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Jean Bernard Huon, Riec-sur-Belon (29)

Toute sa vie, Jean Bernard Huon a travaillé avec des chevaux sur son exploitation. Désormais, il n’a plus de chevaux et attelle uniquement trois paires de boeufs.

Il explique son parcours dans ce reportage de France 3 Bretagne.

Fête champêtre de Manziat en 2010 vidéo publiée par Guillaume bodin

Vidéo d’une fête de campagne à Manziat dans l’Ain, le 1 Août 2010, organisée par l’association du patrimoine de Manziat.

On y voit Laurent Janaudy, meneur de chevaux et également bouvier. On le voit avec ses deux vaches Aubracs avec lesquelles il travaille régulièrement sur ses quelques terres. 

L’enfance à la terre vidéo de l’INA

Film de Jean-Benoit Levy – 1925  conservé à l’INA dont voici le descriptif qui s’y rattache:

Film muet tourné à la ferme d’apprentissage agricole de Bel Air par Bris sous Forges, en Seine et Oise où les travaux des champs sont accomplis par les 30 apprentis de 13 à 17 ans, qui exploitent eux-mêmes le domaine en n’utilisant que la traction animale. Le reportage, entrecoupé de cartons explicatifs, montre toutes les tâches de préparation du sol pour l’ensemencement. Petits et grands collaborent au jougage des boeufs et au harnachement des chevaux. Dès la récolte achevée, c’est le déchaumage, puis le sol est amendé par l’épandage de fumier et de purin (pour les cultures maraîchères). Des engrais chimiques, potassés et phosphatés sont apportés en complément à l’aide d’un distributeur d’engrais. En cas de difficulté, le chef de culture n’est jamais loin. L’azote est épandue à la main. Ensuite, les labours à la charrue commencent, à 12 cm de profondeur, en terre légère, suivis du hersage, du roulage et du passage de la canadienne qui extirpe les mauvaises herbes germées avant les semailles. Si la terre a durci, le pulvérisateur à disques émiette la croûte. Les semences sont sulfatées pour éviter certaines maladies (charbon, carie, rouille, piétain). Enfin, on sème… et quelques semaines plus tard, les apprentis peuvent voir le résultat de leur travail…

Liage des boeufs chez Olivier Courthiade en Ariège, Vidéo « le joug » de Pierre Lasry

Premiers labours en Charollais vidéo des attelages bovins Charollais

Premiers labours pour un attelage composé d’un boeuf et d’une vache (Froment et Azalée) à la fête de l’agriculture « le Charollais en fête » les 8 et 9 septembre 2012.

Attelage de Laurent Billoux de Charolles avec Michel Nioulou (attelages bovins Charollais).

Débardage chez Philippe Kuhlmann vidéo de Géraldine Bally 2012

En Alsace, à Soultzeren, Philippe Kuhlmann, éleveur de bovins de la race vosgienne, est l’un des bouviers et dresseurs de bovins, les plus reconnus de France.

On le voit ici, débarder du bois à la chaîne et au traîneau.

Char processionnaire de Saint Blaise à Neuilly en Donjon (03)

Voici une belle attelée à deux paires devant l’église de Neuilly en Donjon dans l’Allier.

On distingue une belle paire de boeufs Charollais à l’avant et peut être, une paire de vaches au timon. Le char à quatre roues est abondamment décoré pour la procession de Saint Blaise

Certes, elle sort de l’aire géographique dont nous traitons ordinairement, mais Neuilly en Donjon n’est qu’à seize kilomètres de Marcigny, situé dans le sud ouest du Brionnais, dans la vallée de la Loire. La photo est tellement belle, qu’elle mérite d’être partagée.

Merci à Maroussia Laforêt pour nous avoir communiqué ce cliché et à Monsieur D. Margottat, pour l’avoir sauvé de l’oubli en le récupérant dans une brocante.

Article paru à l’origine le 27 janvier 2013.

Pliage des jougs

La manière de plier les liens des jougs (qu’on appelle plus communément plier les jougs) varie selon les régions et les personnes.

Certaines formes de jougs ont des liens qui ne sont pas fixés au joug de manière permanente. Dans ce cas les liens sont donc pliés à part du joug, en une grande boucle.

