

Gilles Delas et Geneviève Cimorra sont exploitants. Ils nous présentent leur parcours.

« Notre histoire est  la suivante: Installés depuis 2007 sur 20 hectares, nous élevons 160 brebis de race Basco-Béarnaise avec transformation fromagère ( médaille d’argent au salon de l’Agriculture à Paris en 2012).

Geneviève a été élevée par un papa éleveur et passionné  de la race bovine Béarnaise, qui est une race menacée. C’est donc tout naturellement que nous élevons aussi des bovins de cette race, dont nous vendons les veaux de boucherie en vente directe. Les femelles sont destinées à la reproduction pour la sauvegarde de la race.

Nos troupeaux ovins et bovins transhument.

La race Béarnaise était utilisée autrefois pour le travail. Les vaches faisaient leur veau et produisaient du lait. C’est une race mixte, rustique et adaptée au terroir.

En 2009, nous avons acquis notre première paire de bœufs dressés, dont l’un est né chez Geneviève. Petit à petit, nous avons pris goût à cette relation particulière, et nous avons ainsi mis quatre vaches au joug. Dernièrement nous avons castré deux mâles, qui, aujourd’hui, ont presque deux ans. Nous avons commencé à les dresser.

Nous ne travaillons pas sur l’exploitation avec nos animaux, mais nous attelons pour le plaisir et nous participons régulièrement à diverses manifestations: battère, fenaison, fête du maïs, débardage… »

Photos prisent par Jean-Pierre Casamayou RD1 et photos Delas



 Photos prisent par Jean-Pierre Casamayou RD1 et photos Delas

Les Ecuries de la Chaussée, Puisieux (77)

Voici comment se présente sur leur site, cette entreprise d’attelage qui compte parmi ses pensionnaires une paire de boeufs Vosgiens.

« Située à Puisieux en Seine-et-Marne (77), Les Ecuries de la Chaussée sont spécialisées dans la pension pour chevaux et la location de calèche pour mariage.

Avec plus de 25 années d’expérience, nous mettons toutes nos compétences et notre savoir-faire pour répondre au mieux à vos besoins.
Nous vous proposons nos services pour l’hébergement de votre cheval.

Nous effectuons également la location d’attelage et des prestations sur-mesure pour tous vos événements : spectacle, fête, mariage, animation…

Nous intervenons dans toute la France et nos véhicules sont spécialement conçus pour le transport de chevaux et de matériel ».


Débardage chez Philippe Kuhlmann (68) en Novembre 2012

Dans les pentes de Soultzeren en Alsace, à la Toussaint 2012, Philippe Kuhlmann sort quelques troncs de frênes avec Coquet et Mignon, deux boeufs Ferrandais.

Débardage avec Philippe Kuhlmann en mars 2013

Débardage avec Philippe Kuhlmann, aux chambres d’hôtes du Londenbach en mars 2013, vidéo Jean Galiez

Chaque hiver aux chambres d’hôtes du Londenbach, Philippe Kuhlmann éleveur-dresseur de boeufs à Soultzeren, vient débarder de façon écologique notre bois de chauffage.
Les images sont prises par un voisin, Jean Galiez.

Brice Letissier,Challes les Eaux (73)

 
Brice Letissier est exploitant cultivateur. Il nous parle de son parcours et de son passage à la traction bovine.
« J’ai acheté à Philippe Khulmann, en décembre 2011, Emile et Sepi, deux Vosgiens assez sympathiques.
Auparavant, je me demandais vraiment comment faire, pour travailler avec des animaux en traction, afin de minimiser l’utilisation du tracteur.
J’ai essayé avec des chevaux, il y a deux Comtois à la ferme.
Mais mes sensations m’ont poussé vers les bovins, avec qui je me sens plus en affinité.
J’ai donc appelé Philippe Khulmann qui m’a accueilli en stage sur l’année 2011 et, en gros, je suis revenu avec deux boeufs de son élevage, un joug, un collier…
En 2012 j’ai hersé, passé le canadien, semé et fait du transport uniquement avec les boeufs.
 
 
 
 
 
 

Olivier Simon, Lans-en-Vercors (38)

Olivier Simon est exploitant dans les montagnes de Lans-en-Vercors.

Depuis 1978, il a dressé des bovins pour le travail de ses terres et pour tous les autres travaux de l’exploitation. Dès la première paire finie de dressée, il s’est séparé de son tracteur et par choix, a décidé de ne travailler qu’en traction animale, avec, en complément des paires de bovins, un cheval, ou un mulet.

Il a eu de 1985 à 1995 jusqu’à trois paires dressées. Tous les travaux de bois, de fumier, de labours, étaient fait avec les vaches.

Depuis l’année 2000, il n’a plus d’attelage bovin. Cependant, après avoir dressé encore une mule cet hiver pour remplacer son cheval Merens, il souhaite dresser prochainement une nouvelle paire de vaches pour le travail.

Les attelages de la Léone

Les attelages de la Léone proposent un coffret de quatre DVD appelé « Dans les champs autrefois ». Ils ont été réalisés par Michel et Clara Jomard.

Dans une reconstitution détaillée des journées de travail, du liage du matin au déliage du soir, vous y verrez largement évoluer les quatre paires de Salers de Jacques Macombe dans toutes sortes de travaux.

Vous pouvez vous procurer les DVD auprès de Jacques et Christiane Macombe, Les Attelages de la Léone, Moulin de Mazières, 47210 Mazières-Naresse, 05 53 22 34 22 et 06 07 31 49 48.

jacques macombes 6 ok

jacques macombes 7 ok

jacques macombes 8 ok

jacques macombes 9 ok

Jacques et Christiane Macombe, Mazière-Naresse (47)

 jacques macombes 2 ok

Monsieur et Madame Macombe, agriculteurs à la retraite, sont des passionnés.

Au sein des attelages de la Léone, ils possèdent une cinquantaine de machines agricoles anciennes et proposent au grand public de les faire revivre en traction animale. Pour cela, ils utilisent quatre paires de bovins. Les trois paires de vaches (Tania / Tounette, Tempête / Toscane, Suzie / Salers) et la paire de boeufs (Volcan / Prince), toutes de race Salers et dressées à la maison, travaillent sur toutes sortes de manifestations, travaux des champs, mariages, spectacles.

jacques macombes 3 ok

L’expérience de travail de Jacques Macombe avec les boeufs, dès sa jeunesse, nous permet d’avoir une qualité de travail exceptionnelle avec ses animaux.

La paire de vaches Tania et Tounette est spécialement dressée pour proposer une démonstration d’obéissance, d’adresse et de précision.

jacques macombes 4 ok

Les attelages de la Léone ont produit plusieurs DVD fort bien réalisés, qui présentent tout le travail de ces deux mainteneurs de savoir-faire.

jacques macombes 5 ok

jacques macombes 1 ok

1 11 12 13 15