Aller au contenu

Attelages Bovins d'Aujourd'hui

Techniques et actualités des attelages de bovins

  • Le blog : Attelages Bovins d’Aujourd’hui
  • Carte du recensement
  • Tous les articles
  • Bouviers d’aujourd’hui
    • Bouviers
    • Les bovins attelés dans les fermes aujourd’hui
    • Techniques
    • Liages
    • Parcours
    • Réflexions
  • Infos & annonces
    • Dans l’actualité
    • Le coin des annonces
    • Salons, fêtes, animations, démonstrations, spectacles
    • Formations
    • Fournitures et accessoires
    • Calendrier des manifestations
    • Ailleurs…
  • Ressources documentaires et archives
    • Archives, documentation, photothèque…
    • Artisanat et artisans
    • Bouviers anciens
    • Librairie, DVD
    • Patrimoine
    • Photographes, vidéastes
    • Publications internet
    • Travaux
      • Débardage
      • Foin
      • Hersage
      • Labours
  • Nous contacter
    • Nous contacter
    • Liens utiles

Afficher plus de résultats...

Generic selectors
Correspondances exactes
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Post Type Selectors

Articles récents

  • Reportage photo de Léonnie Biteau lors de la Rencontre des bouvières et bouviers en Creuse (23) 2024 28/11/2025
  • Allemagne : Épreuve d’aptitude et de performance de traction pour bovins 8-9 novembre 2025 21/11/2025
  • « Le point sur les harnais pour la traction animal » ouvrage de Thierry Duchenne (GRDR), Gret 14/11/2025
  • Facebook

Nombre de visiteurs depuis septembre 2025

3553

Catégorie : Dans l’actualité

< 1 … 7 8 9 … 35 >

Les jeunes de l’académie des bouviers du Puy du Fou en journée de découverte/formation à la taille des jougs chez Michel Nioulou, Charnay-lès-Mâcon (71)

malgré la fatigue la satisfaction est sur les visages

Jougtiers, la relève arrive…

Vendredi 27 Mai 2022 au matin, Charnay-lès-Mâcon, sept heure trente, sept Jeunes de l’Académie des Bouviers du Puy du Fou arrivent les bras chargés de brioches Vendéennes, de pain frais et de viennoiseries pour un petit déjeuner copieux chez nous.

Lionel Rapin, l’encadrant du groupe, m’avait dit, tu fais juste le café, on amène le reste !

Ce matin là, Véronique mon épouse et moi même accueillons sept passionnés de bovins et de traction bovine.

Sur la route de l’Alsace pour se rendre aux quatre journées «  Les bovins d’abord » organisées par Philippe Kuhlmann à Soultzeren et au Valtin pendant le long pont de L’ascension, les jeunes Vendéens profitent de leur déplacement loin de leur région pour s’arrêter chez nous et consacrer une journée complète à la découverte de la taille de deux jougs Vendéens.

IMG_20220527_081940

Dès huit heures passées, les forces emmagasinées pour la matinée, nous nous dirigeons vers le bac où trempent depuis trois ans des billes de hêtre. Nous choisissons les deux meilleures en prenant en compte tous les critères de qualité nécessaires à la réalisation de deux jougs sans défauts de bois.

Les billes de hêtre sont sorties de l'eau

La première chose qui surprend les jeunes stagiaires est le poids conséquent des pièces pourtant de sections raisonnables de treize par quinze centimètres et d’un mètre soixante dix de long. Elles sont immergées depuis leur abattage pour qu’elles restent tendres lors de leur taille. Leur séjour prolongé dans le bac les a bien sûr saturées en eau. Depuis au moins deux ans, le bois est « coulé », c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin d’être chargé de poids pour rester immergé. Ils peuvent ainsi rester des dizaines années sous l’eau sans s’altérer.

 la journée va débuter

On dépose les deux futurs jougs sur le chantier éphémère installé au milieu du jardin.

IMG_20220527_082313

Nous sommes en pleine ville et pourtant, fondus dans la végétation et sous des toiles tendues qui nous tiennent au frais, nous allons vivre une journée de travail qui restera mémorable tant pour l’ambiance très conviviale qui c’est installée dès le matin que par l’essence même de cette rencontre :apprendre à tailler des jougs en 2022 et transmettre un savoir-faire dont l’avenir reste précaire.

haches et herminettes sont à disposition

On sort les gabarits et nous décidons de tracer deux jougs de tailles différentes. Le tracé terminé, les axes repérés, nous entamons la taille de dégrossi.

premiers coups de haches pour Julien et Corentin

Au début, les gestes sont hésitants. Peu de gens, qui plus est des personnes jeunes, ont encore l’usage régulier de la hache et encore moins de l’herminette. Mais au fil de la journée, à force de conseils et par la confiance acquise progressivement par chacun dans l’usage des outils, le geste devient meilleur et plus précis.

