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Les bovins attelés seront à l’honneur pour l’édition 2014 « d’Autrefois le Couserans » à Saint-Girons (09), article d’Ariègenews.com

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© midinews (archives)

Consultez l’article du site Ariègenews en cliquant ici.

La dernière réunion générale d’Autrefois le Couserans vient de se tenir et avec elle se précise le programme de l’une des plus importantes animations estivales du Couserans et même de l’Ariège.

La fête, car il s’agit bien de festivités autour du monde rural, se déroulera les 1er, 2 et 3 Août 2014. Et, pour cette année, ce sont les bovins, tous les bovins, qui seront la tête de proue de la manifestation et le fil conducteur d’une partie des animations.

Tout d’abord, les festivités démarreront fort dès le vendredi 1er Août avec un concert exceptionnel de Nadau à 21h au Parc des Expositions (les billets seront mis en vente début avril). Ensuite, le temps du week-end, place aux animations traditionnelles.

Dès le samedi matin, on retrouvera le vide grenier place de Verdun, suivi de l’ouverture officielle de la taverne: «Ath bi petit», puis celle de la classe 1900, avec une exposition riche pour l’anniversaire de la guerre de 1914-1918. Dans l’après-midi, la route de la glace fera son retour, tandis qu’entre autres, un spectacle avec un bœuf et un poney s’envisage.

Bien sûr, tout au long de la journée, les animations des rues de la ville rythmeront la fête avant de laisser place à diverses formations musicales en soirée.

Le plus grand rassemblement de France d’attelages bovins.

Dimanche 3 août, place au clou du spectacle avec le grand défilé d’«Autrefois le Couserans»

Sur proposition de Claude Baquié, père fondateur de la manifestation tout récemment élevé au grade de chevalier dans l’Ordre National du Mérite, sera présenté le plus grand rassemblement de France d’attelages bovins au cœur du grand défilé, avec des troupeaux venus des quatre coins du pays.

Cette année, un effort particulier sera porté sur les animations puisqu’on annonce encore plus de groupes folkloriques et autres Bandas. On retrouvera aussi toutes les particularités qui font le charme d’Autrefois le Couserans: la présentation des métiers et traditions de nos aînés, l’exposition de vieux tracteurs, la Ferme à Suzon, le concours de la tome des Pyrénées durant le marché artisanal et fermier.

Le tout sous le regard passionné de Remi Dos Reis, 12 ans et plus jeune bouvier de France. Enfin, cette présentation ne serait pas complète sans évoquer le traditionnel repas animé par un orchestre du dimanche soir au Parc des Expositions.

Bref, un programme qui s’inscrit dans la tradition de la manifestation et qui a le mérite de renouveler tout en les perpétuant, la vie rurale et l’évocation du monde agricole, d’autrefois à nos jours.

1er colloque de bouviers en Ariège chez Olivier Courtiade (09), article de « la Dépêche »

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Photo la Dépêche du Midi

Allez consulter l’article de « La Dépêche  » en cliquant ici.

Claude Baquié, président fondateur de l’association « Autrefois le Couserans », ne cesse d’avoir des idées. La dernière, sa passion, les bovins. Et pour mettre en lumière ce savoir-faire, il organise le premier colloque des bouviers, pour ceux qui souhaitent s’informer, s’initier, apprendre ou comprendre le dressage des vaches et des bœufs. Ce colloque aura lieu le dimanche 9 mars, à 10 heures, chez Olivier Courtiade (éleveur-dresseur), à Nescus.

Claude se réjouit particulièrement de la passion de Rémi Dos Reis, 12 ans, qui déclare : « Je veux être bouvier ». Il mène déjà la paire de bœufs Castas de M. Bonzom de Betchat. Son grand-père, ravi de voir son petit-fils avide d’apprendre et maintenir ce savoir-faire, vient de lui acheter une paire de Salers.

Dimanche 3 août, sur le grand défilé d’ »Autrefois le Couserans », sera présenté le plus grand rassemblement de France d’attelages bovins. Les bovins constituant le thème de la prochaine édition.

Faisons confiance à Claude Baquié, qui va une fois de plus en surprendre quelques-uns. Daniel Subra, président de l’association, se félicite de toutes ses idées émergentes, constructives et toujours dans le respect des traditions.

La Dépêche du Midi
Ecoutez également un extrait d’émission de « Radio Couserans » avec Claude Baquié en cliquant ici.

De l’imprégnation vers le dressage….c’est aussi une histoire d’élevage ! par Tifenn Vital

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« Ce matin de décembre Ariègeois, dans les premières lueurs du jour, après avoir nettoyé les écuries, nous débutons le rituel immuable du liage des bœufs. Les mains dansent autour du bois sculpté, faisant tournoyer les juilles dans un cérémonial traditionnel appris de génération en génération par la transmission orale et l’amour du geste.