Dans le Charollais et le Brionnais, on avait plutôt l’habitude de plier les jougs très simplement en rassemblant les deux liens, en les entourant simultanément en une large boucle autour d’une des oreilles du joug et en arrêtant le tout par un tour de l’extrémité des liens autour du paquet de liens et d’une têtière.

Lors de nos rencontres avec Louis Moulignat, dès 2005, nous avons appris de lui une belle méthode de pliage « en huit », où chaque lien est plié en huit sur sa têtière respective. On peut par la même occasion, placer un coussin d’attelage (pieumet chez nous, frontiau en Bourbonnais) sous les liens à chaque têtière.

Photo Philippe Griot

Pour plier, on tient le joug piqué devant soit en le retenant entre les genoux par les cordets.

On réalise un huit avec le lien entre l’oreille du joug et sa main. On forme le huit en utilisant la main gauche pour le lien de gauche et la main droite pour le lien de droite.

Le fait de lier les liens sur les jougs peut présenter l’inconvénient de faire prendre de mauvaises formes au cuir, surtout pendant une longue période d’inutilisation.

 La méthode du Charollais pourrait donc paraître plus respectueuse de l’état des liens.

Nous vous présentons une vidéo, qui comme pour le liage, est beaucoup plus parlante que n’importe quel discours.

Article paru à l’origine le 19 Janvier 2013.

Fête des foins à Saint Bénigne juin 2011

Photo C Perdrix

Le 26 juin 2011, nous avons participé à la fête des foins organisée par les cavaliers du pré fleuri sous la houlette de Dominique Poncet professionnel de l’attelage, à Saint Bénigne dans l’Ain.

La journée s’est déroulée « en prairie » dans la grande plaine de la vallée de la Sâone. Ce sont des prairies naturelles innondables, souvent communales, qui sont très fertiles.

Nous étions là pour atteler un char à quatre roues, couplé à un chargeur de foin en vrac.

La petite quantité de foin due à la sécheresse de cette année, nous a obligé à charger en passant sur les andains. D’habitude, on utilise plutôt ce genre de matériel sur du foin à plat.

Les différents chargements se sont bien déroulés avec Anabelle et Azallée parfaites dans leur comportement, malgré une chaleur étouffante et des taons très offensifs!!

De nombreux attelages de chevaux réalisaient tous les autres travaux de fenaisons, attelés aux faucheuses, faneuses, râteaux-faneurs et râteleuses.

On pouvait noter parmis eux, Bernard Michon d’Azé (71), bien connu dans le milieu de l’attelage et de la fabrication de matériels hippomobiles modernes.

La simplicité généreuse des organisateurs, la convivialité qui se dégage de cette fête ainsi que sa réelle authenticité en font un moment fort de nos rencontres 2011.

Un grand merci à Christian Perdrix ainsi qu’à Marie Delcampe (photomariefloue@hotmail.fr) de nous avoir donné l’autorisation d’utiliser quelques uns de leurs clichés pour garder quelques souvenirs de cette belle journée.

Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo C Perdrix

Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo M Delcampe

Photo C Perdrix

Photo C Perdrix

« Un après-midi à Charolles »

Nous avons eu la chance en mai 2006 de pouvoir recevoir en même temps à Charolles, Jean Fournier et Louis Moulignat.

 Ces deux personnes ont été essentielles pour notre projet.

Ils ont passé la journée avec nous et pour la première fois, Louis rencontrait notre première paire de charollaises encore génisses à l’époque.

Nous vous présentons aujourd’hui le film que nous avions fait.

 Louis regarde, commente, cite des anecdotes, nous encourage.

 A la fin de ce petit document qui prend son temps comme pour retranscrire le rythme tranquille de la journée, à l’image du pas de nos bêtes, on voit Jean, mener Vérité et Valentie. Il n’avait pas fait ces gestes depuis les années cinquante-cinq. L’émotion est palpable.

Merci encore à ces deux passeurs qui nous portent toujours dans nos activités. Ce film est un hommage que nous leur rendons.

Merci à eux.

Article publié à l’origine le 15 Mars 2012.

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