On commence par l’évidement des têtières, le travail est physique, la hache tombe avec force et les copeaux volent. Je leur conseille de s’économiser, d’avoir des gestes réfléchis et de ne pas travailler en force mais plutôt en souplesse avec les jambes fléchies.

sous l'oeil du chef

sept Vendéens au travail en Bourgogne

Benjamin et Lionel chacun sa technique

Xavier et Benjamin

IMG_20220527_093644

on reprend quelques repères

Mais l’enthousiasme est tel que nos jeunes qui travaillent à trois ou quatre par joug en se relayant, restent très dynamiques et rapidement les quatre voûtes de têtière des deux jougs sont creusées.

IMG_20220527_102118

IMG_20220527_102702

Après un nouveau petit casse-croûte vers neuf heure trente (la Vendée et la Bourgogne ont la réputation de bien se tenir à table!!), nous attaquons le dégagement de l’arrière des têtières. La pièce commence à ressembler à un joug. Tous se réjouissent de voir apparaître progressivement la forme de l’objet qu’ils utilisent chaque semaine avec les paires de bœufs qu’ils attellent ou qu’ils côtoient. Ils prennent aussi conscience de l’investissement physique nécessaire à la réalisation d’un objet qu’on peut parfois considérer comme bien banal.

on dégage l'arrière des têtières, le joug commence à apparaitre

calage du joug pour travailler au bon angle

Je veille à ce que la taille des deux pièces avance à la même vitesse. Je prends aussi parfois la hache ou l’herminette pour rattraper un petit retard et parfois montrer à nouveau les gestes.

Michel Nioulou montre le geste avec une grande herminette

A midi, après avoir remis les pièces dans l’eau, la pause est la bienvenue.

à midi on remet les jougs à l'eau

IMG_20220527_122856

Un repas Mâconnais préparé par Véronique avec saucisson à cuire, pommes de terre et gaufrettes Mâconnaises est plutôt apprécié. Le repas est un moment de partage, on parle, on rit, on échange. Je sens avec moi un groupe uni où chacun paraît toujours très motivé par le projet malgré le côté physique de la taille.

petit souvenir

IMG_20220527_125958

IMG_20220527_130002

le repas de midi avec la forêt de petits plans de frênes

IMG_20220527_130158

Nous avions préparé un petit cadeau, en l’occurrence un petit plant de frêne à planter symbolisant en partie l’avenir de la planète, mais aussi des futures billes de bois dans lesquelles pourront se tailler des jougs : pas d’arbres, pas de jougs !!! Y était joint un petit porte-clef de cuir en forme de vache réalisé par une amie.

La symbolique de l’avenir du climat ainsi que l’avenir de la taille des jougs en passant par un arbre à planter me semblaient importants. La lenteur de la pousse d’un arbre, le temps nécessaire à la réalisation d’un joug, le pas lent des bœufs, tout se rejoint !!

Le départ pour l’Alsace est prévu à dix-sept heures, le temps est compté !!

Nous ne finirons pas les jougs c’est sûr, mais nous allons tout faire pour bien les avancer. En effet, Christine Arbeit, co-organisatrice de la rencontre en Alsace, a demandé à ce que l’équipe présente le travail réalisé au cours de cette journée de taille lors d’une intervention le samedi au Valtin.

La journée ici en Saône-et-Loire est un peu un événement décentralisé des rencontres Alsaciennes, car Véronique et moi ne pouvions pas être présent dans la haute vallée de Münster cette année.

tombée des oreilles à la grande herminette

Benjamin commence à tailler la piotte

Chacun se remet donc au travail pour avancer la taille, on tombe les oreilles, on taille la piotte (le corps central du joug). En fin de journée, je montre rapidement quelques étapes suivantes mais, du fait du temps trop restreint à la maison, à leur retour en Vendée, les jeunes devront finir seuls avec l’appui d’un document écrit que je leur ai communiqué avant même leur venue. Ils seront aussi aidés par les sept vidéos de la taille d’un joug Vendéen de A à Z, qui sont en ligne sur le site « Attelages Bovins d’Aujourd’hui » (cliquez ici pour voir).

On enveloppe les deux jougs humides dans une bâche et l’équipe recharge le camion avant de reprendre la route pour Soultzeren et rejoindre l’Alsace et la rencontre « les Bovins d’abord ».

Fin d’un moment rare !!

Parmi Benjamin, Corentin, Hugo, Julien, Léonie, Lionel et Xavier se trouvent peut-être le ou les futurs passeurs du geste. Leur implication et leur engagement se ressent dès les premiers contacts.

Même si la bonne humeur et les blagues fusent sans décesser, l’objectif du projet n’est jamais perdu de vue et le découragement jamais de mise. L’humour n’a jamais freiné le travail et la journée a été très constructive. Leur détermination dans leurs projets autour des bovins d’attelage me paraît rassurante.

A ma connaissance, depuis les disparitions ces dernières années de René Alibert, Pierre Mougin et Marius Saint Léger, il n’y a plus d’anciens jougtiers « de tradition ». Depuis 2005, nous sommes trois à avoir repris la fabrication des jougs de travail : Lionel Rouanet dans les Pyrénées, Gilles Péquiniot en Alsace et moi-même en Bourgogne. Lionel est le plus jeune, Gilles et moi-même approchons la soixantaine, il faut absolument que des jeunes reprennent le flambeau. Lionel a déjà eu quelques stagiaires et moi les sept de cette journée. Je suis bien sûr prêt à réitérer l’opération.