Ce matin, alors que les Gascons s’élancent hors de l’étable, coiffés du joug, en direction du tombereau, une troisième silhouette brave les brumes matinales…Inz est la petite velle Brune des Alpes de 2 mois. Profitant de la soif de découverte des jeunes animaux et de la confiance tissée ces dernières semaines avec le jeune animal, nous l’appelons afin qu’elle suive le convoi.

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Ebouriffée de cette nouvelle expérience, la petite génisse galope autour de l’attelage, puis finit, au son de la voix, par se ranger au côté de ses aînés, aucunement perturbée par le bruit des roues ferrées sur le bitume puis des roches ponctuant le chemin tortueux menant aux «Hauts de Méras».

Au bout de quelques minutes, Inz mime le comportement de Millet et Grisou, chanfrein perpendiculaire au sol, dans une expression d’effort certain.

Mine de rien, nous commençons les exercices : arrêt, tourner…la petite suit les deux bœufs gris, et nous félicitons largement son engagement exemplaire !

La petite séance-exercice est courte : cinq minutes pas plus… puis nous la laissons rejoindre ses itinérances de découvertes en satellite autour de nous…

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Depuis sa naissance, la petite Inz a été touchée et manipulée par les bipèdes de la ferme.

Au commencement le rituel de l’attache. Dans la maison, les bovins sont à l’attache dans les étables et les jeunes veaux ne font pas exception à la règle. Un petit collier en bois autour de l’encolure. Le jeune est détaché deux fois par jour pour téter et gambader dans la cour.

Un peu chaque jour, en passant dans l’étable, une caresse, un coup de brosse… Puis l’essayage d’un petit licol et l’apprentissage de la marche à la longe. On en profite pour prendre les pieds…

Ces petits exercices ne prennent bien sûr que quelques minutes chaque jour et nous profitons allègrement de la personnalité joueuse des jeunes élèves ! Quelques minutes « perdues » chaque jour mais combien de temps gagné par la suite!!!

Puis, quelques mois plus tard, des petites séances au collier ou au joug de garrot, taille mini et facilement bricolables, un petite bûche à tirer et toujours la base des ordres vocaux qui accompagnent la progression…

Nous parlons ici des jeunes bovins, mais ceci est aussi largement conseillé pour les poulains et autres jeunes mulets !!!

En voyant débarquer quelques jours plus tard des génisses de 18 mois n’ayant pas la moindre idée de ce que ces humains inconnus leur voulaient (débarquer du camion jusqu’à l’étable à l’aide d’un licol et d’une longe) je soupirais en pensant à ces savoirs faire qui ont disparu des élevages… Non que je vive dans une nostalgie passéiste, l’avancée de l’agriculture semble s’être malheureusement accompagnée de la perte d’un bon nombre de gestes du bon sens paysan. Cela pose bien sûr la question des problèmes de la valorisation de nos activités agricoles et notamment de l’élevage…

Je digresse mais plaide tout de même pour une attention particulière à ces gestes qui peuvent éviter bien des peines au moment des débourrages ultérieurs !

Dans un contexte où la traction animale semble conquérir les villes, vignobles et forêt avec une nouvelle force, c’est toute la filière de l’élevage qui va être impliquée de responsabilités afin de fournir des animaux de travail adaptés. Si le choix de caractères morphologiques est évident, il me semble primordial de ne pas négliger cette part de dressage par la stimulation des capacités d’apprentissage des jeunes animaux et la manipulation, dans les premiers mois, afin de recréer des vrais foyers d’animaux de travail…

Alors que les génisses Aubrac eurent finalement retrouvé leur étables, attachées et calmes, les premières séances du débourrage consistèrent en sorties journalières à l’abreuvoir situés à une dizaine de mètres de la paille douillette de leur nouveau refuge: trois jours avant de pouvoir y descendre, sans l‘aide de trois gaillards au bout de la longe, afin d’éviter la fuite de Paletto ou de la Mandro !!!

Maintenant que la confiance est acquise, nous les accoutumons à marcher à la longe, accompagnant toujours nos actions des ordres vocaux correspondants…

Puis viendra la mise en place du joug et la suite du débourrage…

D’un point de vue animal, nous éviterions bien des incompréhensions et inconforts par quelques minutes de manipulations journalières les premiers mois !

D’un point de vue économique, il me semble que ces séances de la première semaine chez un professionnel du dressage pourraient aussi largement être évitées !!!

Nous ne parlons même pas là des petits bonheurs du paysan…car lorsque vous verrez l’expression de la petite Inz alors que ses rousses ainées apprennent les leçons de maternelle, alors il y a là  pleins de raisons de rire, sourire et se régaler du retour à un simple métier de paysan !!! « 

Tifenn Vital

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 Merci à Tifenn pour son article et sa collaboration régulière au site.

