Auteur/autrice : Michel NIOULOU
A vendre deux bœufs à dresser
A vendre deux bœufs jumeaux de 2 ans, conviendraient parfaitement pour la traction animale.
Manipulés régulièrement, prêts au débourrage.
Contact: 06 15 92 77 45
Article facebook de Pascal Durand à propos du symposium sur les bovins de travail dans le monde Lorsch (Allemagne) Mars 2024
Petit retour sur le « World Draft Cattle Symposium 2024 », congrès international sur la traction bovine qui vient de se tenir en Allemagne. Merci beaucoup à Claus Kropp pour l’organisation et l’invitation!
30 pays représentés, 10 000 ans de domestication des bovins, des traces d’attelage depuis environ 5500 ans… Actuellement les bovins restent encore les animaux de travail les plus utilisés dans le monde. Vaste sujet, abordé avec une journée en salle, une journée avec des explications et applications pratiques sur le terrain et le dimanche, des démonstrations ouvertes au grand public. L’archéologie était très représentée, sans doute à cause des traces d’attelage datant de 3 500 av. J.-C. ainsi que des financements de l’UNESCO! Nous avons également pu voir divers exemples actuels ou problématiques d’Europe de l’Est, d’Afrique, d’Inde, du Royaume-Uni, des USA…
Bien sûr, l’accent a été mis sur l’intérêt de la traction animale et de la traction bovine face aux problématiques écologiques, climatiques, sociales actuelles. La traction bovine est une partie non négligeable de la réponse aux problématiques énergétiques et agronomiques de l’agriculture mondiale, même si, à l’échelon de nos pays riches, c’est loin d’être une évidence.
Pour mémoire, la surface agricole représente 10% de la surface de la planète, soit 3% de terres arables ainsi que 7% de pâtures et autres cultures pérennes, les animaux étant donc disponibles partout pour travailler!
Ma maitrise de l’anglais ne me permettant pas de faire un compte-rendu détaillé de ce congrès, j’espère que, comme pour le symposium de 2021 (« Draft animals in the past present and future »), un livre sera publié prochainement. Lors de telles conférences, je me dis que je devrais pratiquer quelques mois avec des vaches anglophones pour progresser en anglais et profiter au mieux de ces échanges !
Le samedi, des ateliers pratiques sur l’approche du bovin nous ont encore une fois clairement montré la diversité des manières de faire: finesse, psychologie ou autorité… Merci Anne et Astride! Nous attendons avec impatience la nouvelle édition du livre et surtout l’espérons dans une langue plus accessible pour nous que l’Allemand!
Taille de jougs, forge, liage, principes d’attelage, attelage en paire au collier…, bien intéressant tout cela ! Je regrette un peu que le travail seul aux guides n’ait pas été représenté, c’est pourtant une pratique très répandue dans le monde, en dehors des Occidentaux ! Et c’est sans doute une solution d’avenir pour le travail de précision dans un contexte où le manque de main-d’œuvre agricole est récurent.
Pour ma part, j’ai pu présenter pendant un peu plus d’une trentaine de minutes sur une pelouse « Prommata, Prommata International », la Kassine et ses techniques agro-écologiques associées et ensuite, faire une démonstration avec les disques et la sous-soleuse! C’était vraiment court !!! Quelques photos ou vidéos projetées la veille auraient permis une explication plus claire et plus précise.
Notre démonstration « artisanale » faisait pâle figuré à côté des outils Luxembourgeois qui présentaient mieux mais que nous n’avons pas vu au travail. Les acteurs de la traction bovine française étaient biens représentés. Nous n’avons pas brillé par la maîtrise de l’anglais mais par les activités pratiques : taille de jougs, vire-mouches, menage de bovins, ostéopathie (bien cachée !), musique , outillage et techniques modernes… Merci l’équipe !
Étant repartis tôt le dimanche, une alliance avec la Belgique a permis de continuer les démonstrations de Kassine grâce à Yves : bœuf allemand, pilote de Kassine belge et machine française !
En conclusion, la traction bovine a une histoire énorme, une réalité actuelle évidente mais pour faire face aux nécessités et envies modernes, il faut mélanger tout cela et prendre le meilleur! Pour garder les savoir-faire, il faut que les pratiques et les outils évoluent. Des techniques de dressage douces, des harnachements confortables, des outils modernes constructibles et réparables localement, des techniques agronomiques adaptées… On est sur le chemin mais il reste un long parcours à faire!