L’avenir de la fabrication des jougs est peut-être en partie passé par Charnay-lès-Mâcon ce 27 Mai 2022 et, sans vanité aucune, j’en suis très heureux et rassuré.

Merci les jeunes, ces moments de partage ont été forts !!

Michel Nioulou

team bouviers jougtiers

IMG_20220527_143523

IMG_20220527_143223

IMG_20220527_121642

IMG_20220527_120346

IMG_20220527_103730

IMG_20220527_093646-001

IMG_20220527_093644

on se concentre sur les explications

côté Corentin la têtière est déjà bien évidée

Hugo et Corentin appliqués et concentrés

le chantier bien à l'ombre va attaquer

Léonnie passionnée de photo et bouvière a pris de nombreux clichés au cours de la journée

Publications similaires

  • Une journée au Puy du Fou avec un jougtier, Intervention de Lionel Rouanet sur les jougs pour l’académie des bouviers du Puy-du-Fou (85)
  • Traction bovine au Puy-du-Fou (85), mise en place de « L’académie de bouviers »
  • La taille des jougs avec Michel Nioulou
Publié le 08/06/202224/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Artisanat et artisans, Dans l'actualité, Formations, TechniquesMots-clés 2022, 71 Saone et Loire, 85 Vendee, Artisan, Association Puy du Fou, Benjamin GUICHETEAU, Formation, Hugo ARRIVÉ, Joug, Jougtier, Julien SIAUDEAU, Léonnie BITEAU, Lionel RAPIN, Michel NIOULOU, Philippe KUHLMANN, Temps de rencontre, Vero NIOULOU, Xavier SECHETLaisser un commentaire sur Les jeunes de l’académie des bouviers du Puy du Fou en journée de découverte/formation à la taille des jougs chez Michel Nioulou, Charnay-lès-Mâcon (71)

Attelage de bovins Chez Jean-luc Guerringue, Rantechaux (25)

Publications similaires

  • Les boeufs Vosgiens de Jean-Luc Guerringue en vidéo, Rantechaux (25)
  • Une nouvelle paire de boeufs Vosgiens chez Jean-Luc Guerringue, Rantechaux (25)
  • Jean-Luc Guerringue, à Rantechaux (25)
Publié le 09/05/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Débardage, Techniques, TravauxMots-clés 25 Doubs, Bois; debardage..., Jean-Luc GUERRINGUE, Travail agricole, VideoLaisser un commentaire sur Attelage de bovins Chez Jean-luc Guerringue, Rantechaux (25)

« Les bovins d’abord », rencontres de bouviers dans les Vosges les 26, 27, 28, 29 Mai 2022

soultzeren 2015 29 ok

Oyé Oyé !! Une nouvelle rencontre des bouviers, bouvières va avoir lieue!

Cette année, elle se nomme  « Les bovins d’Abord »  et elle a lieue dans le massif des Vosges lors du week-end de l’Ascension.

4 Jours !!! Une occasion unique de rencontrer des pratiquant-e-s et passionnée-e-s de la traction bovine et ce qui tourne autour.

Jeudi et vendredi seront des journées techniques

Pour toutes précisions vous pouvez joindre l’organisation de la rencontre au 06 86 47 21 31

rencontres alsaces journée technique pk 2014 ok (11)

 Programmation:

JEUDI 26 MAI à partir de 10 h

A Soultzeren 68140, Chemin du Lodenbach , en Alsace dans le haut Rhin, France

  • Débourrage des jeunes bêtes
  • Le soin aux animaux. Les remèdes paysans ( tous vos savoirs sont les bienvenus)
  • Intervention de Pauline Ernewein, Ostéopathe animalier
  • Les soins des pieds des bovins et Démonstration de ferrage

La restauration est à l’initiative de chacun sous la forme d’auberge espagnole ( vos spécialités régionales attendues, hum…). Animation musicale prévue, pensez à venir avec vos instruments et échauffer votre voix !

VENDREDI 27 MAI à partir de 10 h

  • A Soultzeren 68140, Chemin du Lodenbach , en Alsace dans le haut Rhin, France
  • Attelage en solo et aux guides / Attelages en double ou multiple
  • Le travail du sol avec la Kassine de l’association Prommata
  • Présentation du livre Manuel d’attelage des bovins , comment les choisir, les soigner et les débourrer dont Philippe Kuhlmann est l’auteur
  • Création d’une Association et assemblée constitutive de celle-ci.

La restauration est à l’initiative de chacun sous la forme d’auberge espagnole ( vos spécialités régionales attendues, hum…). Animation musicale prévue, pensez à venir avec vos instruments et échauffer votre voix !

