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Agnès et Luc Bernard en stage avec leur boeuf chez Philippe Kuhlmann, Soultzeren (68) en 2014

 

Après avoir rencontré Philippe Kuhlmann à la fête de la vache Nantaise en 2014, Agnès et Luc Bernard se sont rendus chez lui à Soultzeren (68), pour apprendre à travailler en solo avec leur Boeuf « Cassis ».

Luc Bernard et « Cassis » à la fête de la vache Nantaise au Dresny

Ils avaient jusqu’alors une paire de bovins Bretons Pie-noire. Mais ils ont dû se séparer de l’un des deux. C’est pour cette raison qu’ils ont décidé de faire le voyage de la Sarthe à l’Alsace.

Dans la vidéo, ils abordent différents travaux en solo et en paire, en débardage et à la traction de matériels. 
On peut y voir aussi le changement d’un animal sous le joug sans dételer, opération facilitée par l’utilisation du joug Vosgien, rapide et simple à lier.

La qualité des images est assez basse au début du film, veuillez nous en excuser.

Les boeufs de Laurent Legal au travail, Ferel (56)

Attelages de boeufs en demonstration au festival de Montaillé (72)

Labour au Chili avec trois paires de boeufs en 2014, vidéo de Grafitel TV

Semis de blé à la charrue et aux bœufs, une pratique inhabituelle de nos jours. Semis effectué à Mañiuco, commune de Galvarino.

La paire de vaches Lourdaises de Francis Bazerque à Sarrecave (31) pendant l’été 2014

Francis Bazerque nous communique deux photos de sa paire de vaches Lourdaises, Massa et Bielle, l’une à la fête de Saint Giron, l’autre, sur son exploitation au travail dans le foin au râteau-faneur.

Fauchage avec les boeufs d’Emmanuel Fleurentdidier et un porte-outil de chez AMB88 attelé à une faucheuse rotative.

Emmanuel Fleurentdidier et Solène Gaudin ont testé pendant les foins, un porte-outil de chez AMB88 attelé à une faucheuse rotative.

Solène nous envoie quelques précisions:

« Il s’agit d’un porte-outil créé par l’AMB88, il est équipé d’un moteur 13 chevaux et d’un relevage hydraulique.

Il s’adapte aux chevaux et aux boeufs.

Le porteur est conçu pour un seul cheval. Sans les outils derrière, il pèse 480 kg. Il est équipé de deux télécommandes pour le relevage hydraulique. Une télécommande est placée près du siège quand on mène à cheval et une télécommande portative utilisée lorsqu’on travaille devant avec les boeufs.

Derrière ce porte-outil, on peut mettre du matériel de micro-tracteur et de quad. A l’arrière, il y a un caisson de 1 m. sur 1 m. dans lequel on peut mettre des outils ou une tonne à eau si on fait, par exemple, de l’arrosage.

On peut déporter l’outil, sur la gauche ou sur la droite, par exemple quand on fait les bordures, etc… ce qui est préférable quand on utilise le cheval, car il ne marche pas dans l’herbe, mais à côté.

Nous allons bientôt tester une faucheuse qui est déjà déporté, ainsi, les boeufs ne marcheront pas dans l’herbe.

Sur la vidéo, on a mis une faucheuse avec deux tambours. En 40 minutes, sur des zones épaisses, à peu près 800m2 ont été fauchés ». 

Sarclage des pommes de terre à Moulismes (86)

  

Voici une petite vidéo communiquée par Solène Gaudin et réalisée lors d’un sarclage avec Grivé, un boeuf d’Emmanuel Fleurentdidier.

Solène nous précise que les conditions de sol du printemps n’étaient pas idéales, grosses mottes, sol sec et dur.

Voyage 2014 « Découverte traction bovine » des stagiaires du CS utilisateurs de chevaux attelés du Lycée agricole de Montmorillon (86) chez Jo Durand (44) et Jean-Bernard Huon (29)

            Pour la cinquième année consécutive, les stagiaires du CS Utilisateurs de Chevaux Attelés de Montmorillon (86), session 2013-2014 se sont rendus dans l’Ouest de la France pour le voyage de découverte de la traction bovine.

Du 12 au 14 mai, Brendan, Aurélie, Emma, Solenne, Chloé, Sandrine et leur formateur Manu Fleurentdidier ont rencontrés des bouviers qui leur ont fait partager leur passion.

La première journée a commencé par un arrêt chez Jo Durand et Christine Arbeit au Dresny en Loire Atlantique. Les stagiaires ont passé la herse avec la paire de boeufs Vosgien de Jo, ils ont ensuite vu un jeune taureau mis au guide avec un claveçon ainsi qu’une génisse. Le travail de la terre a été difficile en raison des conditions climatiques.

Durant la seconde journée, les stagiaires ont visité le Haras de Hennebont. Ils sont ensuite allés chez Jean Bernard et Laurence Huon à Riec-sur-Belon dans le Finistère.

Celui-ci leur a montré différentes charrues: de la charrue pour faire du labour en planche, à la charrue brabant pour le labour à plat.

Pour cela, les deux paires de boeufs de Jean Bernard Huon, les Nantais et les Pies Noires étaient liées. L’utilisation de la charrue pour le labour en planche a été plus difficile pour les stagiaires puisqu’il qu’il faut « guider » la charrue pour rester droit et dans le sillon.

