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Philippe kuhlmann et ses boeufs dans un article de Patrice COSTA dans Vosges Matin du 16 Août 2015

Photo issue du site Vosges Matin

À SOULTZEREN, SUR LE VERSANT ALSACIEN DES VOSGES, PHILIPPE KUHLMANN EXPLOITE SA PETITE FERME COMME LE FAISAIENT LES PAYSANS D’AUTREFOIS. PAR VOCATION ET RESPECT DE LA TERRE.

Un nuage de mouches enrobe les museaux humides de Milou et Papillon, deux solides bœufs de trois ans, issus d’un métissage entre les races Vosgiennes et Ferrandaises. « Pas bouger ! », leur intime Philippe Kuhlmann. Les deux bovins, de 650 kg chacun, se plient bon gré mal gré à l’ordre du patron. C’est qu’il fait particulièrement chaud en ce jour de juillet sur les pentes du Val de Munster, et les deux auxiliaires en sabots n’apprécient guère de quitter la fraîcheur de leur parc ombragé pour tirer la charrette de foin du bouvier. Une poignée de minutes suffit au paysan pour positionner le double joug sur la nuque des bêtes, qu’il place ensuite devant la charrette, avant de glisser la cheville de métal qui bloque la pièce de bois au timon de l’attelage. Le geste est précis, efficace et réclame juste un peu d’énergie pour forcer les animaux à courber la tête. « Ces deux-là sont parfois rétifs, mais ils ont du potentiel », sourit l’éleveur de Soultzeren. « Sur le plat, ils peuvent tracter un volume de quatre à cinq tonnes, mais beaucoup moins quand ça monte, surtout par ces chaleurs. » Pour récupérer le fourrage qu’il a coupé la veille au soir à l’aide d’une motofaucheuse munie d’une barre de coupe – le seul écart mécanique qu’il s’autorise – Philippe a mobilisé Milou et Papillon tôt dans la matinée, histoire d’épargner les deux poids lourds des effets de la flambée du baromètre. Mais lui était au boulot avant l’aube. Du haut de ses 55 ans, entre les prairies à faucher, le foin à organiser manuellement au râteau en andains avant de le nouer en fardeaux puis de le véhiculer sur son dos jusqu’à une cabane de stockage, l’Alsacien à la chevelure poivre et sel respire l’endurance et n’a jamais compté ses heures. Tout au long de l’été, il bosse tous les jours de 4 h 30 à 23 h, s’accordant juste quelques instants pour déjeuner.

Au fil de la fenaison, il va ainsi porter sur ses épaules plus de 600 fardeaux de foin de 40 à 50 kg ! Ce choix de pérenniser ces pratiques extensives, dictées par le rythme des saisons et l’entretien de son cheptel de 45 têtes, des vaches et bœufs Vosgiens répartis aux beaux jours sur une soixantaine d’ha de pâturages d’altitude et confinés à l’étable en hiver, ce fils de négociant en vin l’assume avec force. Philippe Kuhlmann est pourtant né au cœur des Trente Glorieuses agricoles, cette époque où la campagne de France a jeté aux oubliettes le legs culturel ancestral qui avait modelé ses terroirs. Mais le futur exploitant a regardé passer le train de la révolution verte et les wagons de la mécanisation, de l’élevage hors-sol, de l’arsenal phytosanitaire ou de la monoculture céréalière sans jamais vouloir y embarquer.

« Quand les jeunes de mon âge allaient au bal, je préférais filer écouter les anciens, notamment un vieil oncle fermier dans la vallée de Munster. C’est lui, entre autres, qui m’a transmis le respect de la terre et des plantes. » Inoculé par le virus de la traction animale, il opte tout d’abord pour des études sylvicoles, travaille quelque temps pour l’Office national des forêts, puis s’installe en 1981 à Soultzeren, où il produit du lait trait au pis qu’il vend en circuit court dans les villages de la vallée. En 1994, pour des raisons familiales, il quitte sa ferme perchée sur le piémont alsacien des Vosges et se lance dans une activité de débardage de bois à l’aide de bœufs, de taureaux et de chevaux dans le Massif Central. « En six ans d’activité là-bas, j’ai sorti plus de 35.000 stères des forêts du plateau des Millevaches », dit-il.