SAMEDI 28 MAI

La journée se déroulera au village Le Valtin 88230 avec le soutien de la municipalité et du comité des fêtes

  • Démonstration de débardage en forte pente
  • Démonstration de fauchage et andainage au râteau- faneur, si le temps le permet
  • Intervention de l’Académie des bouviers du Puy du Fou (Vendée) pour expliquer leur démarche
  • Concours de scie au passe-partout- beignets-buvette-stand de fromages- Sellier.bourrelier
  • Animation musicale

DIMANCHE 29 MAI

La journée se déroulera au village de Soultzeren 68140 avec le soutien de la municipalité et du comité des fêtes

  • Chargement d’un porte grumes avec un attelage bovin
  • Présentation de l’avancement du projet de création du Centre de transmission des savoir-faire de Traction Bovine
  • Exposition de matériel traditionnel
  • Buvette- Sellier. Bourrelier
  • Animation musicale

Pour toutes précisions vous pouvez joindre l’organisation de la rencontre au 06 86 47 21 31

soultzeren 2015 2 ok

Publications similaires

  • Les Bouviers d’Alsace 2022 à Soultzeren – la transmission d’abord par Cozette Griffin Kremer
  • 11ème rencontre des bouviers, du 5 mai au dimanche 8 mai 2016, La traction animale bovine pour le XXIème siècle. Ungersheim (68)
  • Philippe kuhlmann et ses boeufs dans un article de Patrice COSTA dans Vosges Matin du 16 Août 2015
Publié le 09/05/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Salons, fêtes, animations, démonstrations, spectaclesMots-clés 2022, 68 Haut Rhin, Philippe KUHLMANN, Rencontre internationale des Bouviers, Temps de rencontreLaisser un commentaire sur « Les bovins d’abord », rencontres de bouviers dans les Vosges les 26, 27, 28, 29 Mai 2022

A vendre paire de vaches Salers liées quelques fois et dociles, (63)

Je souhaiterais vendre mes deux vaches pure Salers (une rouge et une noire) pleine d’un taureau Aubrac, vêlage Avril/mai .

Elles marchent en paire à la corde et ont été liées au joug 2 ou 3 fois il y a 3 ans et je n’ai jamais eu le temps de les relier. Mais je les change souvent de parcelles menées à la corde et en paire.

Contact: Cédric Bardot (cliquez ici pour voir):

Contact:

cedricbardot1976@gmail.com

 

Publications similaires

  • A vendre 2 jeunes hérens jumeaux très dociles
  • A vendre paire de boeufs Salers et chars à boeufs à deux roues, Pionsat (63)
  • A vendre paire de vaches Ferrandaises dressées, Vorey sur Arzon (43)
Publié le 27/03/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Le coin des annoncesMots-clés 63 Puy de Dome, Cédric BARDOT, Race salers, VacheLaisser un commentaire sur A vendre paire de vaches Salers liées quelques fois et dociles, (63)

Stage d’initiation à la traction bovine, écomusée d’Alsace, 25 au 29 avril 2022 avec Philippe Kuhlmann, Ungersheim (68)

stage traction bovine EMA 2022 p 1

 

stage traction bovine EMA 2022 p 2

 

Vous pouvez télécharger le document d’inscription en cliquant sur ce lien: fichier pdf Formation_tractionbovine_AVRIL2022_web.

helene.strammielo@ecomusee.alsace

03 89 74 44 71

06 72 97 59 30

Publications similaires

  • Deux formations à la traction bovine programmées avec Philippe Kuhlmann en septembre /octobre et en novembre 2021 à l’écomusée d’Alsace, Ungersheim (68)
  • Stage de traction bovine du 5 au 9 Mars 2018, Ecomusée d’Alsace, Ungersheim (68)
  • Formation à la traction bovine par Philippe Kuhlmann du 5 au 9 novembre 2018, Ungersheim (68)
Publié le 27/03/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, FormationsMots-clés 2022, 68 Haut Rhin, Ecomusée d'Alsace, Formation, Philippe KUHLMANNLaisser un commentaire sur Stage d’initiation à la traction bovine, écomusée d’Alsace, 25 au 29 avril 2022 avec Philippe Kuhlmann, Ungersheim (68)

Parution du livre « Jean le dernier paysan face aux Pyrénées » de Jean Paul Abadie

La UNE pleine page img490

Le nouvel ouvrage de Jean-Paul Abadie qui vient de paraître ‘’Jean le dernier paysan face aux Pyrénées’’  est un  témoignage ethnographique comme on en faisait avant et qui tend ici vers l’anthropologie. Ces sciences que la superficialité  de notre société a rendues presque désuètes. C’est fort dommage car il reste toujours des sujets et des domaines à explorer et à transmettre. 

Le sujet traite des derniers paysans, mais pas seulement. L’ouvrage retrace l’histoire de Jean Noël Dussenty  dont les ancêtres venus du Volvestre (région située aux confins de l’Ariège et de la Haute-Garonne)  à la fin du XIXème siècle, migrèrent jusqu’au pied des Pyrénées à Bazordan, village situé au Nord Est des Hautes-Pyrénées.                                                                         

Dès le plus jeune âge, la vie rude et agreste fait de Jean un vrai paysan. Une vie simple, d’homme libre et travailleur, qui va s’éteindre à l’âge de soixante-seize ans dans le petit village de Campistrous, face aux Pyrénées, où il s’était marié.

