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Fauchage avec les boeufs d’Emmanuel Fleurentdidier et un porte-outil de chez AMB88 attelé à une faucheuse rotative.

Emmanuel Fleurentdidier et Solène Gaudin ont testé pendant les foins, un porte-outil de chez AMB88 attelé à une faucheuse rotative.

Solène nous envoie quelques précisions:

« Il s’agit d’un porte-outil créé par l’AMB88, il est équipé d’un moteur 13 chevaux et d’un relevage hydraulique.

Il s’adapte aux chevaux et aux boeufs.

Le porteur est conçu pour un seul cheval. Sans les outils derrière, il pèse 480 kg. Il est équipé de deux télécommandes pour le relevage hydraulique. Une télécommande est placée près du siège quand on mène à cheval et une télécommande portative utilisée lorsqu’on travaille devant avec les boeufs.

Derrière ce porte-outil, on peut mettre du matériel de micro-tracteur et de quad. A l’arrière, il y a un caisson de 1 m. sur 1 m. dans lequel on peut mettre des outils ou une tonne à eau si on fait, par exemple, de l’arrosage.

On peut déporter l’outil, sur la gauche ou sur la droite, par exemple quand on fait les bordures, etc… ce qui est préférable quand on utilise le cheval, car il ne marche pas dans l’herbe, mais à côté.

Nous allons bientôt tester une faucheuse qui est déjà déporté, ainsi, les boeufs ne marcheront pas dans l’herbe.

Sur la vidéo, on a mis une faucheuse avec deux tambours. En 40 minutes, sur des zones épaisses, à peu près 800m2 ont été fauchés ». 

Sarclage des pommes de terre à Moulismes (86)

  

Voici une petite vidéo communiquée par Solène Gaudin et réalisée lors d’un sarclage avec Grivé, un boeuf d’Emmanuel Fleurentdidier.

Solène nous précise que les conditions de sol du printemps n’étaient pas idéales, grosses mottes, sol sec et dur.

Voyage 2014 « Découverte traction bovine » des stagiaires du CS utilisateurs de chevaux attelés du Lycée agricole de Montmorillon (86) chez Jo Durand (44) et Jean-Bernard Huon (29)

            Pour la cinquième année consécutive, les stagiaires du CS Utilisateurs de Chevaux Attelés de Montmorillon (86), session 2013-2014 se sont rendus dans l’Ouest de la France pour le voyage de découverte de la traction bovine.

Du 12 au 14 mai, Brendan, Aurélie, Emma, Solenne, Chloé, Sandrine et leur formateur Manu Fleurentdidier ont rencontrés des bouviers qui leur ont fait partager leur passion.

La première journée a commencé par un arrêt chez Jo Durand et Christine Arbeit au Dresny en Loire Atlantique. Les stagiaires ont passé la herse avec la paire de boeufs Vosgien de Jo, ils ont ensuite vu un jeune taureau mis au guide avec un claveçon ainsi qu’une génisse. Le travail de la terre a été difficile en raison des conditions climatiques.

Durant la seconde journée, les stagiaires ont visité le Haras de Hennebont. Ils sont ensuite allés chez Jean Bernard et Laurence Huon à Riec-sur-Belon dans le Finistère.

Celui-ci leur a montré différentes charrues: de la charrue pour faire du labour en planche, à la charrue brabant pour le labour à plat.

Pour cela, les deux paires de boeufs de Jean Bernard Huon, les Nantais et les Pies Noires étaient liées. L’utilisation de la charrue pour le labour en planche a été plus difficile pour les stagiaires puisqu’il qu’il faut « guider » la charrue pour rester droit et dans le sillon.

La brabant est plus simple car une fois réglée, il faut juste la tenir. Après la démonstration de charrue, un coup de cultivateur a été passé.

En fin de journée, les stagiaires ont appris à utiliser un butoir pour faire des buttes soit pour les pommes de terre ou le cas présent pour les betteraves.

La soirée a fini à Erdeven chez Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau, deux anciennes stagiaires de Montmorillon, installées comme prestataires en traction equine. Ce qui a permis un échange et des perspectives pour les futurs meneurs.

La dernière journée s’est déroulée chez Jérôme et Fanny Czubak, propriétaires de la ferme pédagogique et des Roulottes de L’Abbaye à Maillezais en Vendée, qui a montré sa paire de Parthenay en cours de dressage et les 9 races de chevaux de trait français.

La journée a fini avec la visite d’un chantier de fauche avec des chevaux sur un chemin de halage avec Manu Davignon et Isabelle Dantan sur la commune de Marans.

En conclusion, ce fut trois jours de découverte et d’initiation à la traction bovine pour des novices. Le voyage a été très instructif mais hélas trop court. Cela a permis d’aborder de nouvelles optiques et une autre utilisation de la traction animale.