Son parcours le conduit ensuite en Suisse, où il devient berger trayeur de vaches. Mais son goût pour l’attelage le tenaille. Revenu dans le Val de Munster en 1999, Philippe Kuhlmann reprend les rênes du dressage de bovins pour les travaux agricoles, réunit son troupeau de Vosgiennes qu’il croise parfois avec des Ferrandaises, cette autre race rustique et docile qui rumine sur les estives de la chaîne des Puys, et partage à mi-temps son expérience en public à l’Ecomusée d’Ungersheim, dans le Haut-Rhin. Aujourd’hui, dans le petit monde quasi marginal de la traction bovine, le paysan vosgien est une référence. Et pour cause : durant sa carrière, il a dompté entre 150 et 160 vaches, bœufs et taurillons, qu’il a sélectionnés quelques mois après la naissance en fonction de leur future aptitude au job. « Je commence le débourrage par des travaux légers, comme le hersage des prairies. Puis les animaux passent progressivement à la fenaison, à la traction des charrettes, à l’épandage de fumier ou au débardage des bois. » Des bêtes obéissantes, formées à la rude, qu’il cède ensuite à des exploitants attirés par un tel retour aux sources, voire à des organismes comme les Établissements et services d’aide par le travail (les anciens CAT), soucieux de développer un relationnel entre l’animal et les personnes en situation de handicap.

Alors un rescapé de la préhistoire agricole, le bouvier de Soultzeren ? Pas vraiment. Entre la vente de ses ex-élèves à cornes, les revenus tirés de la production d’un peu de viande ou de lait et la fourniture de bois énergie, il affirme, avec sa compagne propriétaire du Chalet vosgien (quatre chambres d’hôtes disponibles à côté de la maison familiale), « vivre correctement » de sa ferme, située totalement à la marge du circuit conventionnel. Une philosophie certes héritée du passé mais qui, par les temps qui courent, esquisse peut-être les enjeux de l’agriculture de demain.

Dans le petit monde quasi marginal de la traction bovine, le paysan vosgien est une référence.

Patrice Costa

Retrouvez l’article sur le site de Vosges Matin en cliquant ici.

Semailles 2015 avec les bovins de Remi serres, Cahuzac-Sur-Vere (81)

Merci à Remi Serresde nous avoir communiqué ces quelques photos.

Manuel Olivier, viticulteur à Nuit-Saint-Georges (21)

manuel olivier photo site climat de bourgogne logo

Manuel Olivier est viticulteur en Bourgogne. Il exploite un domaine de grand vins de Bourgogne sur dix hectares de vignobles des Hautes-Côtes de Nuits, de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune.

Depuis 2015, il possède deux boeufs Vosgiens achetés chez Philippe Kuhlmann pour travailler sur le domaine.

Manuel Olivier 2

Pendant deux ans, ils ont été utilisés intensément au labour.

Après le départ d’un employé meneur qualifié, le manque de disponibilité des bonnes personnes a fait que les bœufs ont travaillé beaucoup moins, mais Manuel Olivier compte bien les ré-utiliser plus fréquemment prochainement. Il cherche d’ailleurs un bouvier volontaire pour ré-engager le projet.

Manuel Olivier 1

Site:http://www.vindebourgogne-manuel-olivier.com/

Journée technique autour du débourrage et dressage des jeunes boeufs le 15 Mai 2015 chez Philippe Kuhlmann à Soultzeren (68)

Une journée technique organisée dans le cadre des rencontres de bouviers de l’écomusée d’Alsace, s’est déroulée à Soultzeren chez Philippe Kuhlmann le vendredi 15 Mai 2015.

La journée était axée sur le débourrage et dressage des jeunes boeufs.

La longue expérience et le recul de cet éleveur/dresseur de la haute vallée de Munster, dont la seule force motrice au quotidien sur sa ferme est la traction animale bovine, lui permettent  de transmettre et de faire partager un savoir appris auprès des anciens et peaufiné par sa pratique de chaque jour depuis de longues années.

Pratiquer est une chose importante pour le maintien d’un savoir-faire, mais le transmettre est essentiel et impératif.

C’est un des objectifs prioritaire de Philippe qui d’ailleurs est en train de rédiger un manuel de dressage et d’utilisation des boeufs de travail.