Jean et son épouse Marie, sont les derniers habitants de ce petit village pyrénéen du Plateau de Lannemezan à avoir mené jusqu’au bout la vie de paysans. Travaillant comme l’ont toujours fait leurs ancêtres avec un attelage de vaches Gasconnes des Pyrénées, vivant en quasi autarcie, ils ont contribué à maintenir leur petite propriété familiale, seul héritage légué par les aïeux. Une fois eux disparus, le paysage qu’ils entretenaient changera totalement.

Un ouvrage dans lequel on parle de paysans, de vaches Gasconnes des Pyrénées, de respect de la nature, de relations humaines, d’adaptation au modernisme, de passé, de présent et aussi d’espoirs d’avenir.

En information complémentaire:

Entretien avec Jean-Paul Abadie pour son livre « Jean, le dernier paysan, face aux Pyrénées » | Fréquence Luzen cliquant ici.

Parution: Octobre 202, 153 pages, EAN : 9782913781986

Ce passionnant livre est en auto édition. Pour vous le procurer, contactez directement l’auteur:

06.83.87.01.57 ou courriel  jeanpaul.abadie@gmail.com.

Jean le dernier paysan face aux Pyrénées - La 4 ème de couv.

Publications similaires

  • Sortie du livre « André Grimont, le dernier galvacher » meneur de boeufs du Morvan
  • René Alibert, dernier jougtier professionnel d’Occitanie, a rejoint ses aïeux par Lionel Rouanet (article enrichi)
  • JEAN-BERNARD HUON, LA LIBERTÉ D’UN PAYSAN EN RÉSISTANCE, article du site de la revue ArMen.
Publié le 01/03/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Librairie, DVD, Parcours, PatrimoineMots-clés Ouvrage2 commentaires sur Parution du livre « Jean le dernier paysan face aux Pyrénées » de Jean Paul Abadie

Proposition d’un poste de bouvier pour la saison 2022 à l’écomusée de Marquèze (40)

7. 07.2017 B.Fiszpan Paysage ambiance Marquèze bouvier c ok  
Poste de bouvier Contrat saisonnier – 6 mois – Temps complet
Écomusée de Marquèze Parc naturel régional des Landes de Gascogne à partir du 01er avril 2022 Route de la gare – 40630 Sabres (Landes)

www.marqueze.fr

Candidatures à envoyer à : a.labat@parc-landes-de-gascogne.fr

Mobile : 06 01 49 64 18

Description de l’organisme:

L’Écomusée de Marquèze a été créé en 1969 par le Parc naturel régional des Landes de Gascogne.
C’est l’un des tout premiers écomusées de France. Il a pour mission de conserver, d’étudier et de transmettre le patrimoine de
la Grande Lande en reconstituant le cadre de vie de ses habitants au XIXème siècle.
Il y a 150 ans, cette société originale de bergers-agriculteurs était en telle symbiose avec son environnement, qu’elle a disparu
lorsque la lande fit place à la forêt. Marquèze raconte l’histoire de ce lien unique entre une société et son environnement, ses
conséquences économiques, culturelles ou sociales dans l’un des plus grands musées en plein air de France.

Description du poste.

    1. Animer des démonstrations à destination des publics individuels, scolaires et groupes :
Préparation matérielle des démonstrations agricoles avant l’arrivée des publics ;
Assurer la médiation culturelle autour des savoir-faire agricoles et de l’attelage bovin
Réaliser des démonstrations sur le thème des savoir-faire agricoles et d’élevage traditionnels : travaux des champs
(semailles, labours, moissons, battage etc.), travaux forestiers etc., soins aux animaux
Veiller au nettoyage et rangement des espaces d’animation.

    2. Participation à la veille générale du site, des bâtiments, animaux et collections :
Veiller à la propreté du site ;
Alerter les dysfonctionnements techniques repérés ;
Veiller sur les animaux, collections etc. ;
Veiller à la sécurité des visiteurs.

Qualités et compétences exigées.

     • Formation universitaire ou professionnelle à dimension agricole, environnementale ou culturelle
     • Connaissances ou appétences pour le contexte historique et culturel de la lande du 19ème siècle ;
     • Maîtriser ou être prédisposé aux activités manuelles, en lien avec les savoir-faire agricoles anciens ;
     • Sens du contact et du relationnel ;
     • Assiduité et ponctualité ;
     • Autonomie et esprit d’équipe ;
     • Rigueur, disponibilité et discrétion ;
     • Pratique de langues étrangères est un plus.

Informations complémentaires.