Julien Paris, photographe, reportage sur les boeufs au travail à la ferme de Méras chez Olivier Courthiade (09)

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Photo de Julien Paris extraite de son site

Julien Paris est un photographe talentueux. Il a fait deux belles séries chez Olivier Courtiade, à la ferme de Méras en Ariège et sur un chantier de débardage.

Série de photos consacrées au chantier de débardage au bois du Bastard à Pau, où Blanc et Marrel, les deux boeufs Gascons, ont travaillé au milieu des équipes de débardage de « Cheval Environnement »… Onze chevaux et deux bœufs!!!

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Photo de Julien Paris extraite de son site

Allez découvrir le travail de photographe de Julien Paris.

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Photo de Julien Paris extraite de son site

Premier colloque des bouviers en Ariège le 9 Mars 2014

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Claude Baquié, responsable de la gestion des attelages bovins, à l’association Autrefois le Couserans, nous communique cette annonce.

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« Le premier colloque des bouviers en Ariège aura lieu le dimanche 9 Mars 2014 à partir de 10 heures chez Olivier Courthiade (éleveur-dresseur) à Nescus 09240 La bastide-de-Sérou.

Journée organisée par l’association « Autrefois le Couserans, pour toutes personnes qui souhaitent s’informer, s’initier, apprendre ou comprendre le dressage des vaches et des boeufs.

Pour les membres de l’association, c’est le plaisir de se retrouver et de pouvoir échanger les différentes techniques, hors de la grande foule du premier week-end d’Août.

J’attends les conseils des anciens. »

Pour permettre l’organisation, et pour tous renseignements, réservations, informations,

Contactez Claude Baquié au 05 61 66 43 39 et 06 32 58 06 37

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Débardage avec une paire de boeufs chez Olivier Courthiade à Nescus (09), vidéo de Pierre Lasry

Pierre Bonzom, Betchat (09)

Photo Laurent Avon

Pierre Bonzom travaille avec une paire de boeufs Casta et une paire de boeufs Lourdais. Il participe à de nombreuses manifestations.

Autrefois le Couserans à Saint Girons (09)

 

Photos extraite du site

Allez voir le site d' »Autrefois le Couserans » https://autrefoislecouserans.com/ 

L’association « Autrefois le Couserans » est né en 1992 de la volonté et de la passion d’hommes et de femmes du Couserans.  

En effet, dès la première animation, le 7 août 1992, le défilé de l’ancien temps dans les rues de Saint-Girons fut un coup de maître et émerveilla tout le monde. Depuis lors, chaque année, rendez-vous est pris pour le 1er week-end du mois d’août. De plus en plus de spectateurs et de participants viennent à Saint-Girons pour se replonger au temps jadis, revivre l’épopée sociale et rurale du début du siècle, mais aussi goûter au réalisme des scènes de la vie paysanne traditionnelle.
Ainsi défile dans les rues et sur les boulevards de la ville, la longue caravane constituée de plus d’une cinquantaine de vieux tracteurs, en parfait état de fonctionnement, mais également de vieilles machines agricoles , faucheuses, batteuses « qui dans la journée avaleront goulûment leurs gerbes de blé ». Tous ces matériels et engins, sans oublier les charrettes, chars et tombereaux, sont guidés par des hommes, des femmes et des enfants en costumes d’autrefois : boeufs, chevaux, ânes et mules tirent les attelages chargés de bois, de fourrage, de fumier… Plus loin suivent d’autres animaux, moutons, dindons, oies et canards, chiens et derrière le cortège, des lavandières, des couturières, des gardeuses d’oies, le livreur de lait, le facteur, le rémouleur, le marchand de pain, les porteurs d’eau, les marchandes des quatre saisons, la classe 1900, Monsieur le Curé et tant d’autres..
Oui, vraiment, chaque année, le long défilé de plus d’un kilomètre, les démonstrations de fonctionnement de machines agricoles, les animations mises en scène par l’ensemble des acteurs et organisateurs de « Autrefois le Couserans », étonnent, surprennent, ravissent les Couserannais, les  Ariégeois et les vacanciers qui, tous les ans, viennent plus nombreux contempler ce foisonnement d’activités anciennes. Tous les ans aussi, des trésors d’imagination sont à l’origine de toujours plus de nouveautés.
C’est un temps fort d’émotion, c’est un moment de découverte, de redécouverte, de rencontres et d’échanges.
Les objectifs que s’était fixés « Autrefois le Couserans » sont atteints :
  • Retracer la vie d’antan avec le plus de fidélité et de naturel possible, celle qui figure toute la vie rurale paysanne mais aussi celle spécifique aux activité du Couserans : sciage du bois, vie pastorale, vie artisanale des métiers anciens.
  • Regrouper autour d’un projet la population locale toutes tranches d’âge confondues, pour que chacun s’exprime, partage et donne libre cours à son savoir-faire.
  • Préserver un patrimoine et sauvegarder la mémoire individuelle et collective, équilibre nécessaire à chacun, rechercher les maillons qui nous lient à nos propres racines….. Rassembler les souvenirs d’enfance, de la famille , retrouver le sens de la fête.
  • Créer un temps fort pour présenter aux vacanciers, mais également à la génération montante des Couserannais, durant cette période de grande affluence touristique, les traditions de la vie ariégeoise et pyrénéenne.
     Les deux journées de fêtes et d’animations de « Autrefois le Couserans » doivent leur réussite toujours grandissante à plusieurs centaines de bénévoles qui se mobilisent chaque année pour préparer longuement des projets étudiés et réfléchis. En effet, un très grand nombre de personnes, plus de cinq cents, consacre beaucoup de temps à la mise en oeuvre de cette prestation unique et aussi parfois, certaines n’hésitent pas à fiancer de leurs propres deniers, telle acquisition de matériel ancien, telle acquisition ou confection de costume traditionnel pour parfaire la représentation.
     A ce jour, un matériel très important se trouve détenu et préservé par les membres de l’association, il représente une part du patrimoine traditionnel historique de l’agriculture et des vieux métiers des Pyrénées. Ce matériel nécessite de longues heures d’entretien ou de réparation, il a parfois fallu usiner certaines pièces.
Chaque année, 20 000 spectateurs sont présents pour la plus grande manifestation de l’Ariège. Depuis sa création par son fondateur Claude Baquié, l’esprit reste le même à « Autrefois le Couserans », la fête peut commencer.