Le boeuf de trait, par Marcel Vacher, annales de Grignon 1902

Voici un document de 1902 communiqué aimablement par Laurent Avon.

Nous le remercions une nouvelle fois pour sa collaboration.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Cliquez ici pour télécharger le PDF fichier pdf Le boeuf de trait -Marcel VACHER.

 

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Un joug réglable pour Laurent Janaudy, Manziat (01) par Michel Nioulou

A la demande de Laurent Janaudy, j’ai réalisé un joug réglable pour les besoins des travaux de sarclage de Laurent Janaudy à Manziat dans l’Ain.

Je fabrique ordinairement des jougs du type « Charollais », avec des passage de cornes qui ne prennent qu’un quart de la section de la corne.

A la demande de Laurent, j’ai adapté le modèle afin d’avoir un passage de corne qui prend la moitié de la section comme sur les modèles de jougs Aveyronnais tels que les taillent René Alibert et Lionel Rouanet.

Le joug se présente en trois parties: une partie centrale sur laquelle coulissent les deux têtières.

La forme des têtières est donc similaire aux jougs traditionnels du Charollais mais avec la prise de corne qui descend plus bas que d’ordinaire.

Après essais, malgré un entaillage un peu généreux que nous recalerons au cuir, le liage reste bien serré et les bêtes sont à l’aise au travail.

Michel Nioulou

Dans l’eau à l’atelier

Dégrossi à la scie en cours

Les trois pièces en cours de réalisation

La taille est finie, le joug est brut

Têtière vue de dessous

Le joug après marquage et huilage

Réglage/ajustage sur place avec les vaches

Liage « Charollais » avec cuir et corde

Liage « tout cuir » pour les essais

Essais dans une terre

Laurent Janaudy, voulait un joug réglable pour réaliser ses sarclages. Michel Nioulou le lui a taillé et, quelques temps plus tard, après réglages, les deux Aubracs, faisaient les premiers essais. Malheureusement, c’était une des dernière fois où elles furent liées, Chassagne, la vache droitière, s’écornait une semaine plus tard. Une nouvelle paire de bovins est en cours de formation pour les remplacer.

Les boeufs de Frédéric Iehlé au bois, article de la dépêche de l’éclaireur du pays de Bray, Mars 2014

Article issu de l’Eclaireur du Pays de Bray, Mars 2014

Pour voir l’article sur le site de l’Eclaireur du Pays de Bray: cliquez ici.

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Toutes photos issues du site de la Dépêche de l’Eclaireur du Pays de Bray

Ses bœufs ramassent le bois en forêt de Lyons

Frédéric Iehlé est un amoureux des animaux et particulièrement des bœufs normands. Il remet au goût du jour une pratique ancestrale : l’utilisation des bovins pour le bois.

Scène rare en forêt de Lyons : des bœufs sont utilisés pour transporter du bois. A Martagny, Frédéric Iehlé s’est lancé dans cette aventure depuis quelque temps, aidé de son ami Noël Dubosc. « Ce travail consiste à récupérer le bois d’un précédent chantier mécanisé pour consommation personnelle, le tout sous l’égide de l’ONF (Office Nationale de la Forêt, NDLR) », commente Frédéric.
Les deux animaux regroupent le bois en divers endroits après que les pièces intéressantes aient été identifiées et regroupées. L’ONF peut ainsi évaluer le nombre de stères récoltées en vue de la réalisation du contrat.

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Dur au début

Les deux bœufs normands, issus d’un élevage de Bosc-Hyons, sont encore en phase d’apprentissage. « Cela a été un peu dur au début, mais ça va de mieux en mieux ! sourit Frédéric. Il a fallu notamment les apprendre à tourner. Et lorsqu’ils voient un peu d’herbe, ils s’arrêtent parfois pour brouter…  »
L’éleveur a eu cette idée en se remémorant de vieux souvenirs. « Lorsque j’étais petit, j’avais vu des vaches sortir du fumier dans le Cantal. Je suis retombé sur des photos et me suis dit : pourquoi ne pas recommencer ?  » Mais cette démarche n’a rien d’un regret du temps passé ou d’une certaine nostalgie. Il s’agit plutôt d’un plaisir pour les deux hommes, et la mise en œuvre d’une certaine philosophie.