Travail des week-ends et des jours fériés 
Pas de jours de repos fixes 
Congés payés acquis réglés au mois : soit + 10% brut mensuel 
Horaires mensuels variables (en fonction des besoins du service) 
Nombreux déplacements à pieds (env. 4 km/j) 
Transport de charges légères quotidien 
Transport de charges lourdes occasionnel

 Téléchargez l’annonce en cliquant ici fichier pdf annonce bouvier V2
Marqueze-2015-J5-BenoitZebra-28 c ok

Publications similaires

  • Offre d’emploi de bouvier et de berger à l’écomusée de Marqueze à Sabres (40)
  • SAISON 2022 DE LA FERME À L’ANCIENNE CHEZ MARYSE ET MICHEL BERNE, BOURG ARGENTAL (42)
  • Écomusée de Marquèze à Sabres (40)
Publié le 01/03/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Le coin des annoncesMots-clés 2022, 40 Landes, Ecomusée de MarquezeLaisser un commentaire sur Proposition d’un poste de bouvier pour la saison 2022 à l’écomusée de Marquèze (40)

Jérome de Juriew, travail de la vigne avec un boeuf au collier en Champagne, article publié dans l’Union

retrouvez l’article de « L’Union » disponible en ligne en cliquant ici.
___________________
“Le bœuf est un animal très polyvalent, avec un caractère tranquille ».
Un prestataire d’Orbais-l’Abbaye remet au goût du jour le labour avec un bœuf, à l’allure et au travail différents du cheval. Présent dans une parcelle à Fossoy, dans l’Aisne, Jérôme de Juriew revient sur cette activité insolite particulièrement prisée des viticulteurs.
Hector, 3ans, est un bœuf croisé entre un Vosgien et un Ferrandais. Il fait ses débuts dans le monde du labour viticole, ici dans une vigne de Fossoy.

« Huot », « Dia », « Ho », les cris de Jérôme De Juriew résonnent pour guider Hector, dernier arrivé dans la famille du prestataire champenois. Ce bœuf de trois ans a entamé son apprentissage pour travailler le sol aux côtés des juments, chevaux et mules. Sur les terres de Benoît Déhu, à Fossoy dans l’Aisne, Hector a fait ses premiers pas dans le monde de la traction animale.

Désherbage et décavaillonnage

« Il s’agit d’un croisement entre un Ferrandais et un Vosgien, explique Jérôme de Juriew. Je l’ai acquis auprès d’un des derniers bouviers français, Philippe Kuhlmann, en Alsace. Il n’avait pas encore été conditionné à travailler dans quelque activité et apprend donc très vite. »

D’un poids d’environ 900 kilos, Hector présente l’avantage de ne pas être trop large et peut donc passer sans soucis dans les vignes étroites champenoises. Avançant à une cadence différente du cheval, il apporte une puissance décuplée et est utilisé pour décompacter le sol mais aussi pour des opérations telles que le décavaillonnage.

« Cela fait neuf ans que nous travaillons avec Jérôme pour labourer le sol d’une parcelle de meuniers de 50 ares conduite en bio, informe Benoît Déhu, viticulteur. C’est une manière de valoriser notre terroir. Le travail est plus long qu’au tracteur, mais il y a moins de tassement, et une précision accrue. »

Pour travailler les 50 ares du viticulteur, sur tous les rangs, Jérôme de Juriew a besoin d’une bonne matinée, soit un peu plus de 4 heures. Pourvu d’un canadien agricole, Hector désherbe mécaniquement les adventices qui ont poussé à une vitesse accrue cette année au vu des conditions météorologiques.

« Finalement, le bœuf est animal très polyvalent, avec un caractère tranquille, estime Jérôme de Juriew. Il faut faire attention et le ménager, car il peut se blesser et boiter. Avec un bon entretien, il peut travailler jusqu’à 13 ans sans problème. »

Pour maintenir ses animaux en forme toute l’année, le prestataire d’Orbais-l’Abbaye les utilise l’hiver pour entretenir les bords de rivière ou encore s’occuper des espaces naturels.

« Je réfléchis également à intégrer des lamas, à la fin de l’année, pour débroussailler des sites protégés, révèle l’amoureux des bêtes. J’aime diversifier mes activités. Pour moi, c’est une passion avant tout. »

Publications similaires

  • Maison Boidron, Château Calon, des boeufs dans la vigne, Montagne (33)
  • Débardage de poteaux de chataignier avec un boeuf au collier chez Jo Durand, le Dresny (44)
  • Travail du sol avec des bovins Vosgiens au printemps 2020 dans la famille Durand, Gentioux Pigerolles (23)
Publié le 06/02/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Bouviers, Dans l'actualité, Les bovins attelés dans les fermes aujourd'hui, Réflexions, Techniques, TravauxMots-clés Boeuf, Bovin au collier, Bovin aux guides, Bovin en solo, Journal, Race croisé, VideoUn commentaire sur Jérome de Juriew, travail de la vigne avec un boeuf au collier en Champagne, article publié dans l’Union

Reportage France 3 Grand Est sur Philippe Kuhlmann, Janvier 2022, Soultzeren (68)