Pour plus de photos, allez voir Attelages Bovins d’Aujourd’hui, le Monde des bovins de travail…
Symposium international sur les bovins de traits, Lorsch 8 / 9 / 10 Mars 2024 (Allemagne)
Le symposium autour de la traction bovine dans le monde organisé par Claus Kropp en Allemagne à Lorsch vient de se terminer.
Les nombreux intervenants du monde entier ont présentés leurs travaux toute la journée du Vendredi pendant une conférence en salle.
Samedi, les débats se tenaient sur le terrain du site d’archéologie expérimentale de Lauresham avec les animaux et l’utilisation des matériels suivi à nouveau d’une conférence autour d’une part l’impact du travail sur le squelette des animaux et sur la conservation des collections muséographique autour des animaux de traits.
Dimanche, le site d’archéologie expérimentale s’ouvrait au grand public avec différentes animations et l’utilisation des animaux au travail, des expositions de matériels et la taille de joug des Français Gilles Péquiniot (Alsace) et Michel Nioulou (Bourgogne).
Samedi et dimanche, nous avions accès à la très belle exposition de jougs du monde au centre de Lauresham.
Une belle délégation française participait à ces trois journées.
Léonnie Biteau, Mélanie et Pascal Durand (intervenant), Pauline Ernewein, Cozette Griffin Kremer (intervenante) , André Kamerer, Philippe Kuhlmann (intervenant), Laurent Martin de « 2 mains 4 cornes », Véronique et Michel Nioulou (intervenant), Danyèle et Gilles Péquiniot (intervenant), Anna Revol, Daniel Viry. On pouvait aussi compter la compagnie d’Yves Marloye de Belgique.
Nous feront plusieurs articles avec les photos prises par chacun des français présents sur le symposium.
Vous trouverez dans ce premier article la brochure en français présentant les intervenants, leur travail ainsi que les problématiques et sujets qu’ils ont abordé pendant la conférence. La brochure très bien faite, permet d’avoir une vue des débats sans avoir à faire de grands textes qui feraient doublon avec celle-ci!! Les actes du symposium devraient être édités prochainement. Nous vous tiendrons au courant.
Cliquez sur les photos pour pouvoir lire les textes facilement.
Vendredi
Samedi
Dimanche
Le symposium autour de la traction bovine dans le monde organisé par Claus Kropp en Allemagne à Lorsch vient de se terminer.
Les nombreux intervenants du monde entier ont présentés leurs travaux toute la journée du Vendredi pendant une conférence en salle.
Samedi, les débats se tenaient sur le terrain du site d’archéologie expérimentale de Lauresham avec les animaux et l’utilisation des matériels suivi à nouveau d’une conférence autour d’une part l’impact du travail sur le squelette des animaux et sur la conservation des collections muséographique autour des animaux de traits.
Dimanche, le site d’archéologie expérimentale s’ouvrait au grand public avec différentes animations et l’utilisation des animaux au travail, des expositions de matériels et la taille de joug des Français Gilles Péquiniot (Alsace) et Michel Nioulou (Bourgogne).
Samedi et dimanche, nous avions accès à la très belle exposition de jougs du monde au centre de Lauresham.
Maison Michel-Clément, jougtiers-boisseliers à Charolles
Alice Michel-Fèbvre est l’une des filles de Claude Michel qui excerça le métier de fabricant de jougs à Vendenesse-les-Charolles dans un premier temps, puis à Charolles, rue Gambetta.
Alice Michel-Fèbvre nous propose un petit historique de l’activité de son père et de son grand-père, en nous livrant ses souvenirs.
Merci à elle pour cette participation.
« Mon grand-père, Pierre Clément né le 16 Octobre 1854, à Vendenesse-lès-Charolles, était installé sur la commune au lieu-dit « Molaise ». Il fabriquait des jougs pour la demande locale.
C’était un travail artisanal qui laissait libre cours à la forme particulière et personnelle qui s’adapterait le mieux à celle de l’animal pour lequel il était destiné, en l’occurence, les vaches et les boeufs Charollais. C’est ce qui fît la renommée du fabricant.