La brabant est plus simple car une fois réglée, il faut juste la tenir. Après la démonstration de charrue, un coup de cultivateur a été passé.

En fin de journée, les stagiaires ont appris à utiliser un butoir pour faire des buttes soit pour les pommes de terre ou le cas présent pour les betteraves.

La soirée a fini à Erdeven chez Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau, deux anciennes stagiaires de Montmorillon, installées comme prestataires en traction equine. Ce qui a permis un échange et des perspectives pour les futurs meneurs.

La dernière journée s’est déroulée chez Jérôme et Fanny Czubak, propriétaires de la ferme pédagogique et des Roulottes de L’Abbaye à Maillezais en Vendée, qui a montré sa paire de Parthenay en cours de dressage et les 9 races de chevaux de trait français.

La journée a fini avec la visite d’un chantier de fauche avec des chevaux sur un chemin de halage avec Manu Davignon et Isabelle Dantan sur la commune de Marans.

En conclusion, ce fut trois jours de découverte et d’initiation à la traction bovine pour des novices. Le voyage a été très instructif mais hélas trop court. Cela a permis d’aborder de nouvelles optiques et une autre utilisation de la traction animale.

Les boeufs de Frédéric Iehlé au bois, article de la dépêche de l’éclaireur du pays de Bray, Mars 2014

Article issu de l’Eclaireur du Pays de Bray, Mars 2014

Pour voir l’article sur le site de l’Eclaireur du Pays de Bray: cliquez ici.

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Toutes photos issues du site de la Dépêche de l’Eclaireur du Pays de Bray

Ses bœufs ramassent le bois en forêt de Lyons

Frédéric Iehlé est un amoureux des animaux et particulièrement des bœufs normands. Il remet au goût du jour une pratique ancestrale : l’utilisation des bovins pour le bois.

Scène rare en forêt de Lyons : des bœufs sont utilisés pour transporter du bois. A Martagny, Frédéric Iehlé s’est lancé dans cette aventure depuis quelque temps, aidé de son ami Noël Dubosc. « Ce travail consiste à récupérer le bois d’un précédent chantier mécanisé pour consommation personnelle, le tout sous l’égide de l’ONF (Office Nationale de la Forêt, NDLR) », commente Frédéric.
Les deux animaux regroupent le bois en divers endroits après que les pièces intéressantes aient été identifiées et regroupées. L’ONF peut ainsi évaluer le nombre de stères récoltées en vue de la réalisation du contrat.

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Dur au début

Les deux bœufs normands, issus d’un élevage de Bosc-Hyons, sont encore en phase d’apprentissage. « Cela a été un peu dur au début, mais ça va de mieux en mieux ! sourit Frédéric. Il a fallu notamment les apprendre à tourner. Et lorsqu’ils voient un peu d’herbe, ils s’arrêtent parfois pour brouter…  »
L’éleveur a eu cette idée en se remémorant de vieux souvenirs. « Lorsque j’étais petit, j’avais vu des vaches sortir du fumier dans le Cantal. Je suis retombé sur des photos et me suis dit : pourquoi ne pas recommencer ?  » Mais cette démarche n’a rien d’un regret du temps passé ou d’une certaine nostalgie. Il s’agit plutôt d’un plaisir pour les deux hommes, et la mise en œuvre d’une certaine philosophie.

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Auxiliaires

« Ce que je fais avec ces animaux est la preuve que ces boeufs peuvent encore être des auxiliaires et non pas uniquement des arbres à viande ou des animaux de batterie« , lâche Frédéric. L’homme est scandalisé de voir encore trop souvent des bovins dans les prés en hiver, pataugeant dans la boue. “Je connais plusieurs exemples de traitements, au sens des conditions de vie, qui ne sont pas normales. Les bœufs ont une capacité de compréhension mais aussi d’attachement. « Ils sont loin d’être idiots! » insiste Frédéric Iehlé.
Bref, le Brayon essaie d’opposer ce qu’il obtient de ses bovins dans un environnement calme à ce que les bœufs d’élevage subissent aujourd’hui. Je suis bien conscient que ce que je fais n’est pas soumis aux contraintes économiques de l’élevage, mais il y a tout de même des limites qui ne devraient pas être dépassées ».
L’homme aime ses animaux. Certains l’ont peut-être d’ailleurs croisé en train de se « promener » avec ses deux bœufs. Frédéric habite en effet à quelques pas de la parcelle de forêt sur laquelle ils s’affairent. « Je viens à pieds, nous parcourons la distance en quelques minutes», conclut-il. De quoi permettre de multiplier les sorties.

Nicolas Demollien

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Débardage d’éclaircies de sapin Douglas avec la paire Charollaise de Laurent billoux, Charolles (71)

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Toutes photos Marie-Françoise Augoyard

Laurent Billoux (cliquez ici pour voir) ne travaille pas ordinairement avec ses bovins dressés sur son exploitation. Il lui arrive cependant de faire parfois quelques petits travaux avec ses animaux.

Il vient de débarder avec son boeuf Froment et sa vache Azalée, des éclaircies de sapins Douglas destinées à être sciées pour faire des barricades destinées à des reprises de clôture.

Marie-Françoise Augoyard a réalisé une série de belles photos qu’elle nous a aimablement communiquées. Merci à elle.

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