Publications similaires

  • Le ferrage des bovins, formation chez Philippe Kuhlmann en janvier 2019, par Gaëtan Dübler, Soultzeren (68)
  • Journée technique autour du débourrage et dressage des jeunes boeufs le 15 Mai 2015 chez Philippe Kuhlmann à Soultzeren (68)
  • Débardage à la traîne et au trinqueballe avec Philippe Kuhlmann et une paire de boeufs Vosgiens en Décembre 2013, Soultzeren (68)
Format VidéoPublié le 24/01/202216/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Dans l'actualité, Les bovins attelés dans les fermes aujourd'hui, TechniquesMots-clés 68 Haut Rhin, Bois; debardage..., Journal, Philippe KUHLMANN, VideoLaisser un commentaire sur Reportage France 3 Grand Est sur Philippe Kuhlmann, Janvier 2022, Soultzeren (68)

JEAN-BERNARD HUON, LA LIBERTÉ D’UN PAYSAN EN RÉSISTANCE, article du site de la revue ArMen.

fête 2018 de la vache Nantaise (107)

Retrouvez Jean-Bernard Huon dans un bel article sur le site de la revue ArMen en cliquant ici.

Merci à eux pour leur travail et à Cozette Griffin Kramer pour nous avoir indiqué cet article.

Retrouver tous les articles du site de ArtMen en cliquant ici.

fête 2018 de la vache Nantaise (120)

fête 2018 de la vache Nantaise (111)

Voici l’article : 

Jean-Bernard Huon , frankiz ur peizant stourmer

Écrit parRonan mars 15, 2020

Traduction de l’article en breton que vous retrouverez dans votre exemplaire papier d’ArMen n° 235

Jean-Bernard Huon, la liberté d’un paysan en résistance

Il a choisi de rester au pays avec huit vaches et des chevaux de trait d’abord, qu’il a remplacés par des bœufs depuis une dizaine d’années. Il a décidé de tourner le dos dans les années 1970 à ce que l’on n’appelait pas encore l’agrobusiness et les pesticides. Ses collègues exploitants agricoles se sont moqués de lui, mais il en aurait fallu plus pour décourager un « penn kalet » (tête dure) comme lui. Portrait d’un homme drôle, debout, toujours prêt à échanger et à transmettre.

La ferme de Penn Prat, à Riec-sur-Belon

 En 1904, les arrière-grands-parents de Jean-Bernard Huon déménagent. Ils quittent Kerandres à Moëlan pour se rendre à Penn Prat, à Riec. En riant (et il rit tout le temps), Jean-Bernard raconte :

« Ma grand-mère paternelle était née à Kerandrège, mais la famille de ma mère était de Sainte Marguerite, dans le quartier de Penn Prat. On se moquait de mes parents, et on regardait sous le ruban de la coiffe de ma mère en disant :  « Les gens de Moëlan n’ont une oreille que d’un côté », et les gens de Moëlan se moquaient aussi : « Les gars de Rieg, trois morceaux de pain, trois morceaux de viande » ou encore « Les gars de Riec remontent leurs pantalons jusqu’au menton ».

Et Jean-Bernard de rire à nouveau. Dans la ferme de ses parents, beaucoup de monde à travailler et de nombreuses machines : pressoir, manège, moissonneuse, faucheuse, lieuse, tous les outils nécessaires à broyer les pommes, les betteraves, presser le cidre, récolter paille, blé, foin… Mais petit à petit, la ferme s’est vidée. Et Jean-Bernard a continué, obstinément, à travailler sa terre, comme le faisaient ses grands-parents : avec des chevaux, sans tracteur ni traites à payer au Crédit Agricole. Cela ne le concernait pas. Devant les caméras, il dit souvent : « je suis un homme libre ».

De la graine à la crêpe

Ici on produit tout : avec les pommes, on fait du cidre (un bâtiment est entièrement consacré aux barriques et aux bouteilles) avec un pressoir du Pays Gallo qui pourra encore presser pendant cent ans. Avec les betteraves, on donne à manger aux cochons, aux bœufs, aux vaches. Laurence, venue seconder Jean-Bernard alors qu’elle était secrétaire lors d’un stage il y a quarante ans, est restée. Avec le lait des vaches Pie noir, elle a appris à faire du beurre selon la technique de la mère de Jean-Bernard. C’est elle maintenant la chef d’exploitation. Elle a aussi appris à cuire les crêpes directement sur le feu de bois, et certaines années, le blé noir et le froment viennent des champs de Penn Prat. Elle ne cesse jamais de travailler, et passe et repasse avec sa brouette pour prendre de la paille pour la litière, de la nourriture pour les chèvres, les bœufs, traire les vaches… Où aujourd’hui en Bretagne peut-on encore voir des personnes travailler de la sorte ? Pour certains, c’est « la misère », les souvenirs d’une Bretagne révolue qui doit tourner la page… Et si c’était une autre façon de voir le monde d’aujourd’hui, qui devient fou ? Et si c’était une façon de montrer aux jeunes générations qu’il existe un autre mode de vie ? Quand il y a sur tout le territoire breton des fermes-usines, les gens comme eux ont-ils encore une place ? Et si c’était eux qui avaient raison ?

Que de visiteurs à Penn Prat !