Vous  verrez dans ces vidéos de nombreux attelages de bovins du Sud-Ouest de la France.

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Pierre Bricout, Vira (09)

Pierre Bricout travaille avec une paire de vaches lourdaises de 6ans.

Il est éleveur de vaches lourdaises et béarnaises, de chèvres des Pyrénées et oies de Toulouse sur 60 hectares. Il est passionné de races anciennes et de pratiques traditionnelles.

C’est dans ce contexte qu’il s’est mis à utiliser des vaches dressées. Il a acheté des gasconnes dressées à Olivier Courthiade, ensuite il s’est lancé dans l’aventure du dressage.

Avec sa paire de vaches, il tire du bois pour lui, et effectue quelques démonstrations.

Il n’a jamais eu de stagiaires mais est prêt à partager son expérience avec des personnes intéressées par son travail et son parcours!

Il tente de trouver des photos et de nous les faire partager !

 

Olivier Courthiade, Nescus (09)

Tifenn Vital nous présente Olivier Courthiade, un incontournable de l’attelage bovin en France.

« Les notes du piano s’échappent par la fenêtre, accompagnées des odeurs de cuisines où quelques plats du monde mijotent doucement. Dans la cour, le tombereau est prêt à accueillir le fumier, qui, chaque jour, est monté sur les pentes de cette ferme traditionnelle montagnarde, afin de fumer quelques parcelles.

Photo Alice Trainel

Dans les écuries, deux magnifiques mules des Pyrénées savourent un foin vert et fleuri en compagnie de quelques autres équidés au débourrage… Bienvenue à l’ « école des mulets »!

Devant l’étable, deux jeunes bœufs suisses se font coiffer de leur joug, puis dans la danse d’un savoir-faire passionné, les mains se saisissent des juilles, liant avec dextérité Opus et Sancti… Sans doute s’en iront-ils pour quelques travaux de débardage ou de fenaison en fonction de la saison.


A « Méras » on croise toujours mûles, bœufs et chevaux au travail dans la vie quotidienne. En ce moment, les bœufs sont suisses et une autre paire de gascons est en cours de dressage.

Installé depuis 1977 au cœur du département dans la haute vallée de l’Arize, Olivier, par ailleurs, enseignant d’équitation et d’attelage, cultive les 30 hectares de sa ferme uniquement avec des bœufs, chevaux et mulets. Il y forme bon nombre de stagiaires, demandeurs de savoirs liés à la traction animale.

Mais « Méras » c’est aussi chambres et table d’hôte où chaque soir, tous se réunissent, bercés par les histoires d’Hommes, d’animaux et de montagne, qu’offre Olivier au détour d’un air de piano… »

Contact : Olivier Courthiade « l’école des mulets », ferme de Méras, 09240 Nescus

0561645066 (avant 9h et apres 19h)

 

Photo Alice Trainel

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