Pour exercer cette activité, il fallait une autorisation du directeur des contributions de l’arrondissement. En effet, le percepteur de Charolles, Monsieur P.Finaud, lui délivra l’avertissement-formule suivant:
« Monsieur Pierre Clément demeurant à Molaise sera redevable de la somme de 58 francs 90, pour exercer l’activité de marchand forain, n’allant pas à plus de 20 kilomètres de sa résidence à l’aide d’une voiture à quatre roues avec collier ».
Depuis, l’atelier de « Molaise » où travaillait Pierre Clément a été détruit au moment de la modification du tracé de la route Express dans les années 1980.
Après la guerre de 1914, Monsieur Claude Michel, né le 12 Août 1885 à Suin, revient au pays, miraculeusement épargné par l’horreur de la Grande Guerre, après sept ans sous les drapeaux, service militaire compris. La paix retrouvée, malgré sa formation d’électricien dans les ascenseurs à Paris, Claude Michel est attiré par son Charollais.
Il épouse en 1919 sa promise, Antoinette, née le 2 Août 1885 à Vendenesse-lès-Charolles. C’est précisément la fille de Pierre Clément, le fabricant de joug bien connu. Le jour venu, après avoir travaillé quelques années avec son beau-père, malgré sa formation d’électricien en ascenseur, il prend tout naturellement sa succession. Il s’installe à Charolles, rue Gambetta. Son atelier a été aussi détruit, il y a quelques année pour dégager une partie des remparts de la ville.
La fabrication de jougs se poursuit jusque dans les années 1950.
Claude Michel va en forêt choisir ses arbres, des hêtres et des bouleaux, il en effectue le cubage avec une étonnante facilité, lui qui se vantait d’aller à l’école uniquement le Jeudi, jour de repos de l’époque. Le calcul mental semblait pour lui d’une évidente simplicité, tant il était doué.
Une fois la matière première repérée et achetée, les arbres étaient abattus à l’aide d’un immense passe-partout. Il avait ensuite recours aux services des rouliers messieurs Machillot ou Burtin de Charolles, avec leurs grands boeufs Charollais attelés pour effectuer le débardage.
Les troncs étaient alors déposés à la scierie Sabatier-Roberjon, route de Mâcon à Charolles, pour obtenir des sections de bois vert dans lesquels seront sculptés les jougs.
A l’atelier, après avoir tracé des repères avec des gabarits, quelques ébauches étaient données à la scie à ruban avant de commencer le travail très physique de ces pièces, qui allaient devenir le moyen d’atteler des boeufs et de leur donner ainsi toute leur puissance de traction.
Il fallait se rapprocher le plus possible de l’anatomie bovine. Quelques fois, une retouche était donc nécessaire suivant l’animal.
A genoux sur le sol de l’atelier, face à ce gros blocs de bois vert, protégé par un immense tablier et un coussin de toile rempli de frisons de bois, il dégrossissait pour ébaucher la forme, à l’aide d’herminettes, de grosses gouges et de planes.
Cela demandait une force évidente pour obtenir enfin, après des heures de travail, la forme désirée.
La finition s’effectuait à la râpe et au papier de verre.
Les formes étaient variables selon le modèle et la région. Trois tailles étaient proposées.
Dans la région, on proposait des jougs découpés Charollais et des jougs droits. Pour l’Auvergne où il avait une clientèle de grossistes, il proposait un modèle particulier.
La famille de Gramont de Lugny-lès-Charolles, qui possèdait une exploitation sucrière dans le bassin de l’Ile de France, avait fait une commande d’une vingtaine de jougs qui étaient partis pour lier les boeufs de l’exploitation. Ils avaient été payés en numéraires et en nature avec du sucre en poudre.
La production était gravée sur le bois avec un fer chauffé au rouge: c’était la signature de l’artisan-artiste CLEMENT.
A la vente, ils étaient accompagné d’accessoires:
Les « cordets » en cuir torsadé, qui soutiennent l’attelage au joug.
Les « pieumets » , petits coussins de paille de seigle qui protége la tête des boeufs ou des vaches attelés de la tension des liens.
Les sangles appelées « layoure » ou « liures » en cuir.
Les « vire-mouches » avec ses ficelles qui, pendues devant les yeux, et par leur mobilité continue, éloignaient les insectes.
Mon père travaillait beaucoup et de toutes ses forces, pour réaliser durant l’hiver, des réserves de matériels à vendre avant les ventes de printemps et de la belle saison.