La journée a rassemblé une bonne quarantaine de participants pour la plupart bouviers, agriculteurs et/ou passionnés venus de tous horizons, le tout sous l’oeil des caméras de la télévision Allemande qui réalisait un documentaire d’une trentaine de minutes sur les quatre jours des rencontres de bouviers de l’écomusée.


Avant d’aborder le thème du dressage, une suite à la journée technique de 2014 était donnée par la venue d’Eric Petit utilisateur de boeufs Vosgiens et d’un outil polyvalent qu’il a nouvellement construit en s’inspirant du matériel conçu et présenté l’an passé par Philippe Kuhlmann.

 

Ce matériel permet soit de déplacer les balles rondes, soit une utilisation en train avant de débardage qui limite les frottements et la résitance au débardage à la traîne. Sa particularité est qu’il peut travailler, sans dételer, aussi bien en poussant qu’en tractionnant grâce à pivot placé en bout de timon lui même positionné façon col de cygne au dessus des boeufs. Il permet aussi des manoeuvres fines et des déplacements en reculant le matériel mais en ayant les boeufs en marche avant (on évite la difficulté du reculement sur une longue distance des animaux).

Il peut aussi être attelé en solo.

 Une démonstration de manipulation de botte ronde et une utilisation en débardage à montrer l’évolution du projet qui a abouti à un matériel facile d’utilisation et performant.

Ensuite, manipulations de sociabilisation, débourrage et dressage ont occupé le restant de la journée jusqu’au soir. Du jeune veau jusqu’au boeuf de trois ans, Philippe a expliqué de nombreuses méthodes de mise aux ordres, de précautions à prendre, de techniques de manipulations pour arriver à obtenir un animal à la fois fiable et volontaire au travail.

 

Plusieurs paires à différents stades de dressage ont été mises au joug, boeufs Ferrandais, Vosgiens, Hérens.

La fermeté, la patience, la prudence, l’anticipation de réactions, la fréquence et la régularité de travail, la manière de mettre au joug de jeunes bêtes, ont fait l’objet de démonstrations et de débats alimentés par des questions techniques des participants.

Philippe a aussi illustré ses propos par les exemples de sa pratique et son expérience du dressage au quotidien dans le travail. En effet ses animaux sont rapidement mis en situation de travail en adaptant bien sûr la tâche à leur force et à leur avancement dans le dressage. Il dresse généralement au bois en tirant des pièces plus ou moins grosses selon le degré de dressage et l’âge des animaux.

Un volet matériel d’attelage a aussi été abordé par la venue de Mr Mougin qui fabrique entre autres des jougs Vosgiens et de Jean-Claude Mann, bourrelier sellier qui fabrique et répare des colliers d’attelage pour bovins et qui réalise toutes les garnitures nécessaires aux jougs Vosgiens. Leur venue régulière chaque année permet aux bouviers présents d’avoir des contacts avec des artisans rares mais indispensables.

En fin d’après-midi, un boeuf Ferrandais noir a été installé dans le travail à ferrer, et un moment a été consacré au ferrage avec la complicité d’un maréchal ferrant venu de Suisse qui a beaucoup pratiqué le ferrage des bovins. 

Malgré la pluie et une température un peu basse, la journée s’est  déroulée comme si le soleil avait été de la partie. Le repas de midi et l’excellente soupe aux sept herbes et aux saucisses concoctée par Anne-Catherine Kuhlmann a permis encore plus d’échanges et de convivialité.

Prendre le temps de se rencontrer pour des gens qui travaillent souvent éparpillés sur le territoire est un point très apprécié de tous. Les échanges tant techniques qu’humains et amicaux sont capitaux et attendus chaque année pour repartir chez soi regonflé par l’élan d’une pratique commune ré-alimentée et encouragée par des gens comme Philippe, qui sait chaque année captiver son public par son savoir, sa générosité et sa gentillesse.

Il est parfois des gens essentiels, merci à Anne-Catherine et Philippe d’être de ceux-ci.

 Michel Nioulou

Vidéo N° 1

Vidéo N° 2

Vidéo N° 3

Dressage de deux jeunes bœufs Gascons chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

 

 Après s’être séparé de sa première paire de vaches de neuf ans à cause de l’écornage de l’une d’entre elles, Laurent Janaudy a commencé le dressage de deux mâles Gascons qu’il a fait castrer récemment.