Car Jean-Bernard n’est pas tellement tourné vers l’ancien temps. Il aime transmettre, recevoir des jeunes, parler breton et travailler avec eux. Sinon, il appelle les « debrerien stago », les mangeurs attachés comme dans l’étable, ceux qui restent à manger des crêpes et à boire du cidre. Depuis quarante ans, il accueille un rassemblement de motards. Ils étaient bénis par le curé auparavant. Maintenant, c’est lui qui s’en charge, sur la place de Riec, avec un rameau de buis.

Pardons, fêtes estivales, crèches vivantes … Les bœufs, et avant les chevaux de Jean-Bernard sont très présents, ils apparaissent sur les photos du journal hiver comme été. Le cadre de Penn Prat est aussi utilisé pour des courts métrages ou encore pour le long film documentaire de René Duranton, tourné en 2010,  qui a suivi les travaux des champs pendant quelques mois.

Comme pour la ferme du Bec Hellouin à côté de Paris, le chemin qui est montré ici est tout sauf passéiste. Un patrimoine vivant, jusque dans les noms de tous les objets utilisés pour les attelages tels la « brid mouch  » (les œillères), le cheval de tête, qui mène les autres chevaux, le collier de paille pour les jeunes chevaux, la « stern gamb », plus longue, qu’on met devant pour atteler…

Transmettre le travail de la terre… en breton

Jean-Bernard a toujours parlé breton avec ses grands parents, grand-père et grand-mère, mais pas avec ses parents qui avaient peur qu’il ne soit pas « débrouillé » en français.

Je m’en souviendrai toujours », dit-il, « de la fois où on a commencé, mon père était mort, je suis allé voir ma grand-mère, j’ai usé ma chemise. Elle m’a expliqué comment mettre tout le harnachement pour les chevaux. Depuis que j’étais né, j’avais vu faire, mais cela n’a pas été facile pour moi de commencer aussi vite. Belly et Paulette ont été mes premières juments. Belly était une jument très douce, je n’ai jamais eu une jument si douce. Mais Paulette était très peureuse. J’ai vu le tracteur arriver dans les années 1955/60. Et les chevaux ont changé aussi, ils étaient plus lourds, les chevaux, c’étaient des bidets avant. Quand les « haras nationaux » sont arrivés à Hennebont, on a eu des postiers bretons. Riec n’était pas une station de concours, et les meilleurs chevaux allaient à Bannalec. Eux, ils avaient de bons chevaux, issus de l’étalon « Gerfaud ». Ici, on avait des étalons peureux souvent. Paulette, quand on l’envoyait à l’étalon, tous ses poulains étaient peureux, et l’étalon était un peureux aussi… »

Pour relier la langue bretonne au travail de la terre, allez travailler à Penn Prat !

Un peu comme dans la ferme d’Anjela Duval après l’émission « Les conteurs », il arrive à Penn Prat des gens de toute la France, d’Europe même, pour une simple visite ou pour vivre là pendant trois mois ou plus. Vincent est l’un d’eux. En ce mois de janvier 2020, il conduit les bœufs, aide aux travaux des champs et reste dormir à la ferme, échangeant contre son labeur l’apprentissage de tout le savoir-faire de la ferme. Comment il a appris son existence ? Par Internet, sur You Tube, par une vidéo de quelques minutes, visionnée plus de 325 000 fois.

Les jeunes qui ont envie d’apprendre, bretonnants pour certains, sont toujours bien accueillis avec un coup de cidre ou du jus de pomme. « Apportez avec vous un bout de gâteau ou un plat que vous avez cuisiné ». Et le plus important : amener des outils pour travailler la terre, enlever les rumex (choux de cochons : kaol-moc’h) du champ dans lequel on va semer du blé, pour étaler le fumier sur les champs afin de récolter les pommes de terre quatre mois plus tard. Parler breton, vous pourrez le faire aussi, et vous serez toujours les bienvenus si vous travaillez avec Jean-Bernard en riant aux formules rimées et impertinentes des gens de Riec…

Revue n°235

Texte: Fanny Fanny Chauffin
Photographies: Éric Legret

Publications similaires

  • Jean Bernard Huon, Riec-sur-Belon (29)
  • Fête de la Vache Nantaise 2018, attelage des boeufs de Jean-Bernard Huon, Le Dresny (44)
  • Voyage 2014 « Découverte traction bovine » des stagiaires du CS utilisateurs de chevaux attelés du Lycée agricole de Montmorillon (86) chez Jo Durand (44) et Jean-Bernard Huon (29)
Publié le 18/12/202116/10/2025Auteur Michel NIOULOUCatégories Bouviers, Dans l'actualité, Les bovins attelés dans les fermes aujourd'hui, Publications internetMots-clés 2020, 29 Finistere, Cozette GRIFFIN KREMER, Jean-Bernard HUON, Journal, TemoignageLaisser un commentaire sur JEAN-BERNARD HUON, LA LIBERTÉ D’UN PAYSAN EN RÉSISTANCE, article du site de la revue ArMen.
< 1 … 7 8 9 … 35 >

© 2025 Attelages bovins d'aujourd'hui

↑
↓