Il employait plusieurs personnes suivant la demande, mais a toujours eu un employé embauché à l’année.
J’ai grandi dans cette atmosphère où l’odeur du bois s’est révélée inoubliable. Les années ont passé, la demande de jougs s’est peu à peu ralentie avec le remplacement progressive des bovins de trait par les chevaux puis par la mécanisation qui s’installait.
Dans le courant des années 1920, il a fallu pour assurer la stabilité financière de la famille, s’orienter vers d’autres fabrications, avec toujours cette merveilleuse matière première qu’est le bois.
C’est ainsi que barattes, moules à beurre ovales ou rectangulaires à décors de vaches, de fleurs ou de glands, cages à fromages, garde-manger, broyeurs à pommes de terre, vêleuses, ruches en bois, râteaux à blé et à foin en bois, selles à laver, battoirs à linge, pelles à grain, manches de faux, faux à blé avec un râteau intégré, fléaux, jeannettes sur pied (50X15) de repasseuse pour repasser les manches de corsages et de chemises, des « potets » (couffin d’aiguisage ») que l’on pendait à la ceinture, et qui contenaient la pierre d’aiguisage pour affûter les faux.
Les jouets en bois sont venus renforcer la gamme des produits:
Tricycles, brouettes d’enfants, trottinettes, luges et aussi tableaux noirs d’écoliers.
Les affaires étaient prospères. Il fallut même adapter la fabrication aux besoins de la clientelle Auvergnate, notamment pour les jougs et pour la forme des râteaux à foin avec une certaine courbure de dents, obtenue par immersion dans l’eau bouillante.
On a changé de siècle depuis, mais la merveilleuse aventure est intacte dans mes souvenirs. Mon père était de ceux qui trouvaient le bonheur dans le travail.
Avec l’âge, lorsqu’il cessa son activité vers 1955, il continua malgré tout à aller tous les jours à son atelier « tourner autour de son établi » comme il aimait à le dire. »
Alice Michel-Fèbvre.
Cliquez sur les photos pour les agrandir
Fers à marquer
Carte mentionnant en haut « Fabrique de jougs »
et en bas à droite « cordes, liures cuir, cordets etc ». Ce sont là tous les accessoires nécessaires à l’utilisation des jougs Charollais (dans cette région du Charollais et du Brionnais, les liens sont mixtes en cuir et corde, les cordets sont les anneaux de traction en cuir tressé).
Monsieur Michel à gauche et un ouvrier, devant l’atelier, rue Gambetta à Charolles
Lettre de commande de jougs
Stand de la foire-exposition de Paray-le-Monial
On y voit, à gauche de la photo, sur un présentoir, les jougs découpés Charollais rangés par taille, et tout en haut, les jougs droits.
Dépliant mentionnant en bas à gauche, « jougs droits et découpés ».
Toute la famille devant l’atelier rue Gambetta
Oh la vache ! Documentaire de Dominique Garing, disponible sur France TV, Diffusion le 29/02/2024 à 23h30
Réalisé par : Dominique Garing
Maison de production : VDH production / France Télévisions
A vendre 2 jeunes hérens jumeaux très dociles
« Attelages Bovins d’Aujourd’hui » et « Association Française des Meneurs de Bovins », création de deux associations pour promouvoir l’attelage bovin
2023 et début 2024 viennent de voir la création de deux associations autour de l’attelage bovin, pour leur promotion, leur reconnaissance. Elles permettent aussi l’organisation d’évènements dans un cadre structuré.
L’association « Attelages Bovins d’Aujourd’hui » est issue des nombreuses rencontres de bouviers d’Alsace sous l’égide de Philippe Kuhlmann en collaboration avec l’Ecomusée d’Alsace ». L’idée germait déjà depuis longtemps, mais du fait de l’éloignement, du manque de disponibilité de chacun, la chose n’aboutissait pas.
Parallèlement, et en complémentarité des rencontres d’Alsace, Corentin Huber et Léonnie Biteau, deux jeunes bouviers, avaient projet de faire au moins une rencontre dans une autre région afin de toucher d’autres publics trop éloignés de l’Est de la France pour s’y rendre et de présenter d’autres pratiques de l’attelage.
