Catégorie : Infos & annonces
Roland Hurlburt, débardage à Carleton, Yarmouth County NS (canada) 1994
Thomas Carabistouille et « le bus deux vaches », la traction bovine auprès du jeune public.
Pour en savoir plus sur la tournée, le spectacle et le film documentaire en cours de production qui en est issu, aller voir l’article « Tournée de Thomas Crabistouille, 4Km/h – Prends ton « bus deux vaches » ».
Débardage en 2010 par Thierry Dupré, prestataire de service, article du site du conseil général de Haute-Garonne.
Formation de Montmorillon, article de « La nouvelle république » de Sébastien Kerouanton
Article du journal « La nouvelle république » de Sébastien Kerouanton, mis en ligne sur leur site le 05/06/2013 (cliquez ici).
Travailler avec des boeufs : ce n’est pas que du folklore
Le CFPPA maintient sa formation à la traction bovine, la seule du genre proposée en France par un établissement relevant de l’Éducation nationale.
Quel est l’intérêt de travailler avec des bœufs ?
Emmanuel Fleurentdidier, formateur. « Par rapport aux chevaux, les bœufs sont plus placides, plus calmes. On peut les laisser à l’arrêt et faire autre chose, ce qui permet de travailler seul. Avec des chevaux, ce n’est pas possible.
Le bœuf est également moins cher : il faut compter 4.000 € pour une paire prête à travailler, soit deux fois moins que des chevaux. Il est moins coûteux à l’entretien, moins fragile, consomme moins de fourrage puisqu’il rumine.
On peut aussi le valoriser en boucherie, ce qui est rarement le cas avec les chevaux, l’attachement n’est pas le même. »
Et par rapport à un tracteur ? Est-ce économiquement réaliste dans une ferme ?
« Oui, comme le montre une étude du CIVAM (1) qui a comparé l’utilisation des bovins et du tracteur.
Tout est question de surface. En dessous de 2 ha, l’investissement dans un tracteur n’est pas forcément justifié. C’est une organisation différente.
A titre personnel, j’utilise des bœufs, des chevaux et j’ai un tracteur. Les bœufs font les trois quarts du travail. Surtout ces dernières semaines, sur les sols détrempés. Les onglons s’enfoncent moins que les sabots des chevaux. »
La technique est-elle appelée à se développer ?
« En ce moment, il y a un boom sur la traction bovine. Un domaine viticole du Bordelais se met à utiliser des bœufs par exemple, et le médiatise. Je suis en contact avec plusieurs anciens élèves qui ont acheté des paires et les utilisent. Certains en ont fait leur principal outil de travail. »
Quel est le profil des élèves de cette formation ?
« Certains veulent se lancer dans l’agriculture ou le débardage. D’autres sont déjà installés, souvent en maraîchage et veulent développer la traction animale sur leurs exploitations. Certains viennent aussi pour préparer des spectacles, des fêtes de village, etc. »
Vous leur parlez dans quelle langue à ces bœufs ?
« C’est du patois vosgien [rire]. Haïe pour avancer, hot pour droite, diha pour gauche, cheu pour reculer, ho pour arrêter. Les mots sont courts, ils percutent mieux que le français. L’utilisation des patois et dialectes est courante en traction animale, c’est un aspect de la conservation de ce patrimoine. »
(1) Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural.
Thomas Carabistouille, 4 km/h, dernière ligne droite, 20 jours, 200 souscripteurs à 10 euros et c’est gagné !
Thomas Carabistouille finalise la production du film sur la vie de sa tournée de spectacle pour enfants avec ses deux vaches Normandes. Une expérience exceptionnelle, hors du commun et fabuleuse!!!
Souscrivez! Encore 200 souscripteurs à 10 euros en 20 jours et le film voit le jour!!!
Les bouviers du Château Pape Clément à Pessac (33)
C’est Fred Fardoux qui gère la traction animale au château. Son entreprise fait de la prestation en vigne, forêt, et bientôt sur le domaine territorial, en ville.