Cadet et Mignon, qui n’ont pas encore un an, sont déjà en plein dressage.

Laurent les travaille en paire, joints au joug de garrot. Ils sont pour le moment pleins de promesses, avec un caractère facile.

Comme Mignon présente encore plus de docilité que Cadet, il a décidé de le faire travailler en solo, conjointement au travail en paire.

Mené en guides, de derrière, il est déjà parfaitement aux ordres, sans peur et dans un calme étonnant.

Nous suivrons le parcours prometteur de ces deux Gascons un peu loin de leur berceau d’origine, mais qui se sont acclimatés apparemment sans difficultés à la vie en Val de Sâone.

« Trait de vie », un projet de film du « grenier d’images » sur la traction animale d’aujourd’hui (chevaux et boeufs) Appel à soutien financier du projet!!

L’équipe de Grenier d’images a le plaisir de vous faire part de son nouveau projet de film documentaire qui s’intitule « Trait de vie ».
Sophie Arlot et Fabien Rabin mettent en lumière les parcours de vie de paysannes et paysans qui utilisent la traction animale comme énergie dans leur activité agricole.
Nous lançons le 4 avril prochain un appel à finance participative. La réussite de cette collecte se joue principalement dans les premiers jours, c’est pourquoi nous avons créé une page Facebook consacrée à Trait de vie : https://www.facebook.com/traitdevie 
En cliquant sur « J’aime » vous recevrez toutes les actualités de ce film.
On parle également du projet sur notre site internet : www.grenierdimages.com
N’hésitez pas à faire connaître ce projet autour de vous et à transférer ce mail à votre carnet d’adresse. Pour produire ce film Grenier d’images recherche des partenaires, contactez-nous pour obtenir plus d’information à ce sujet. Salutations cinéphiles,
L’équipe de Grenier d’images
Sophie, Maud et Fabien
Grenier d’Images
C’est l’éclosion partout ! Les fleurs, les bourgeons, les insectes, les oiseaux dans les nichées, les petits dans les terriers… en une semaine on passe de l’état végétatif à l’état explosif. L’effet de luminosité et de chaleur est perceptible jusqu’au Grenier où les projets sont en pleine germination. « Trait de vie » sort de son cocon. Le tournage d’une commande de 4 films pour le réseau InPACT a commencé. Nous avons lancé un formidable concours de logo. Et ce mois-ci, Grenier d’images a permis la mise au grand jour du film Eqalusuaq en organisant une des 3 avant-premières à Soudan.Mais nous ouvrons cette Graine d’infos sur un sujet qui nous est cher : la finance participative. En préambule, nous vous posons la question : pour vous la finance participative, c’est quoi ? Un acte éthique de consommation, une forme de charité ou l’envie de faire exister des projets qui ont du sens ?
Pourquoi Grenier d’images a recours à la finance participative ?
L’aventure d’un film est toujours collective. Il prend forme dans l’intimité de ses créateurs, mais il ne voit le jour que lorsqu’il est désiré. De l’idée à sa sortie, il se mue, s’affine et grandit grâce à ses rencontres et ses confrontations avec le monde extérieur.Dans le cas de Trait de vie notre appel à finance participative est une aide au lancement du film. Ce mot « aide » a un double sens. Elle est financièrement indispensable pour démarrer le tournage, et elle est socialement vitale pour sortir le film du cocon où il s’est formé. Nous comptons sur notre propre communauté, puis sur l’effet de propagation des réseaux sociaux et de l’appel à finance participative pour que le film connaisse un public dès le début.Mais ce n’est pas la seule raison. Nous développons un peu plus cette réflexion dans la rubrique FAQ (Fact And Questions – Traduction : Commentaires et questions fréquentes) de la page KisskissBankbank de Trait de Vie.
« Trait de Vie » sur la pente !

Nous prenons de l’altitude ! Au bout de 15 jours, nous avons atteint 25 % de notre pari ! Un grand merci à ceux qui nous ont permis d’en arriver là. Mais il nous reste encore du chemin à faire. N’hésitez pas à communiquer et à partager nos actualités pour nous aider à atteindre un nouveau palier.