L’association « Attelages Bovins d’Aujourd’hui » n’étant alors pas encore créée, pour un soucis de délais d’organisation d’une rencontre prévue qu’ils envisageaient presque un an plus tard au centre de la France en Creuse chez la famille Durand, Léonnie et Corentin ont créé une structure associative à minima pour cette rencontre hors Alsace.
Durant les trois jours en Creuse le but de toucher de nouvelles personnes concernées ou intéressées par l’attelage bovin a été plus qu’atteint. Les participants, jusque là pour la plupart inconnus de notre réseau, sont apparus et l’idée de faire périodiquement une rencontre nomade dans les différentes régions de France a émergé et c’est imposé comme un projet plus qu’intéressant. L’association a donc pris une dimension inattendue portée par l’enthousiasme et le dynamisme des gens présents.
Ceci n’empêchera nullement le rapprochement des deux associations d’autant plus que de nombreuses personnes « piliers » participent aux deux rencontres et la plupart sont en relation constante. Elles pourront par leur synergie développer encore plus la pratique. De chacune de leur histoire ont émergé deux associations, mais elles vont dans le même sens et seront complémentaires du fait de leur proximité de membres participants.
A titre personnel, j’ai donné l’autorisation d’utiliser le nom de mon Blog « Attelages Bovins d’Aujourd’hui » à l’association issues des rencontres de chez Philippe Kuhlmann. C’est un nom qui est déjà connus de nombreuses personnes et est la continuité associative de mon travail personnel et individuel que j’essaye de présenter en fédérateur.
La seconde association a pris, suite à l’engouement et au désir unanime de la prolonger pour pouvoir organiser des rencontres nomades, le nom de « Association française des meneurs de bovins ».
J’ai mentionné sur ma page d’accueil, « Tous les parcours sont intéressants, et tous sont respectables », il en est de même pour les associations.
Michel Nioulou le 24 02 2024
https://www.facebook.com/AttelagesBovins/
https://www.facebook.com/profile.php?id=100064865853452
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Association « Attelages Bovins d’Aujourd’hui »
Chers amis bouviers,
suite à la dernière rencontre des bouviers et dans la continuité de la quinzaine de rencontres passées, il a été décidé la création d’une association permettant d’assurer un cadre officiel à nos activités bouvières.
C’est désormais chose faite !
J’ai le plaisir de vous annoncer que l’association internationale Attelages Bovins d’Aujourd’hui (ABA) a été officiellement déclarée en préfecture le 04/01/2024 et que la publication au journal officiel a été effectuée le 09/01/2024.
L’objet de l’association est donc de :
- Promouvoir la traction bovine au niveau national et international
- Informer le public sur les différents modes d’attelages et de traction bovine pratiqués aujourd’hui
- Soutenir les activités nationales et internationales en lien avec la traction bovine
- Organiser des rencontres et des échanges entre les différents acteurs de la traction bovine
- Soutenir les projets en lien avec la traction bovine
- Proposer des formations en lien avec la traction bovine
- Collecter, conserver et diffuser les savoirs et savoir-faire en lien avec la traction bovine
- Etablir un lien entre les pratiquants et les aspirants de la traction bovine
- Développer la dimension internationale de la traction bovine et favoriser les échanges avec les autres pays
Nous nous réunirons lors de la17ème rencontre des bouviers qui se tiendra à l’Ascension du 8 au 12 mai 2024
Chez Philippe Kuhlmann
Ferme Le Mail
23270 CHÂTELUS-MALVALEIX
06 19 05 79 85
06 86 47 21 31
Le programme sera détaillé d’ici peu.
Vous pouvez dès à présent mentionner votre présence via la page facebook https://fb.me/e/497lLB3v6
Concernant les modalités d’adhésion, il a été défini une cotisation annuelle de 15€.
La campagne d’adhésion 2024 est ouverte et vous pouvez adhérer par chèque à l’adresse postale Association Attelages Bovins d’Aujourd’hui – Le Mail – 23270 CHATELUS-MALVALEIX.
L’adresse mail de contact pour l’association est association.attelagesbovins@gmail.com
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L’Association Française des Meneurs de Bovins
Initiée par deux jeunes passionnés et développée grâce à un mouvement collectif dans la Creuse en 2023.
l’Association Française des Meneurs de Bovins (AFMB) a pour mission de rassembler, éduquer et promouvoir les pratiques liées à la traction bovine en France.