Tifenn Vital, bouvière au domaine, nous présente l’équipe impliquée dans la remise au travail des boeufs sur ce grand domaine viticole.
« C’est avec un sourire malicieux que Fred Fardoux, débardeur et laboureur au cheval nous tend nos contrats ou en titre de l’emploi occupé, nous pouvons lire « bouvier ». L’aventure commençait, nous sommes en juin 2013…
La petite équipe se compose de Pauline Réaux qui, après un court passage en formation de CS cocher, a préféré se rapprocher des professionnels pour apprendre sur le terrain… Elle est aussi passionnée de bovins et remplit notre équipe de sa motivation et de son rire communicatif. Charles Quignard est aux guides depuis quelques années entre maraîchage, débardage et cheval territorial. Bricoleur, nous aurons bientôt sur nos charrues un porte-aiguillon grâce à lui ! Tous deux ont passé un séjour de quelques semaines chez Olivier Courthiade afin de prendre connaissance avec Blanc et Marrel. Quant à moi, je suis presque arrivée avec les bœufs dans le camion depuis l’Ariège! Je suis dans les quartiers de la ferme de Méras depuis janvier 2012, date de ma rencontre avec l’attelage bovin « Tu veux apprendre à atteler les chevaux ? Eh bien… nous allons commencer avec les bœufs !!! »…
Des parcours différents pour cette chaleureuse équipe qui, à la veille de l’interruption estivale du travail du sol dans la vigne, fait le bilan… En juin, remettre les bœufs au travail ne fut pas une mince affaire…et s’ils avaient été débourrés au collier, ils n’étaient pas habitués au travail spécifique de la vigne et très raides sur les guides… Nous avons commencé par une personne à la tête et une personne aux guides jusqu’à ce qu’ils commencent à se détendre et à répondre à la voix, ainsi qu’aux indications des guides. De la tête, une personne restait en sécurité dans le rang voisin, puis au bout des rangs et maintenant, Blanc et Marrel travaillent en solo. Griffes, lames interceps essentiellement. Le rendez- vous est pris à l’automne pour les chaussages puis au printemps pour le décavaillonnage, des travaux un peu plus précis qui vont encore demander des efforts d’apprentissage aux deux bœufs du domaine !
Quant à nous, si nous sommes heureux du travail que nous effectuons avec les bœufs, nous n’avons pas envie de nous auto-proclamer « bouviers ». Nous nous documentons, recherchons des infos, expérimentons sur la base de notre bon sens … Il faudra encore quelques années, d’autres dressages, d’autres utilisations avant de se targuer de Savoir ! »
Tifenn Vital
Boeufs de race bretonne pie noir en cours de dressage chez Agnès et Luc Bernard à Courgenard (72)
Agnès et Luc sont éleveurs dans la Sarthe. Après avoir fait la formation traction bovine au lycée agricole de Montmorillon, Agnès dresse une paire de boeufs pour faire des petits travaux sur l’exploitation.
Les boeufs de Jean Bartin au rassemblement de la fête de Berdigne Berdogne
Ces vidéos illustrent la fête de Berdigne Berdogne, grand rassemblement d’attelages ruraux itinérants organisé par l’Union pour la Culture Populaire en Sologne (UCPS) depuis plus de 20 ans dans un village de Sologne. On y voit, entre-autres, des paires de boeufs de Jean Bartin de Vierzon.
Retrouvez toute l’info détaillée sur Berdigne Berdogne et les autres manifestations organisées par l’UCPS sur leur site en cliquant ici.
Patrick et Stéphanie Kesteloot, La ferme exotique, Cadaujac (33)
La ferme exotique est une entreprise de spectacles au sein d’un parc d’animation. Elle propose aussi des interventions à l’extérieur.
Cliquez ici pour voir le site de « La ferme exotique » ou ici pour voir les location d’attelages.
Patrick et Stéphanie Kesteloot ont trois paires de boeufs Parthenay au sein du quartier de « La ferme d’antan ».
Photo extraite du site « La ferme exotique/La ferme d’antan »
Photo extraite du site « La ferme exotique/La ferme d’antan »