Trait de vie sur Kisskissbankbank

Grenier d’images Films documentaires, Ciné-Rencontres Contact : Grenier d’images 16, rue du Jardin des Sens 79340 COUTIERES E-mail : contact@grenierdimages.com www.grenierdimages.com www.facebook.com/Grenierdimages Tél. : 06-73-93-83-37 / 05-49-64-48-25 Siège social : ACEASCOP GRENIER D’IMAGES 16, rue Albert Einstein 86100 CHATELLERAULT

Chantier école avec les boeufs du lycée agricole de Montmorillon dans les bois de Saint-Pierre près de Poitiers (86)

Solène Gaudin nous communique un article sur un chantier école près de Poitiers.

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Depuis le 09 février 2015, les stagiaires du CS UCA (Utilisateurs de Chevaux Attelés) de Montmorillon sont présents dans les bois de St Pierre près de Poitiers. Durant deux semaines, ils apprennent à débarder, moufler, gerber, dans le cadre du module débardage.
Cette année, la commune de Poitiers a décidé d’y mettre les bœufs pour tester leur efficacité, notamment sur la fagotteuse.
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Les bœufs à la fagotteuse
Pour ce faire, les stagiaires sortent le bois abattu à l’aide des chevaux, des bûcherons le coupent et le fendent en bouts d’un mètre. Une intervention est faite ensuite avec un stagiaire pour le ramasser et le mettre en fagots.
La fagotteuse en cours de chargement et la fendeuse avec le tracteur
Les bœufs sont attelés à un avant-train de l’AMB 88 et la fagotteuse du Bois de St Pierre. Le bois coupé en un mètre est mis dans la fagotteuse et emmené sur une place de dépôt pour le décharger.
L’avantage des bœufs sur cet outil, c’est que l’on n’est pas obligé de rester devant les bœufs comme avec un cheval, deux personnes suffisent pour faire les fagots, alors qu’il faut trois personnes avec un cheval ( un meneur aux guides et deux au chargement).
Les boeufs sur la place de dépôt
La seconde activité avec les bœufs, c’est le débardage des grosses grumes.
Sur les photos, nous utilisons l’avant-train AMB 88 avec un treuil.
Débardage avec l’avant-train AMB 88, un treuil et une pince
Débardage avec l’avant-train AMB 88, un treuil et une pince
Des écoles à la découverte des bœufs et du débardage

 

Réglage d’un joug neuf « Nioulou » chez Marcel Margerit, la Roche-sur-Foron (74)

Marcel Margerit travaille sur une petite exploitation de Haute Savoie.

Ses jeunes boeufs Aubracs n’avaient plus de joug à leur taille. C’est pourquoi il a fallu en tailler un neuf adapté à leurs tailles et à leurs cornes.

La particularité du joug est qu’il est fabriqué à partir d’une pièce de bois en plateaux contre-collés. Marcel participe ainsi à tester la résistance au travail d’une telle fabrication.

Un article y sera prochainement consacré. 

Voici maintenant plus d’un mois que le joug travaille au débardage sans problème.

Voici quelques clichés et une petite vidéo du réglage.

Philippe Kuhlmann, article de « campagnes solidaires » la revue de la « confédération paysanne »‘utilisation, en passant par la formation

Philippe Kuhlmann travaille sur son exploitation de Soultzeren (68) uniquement en traction animale bovine.

Sa longue expérience et son savoir-faire font de lui une des références de l’attelage bovin en France tant pour le dressage que pour l’utilisation.

Le Numéro 302 de Janvier 2015 de « Campagnes Solidaires », la revue de la « Confédération Paysanne » lui consacre un article.

Philippe accueille régulièrement des stagiaires qui souhaitent apprendre ou se perfectionner à l’utilisation des boeufs de travail.

Il est aussi un des dresseurs les plus actifs du pays, en capacité de proposer constamment des paires d’animaux de travail. C’est souvent six à huit paires plus ou moins avancées qui sont en dressage sur l’exploitation.

Contacts:

Kuhlmann Philippe, chemin Londenbach – 68140 – Soultzeren, 03 89 77 44 46

ab.ph.kuhlmann@gmail.com 

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Dressage des vaches Normandes de Thomas Carabistouille, Noyal-Muzillac (56) par Laurent Legal, Ferel (56)

Vidéo du dressage par Laurent legal des deux vaches Normandes qu’utilise Thomas Carabistouille pour présenter ses spectacles et ses tournées en traction animale.

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