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Auxiliaires

« Ce que je fais avec ces animaux est la preuve que ces boeufs peuvent encore être des auxiliaires et non pas uniquement des arbres à viande ou des animaux de batterie« , lâche Frédéric. L’homme est scandalisé de voir encore trop souvent des bovins dans les prés en hiver, pataugeant dans la boue. “Je connais plusieurs exemples de traitements, au sens des conditions de vie, qui ne sont pas normales. Les bœufs ont une capacité de compréhension mais aussi d’attachement. « Ils sont loin d’être idiots! » insiste Frédéric Iehlé.
Bref, le Brayon essaie d’opposer ce qu’il obtient de ses bovins dans un environnement calme à ce que les bœufs d’élevage subissent aujourd’hui. Je suis bien conscient que ce que je fais n’est pas soumis aux contraintes économiques de l’élevage, mais il y a tout de même des limites qui ne devraient pas être dépassées ».
L’homme aime ses animaux. Certains l’ont peut-être d’ailleurs croisé en train de se « promener » avec ses deux bœufs. Frédéric habite en effet à quelques pas de la parcelle de forêt sur laquelle ils s’affairent. « Je viens à pieds, nous parcourons la distance en quelques minutes», conclut-il. De quoi permettre de multiplier les sorties.

Nicolas Demollien

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Débardage d’éclaircies de sapin Douglas avec la paire Charollaise de Laurent billoux, Charolles (71)

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Toutes photos Marie-Françoise Augoyard

Laurent Billoux (cliquez ici pour voir) ne travaille pas ordinairement avec ses bovins dressés sur son exploitation. Il lui arrive cependant de faire parfois quelques petits travaux avec ses animaux.

Il vient de débarder avec son boeuf Froment et sa vache Azalée, des éclaircies de sapins Douglas destinées à être sciées pour faire des barricades destinées à des reprises de clôture.

Marie-Françoise Augoyard a réalisé une série de belles photos qu’elle nous a aimablement communiquées. Merci à elle.

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Pose de clôture chez Agnès et Luc Bernard avec leurs boeufs Bretons, Courgenard (72)

Agnès et Luc Bernard  ont dressé une paire de boeufs Bretons qu’ils utilisent fréquemment pour les petits travaux sur leur exploitation.

Ils nous ont communiqué ces quelques images pendant les travaux de reprise des clôtures de ce printemps 2014.

Plantation de pommes de terres sur Billons, chez Julie l’heureux, Moulismes (86) par Solène Gaudin

Solène Gaudin nous communique cet article à propos de la plantation de pommes de terre effectuée ce printemps chez Julie L’Heureux à Moulismes (86), une jeune maraîchère bio, récemment installée, qui compte faire intervenir la traction animale dans ses pratiques culturales.

Merci à Solène pour sa participation active au site.

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Plantation de pommes de terres sur billons.

Solène Gaudin intervient chez Julie L’heureux à Moulismes (86), une maraîchère qui s’est installée récemment et qui veut travailler en traction animale. Solène s’occupe de la partie traction animale avec les boeufs et son cheval. Elles sont aidées ici par Ingrid Poinset qui veut aussi faire du maraîchage en traction animale et qui découvre les boeufs.

Les travaux de plantation des pommes de terre ont été réalisés avec Grivé, un boeuf Vosgien mis au collier.

Le choix du boeuf pour ce genre de travail par rapport au cheval, a été justifié par la culture sur billons, avec des inter-rangs très étroits. Un cheval a tendance à écraser les billons même en marchant dans l’inter-rangs. Un boeuf billarde moins qu’un cheval, d’où le choix du boeuf. De plus, son pas est plus lent avec moins d’à-coups.

Sur les photos et vidéos, les billons sont d’abord montés avec la Kassine. Après un passage de sous-soleuse, les pommes de terre sont placées dans les inter-rangs. Puis un passage de disques billonneurs en chevauchement sur deux billons pour créer un billon sur la pommes de terre.

On fait un aller-retour pour bien monter ces nouveaux billons.

Pour finir, on passe la sous-soleuse dans les nouveaux inters-rangs.

Le lendemain, un nouveau passage a été fait pour remonter encore les billons.

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 Passage des billons qui préparent les rangs de pommes de terre

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Passage de la sous-soleuse

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Passage des disques billonneurs

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Second passage le lendemain des disques billonneurs

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Second passage le lendemain des disques billonneurs

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Nouveaux billons avec un passage double.

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Nouveaux billons avec un passage double.

Solène Gaudin

 Allez voir les articles consacrés à Julie L’heureux en cliquant ici et en cliquant ici.

Les boeufs au travail, ouvrage édité par l’AFMA

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Les bœufs au travail – volume 1 –

Journée d’étude de la société d’Ethnozootechnie organisée conjointement avec l’Association Française des Musées d’Agriculture et du Patrimoine Rural – 17 octobre 1997
Ecole des Hautes Etudes en sciences Sociales – sous la direction de F. Sigaut, J.M. Duplan, Nicole Bochet
144 pages, Format : 21 cm X 30 cm, 1997

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Actes du colloque Festival Animalier International de Rambouillet (FAIR) – 26 septembre 1998, Atenor imprimerie, 162 pages, Format : 21 cm X 15 cm, 1999, ISBN n° 2911692152

L’AFMA, association des musées d’agriculture et du patrimoine rural (cliquez ici pour voir leur site), a édité deux ouvrages sur les bovins au travail.

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