L’AFMB est née de la volonté commune de meneurs et d’amoureux des bovins de partager leurs connaissances et leur passion. Notre association réunit des membres de tous horizons. Que vous soyez du monde agricole, passionné ou simplement curieux, vous êtes les bienvenus au sein de notre communauté.
Nos objectifs :
• Promouvoir la traction bovine : L’AFMB s’engage à sensibiliser le public sur l’importance de la traction animale bovine dans l’agriculture moderne. Nous croyons en son aspect durable et respectueux de l’environnement.
• Éduquer et former : Nous cherchons à partager notre savoir-faire, de soins aux bovins et de pratiques agricoles respectueuses des animaux. Des ateliers, des formations et des événements éducatifs seront organisés pour promouvoir ces compétences.
• Créer un réseau d’échange : Faciliter la communication et l’échange d’expériences entre les bouviers de France et d’ailleurs. Nous croyons en la force du partage d’histoires, de conseils et d’expériences pour enrichir notre communauté.
Nos projets :
• Rassemblements et événements : L’AFMB prévoit d’organiser des rassemblements annuels, des démonstrations, des échanges de savoir-faire, de soins aux bovins et des artisans pour mettre en avant le
travail des meneurs et promouvoir la traction bovine. L’édition 2024 sera du 20 au 22 septembre chez Agnès et Luc BERNARD à la ferme d’Héliacynthe à COURGENARD dans la Sarthe.
• Collaborations avec les acteurs du milieu : Nous souhaitons établir des partenariats avec des établissements agricoles et des organismes publics ou privés ainsi que d’autres associations dont l’association Attelages Bovins d’Aujourd’hui, pour renforcer nos actions et promouvoir ensemble la traction animale.
• Soutien aux initiatives locales : L’AFMB encourage la mise en place de projets locaux favorisant l’utilisation responsable des bovins dans l’agriculture et le monde d’aujourd’hui.
Rejoignez-nous dans cette aventure passionnante des meneurs de bovins. Ensemble, mettons en place une relation respectueuse entre les hommes, les bovins et la terre.
Restez connectés pour suivre nos actualités, événements et initiatives à venir.
Merci à vous,
Le bureau de l’AFMB
Nous contacter:
Présidente : Léonnie 06 52 03 82 10 Trésorier : Corentin 07 83 36 43 59
Rassemblement 2024 dans la Sarthe : 06 09 16 29 10 heliacynthe@orange.fr
Cherche terrain pour installation en traction animale
Nous avons reçu ce courrier de jeunes qui cherchent à s’installer en agricole.
Nous diffusons leur demande ci-après. Merci d’y consacré un peu d’attention.
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L’objet de notre courrier : nous sommes en recherche d’un endroit pour vivre et installer nos activités en accord avec l’environnement local.
Nous sommes un couple réunissant la Saintonge et le Luberon ! Céline VEAUTE et Sol CAZOU, 27 ans.
Après des études d’architecture, et son lauréat au prix Wilmotte, Céline VEAUTE quitte Bordeaux pour la Dordogne vers l’architecture du patrimoine. Elle s’occupe ensuite de chèvres mohair dans les Pyrénées, se consacre au tissage, en remontant le long de ses fibres, pour tisser du lien entre elles. Puis, elle découvre au Japon : la soie ; c’est un retour à soi !
Après lui aussi des études d’architecture, Sol CAZOU se tourne vers la charpente puis la forêt. Sol quant à lui, est charpentier traditionnel et travaille en traction animale aussi bien en forêt qu’aux champs. Formé à la foresterie en France, il est certainement le premier français à sortir un arbre de la forêt japonaise en traction animale avec « Teru » : littéralement le dragon !
Dans le but de définir les contours de notre installation et monter en compétences, nous venons de passer 10 mois au Japon pour étudier les savoir-faire artisanaux manuels, qui témoignent du lien entre l’environnement direct et l’humain. Nous nous sommes formés auprès d’artisans traditionnels exigeants.
Dans le travail de la soie, de l’élevage, à la fabrication du fil, jusqu’au tissage, teinture, etc… ainsi que de nombreuses autres techniques, en lien avec le bois, la forêt et les matières premières naturelles. Un vaste champ des possibles !
L’objectif est d’établir nos activités en France, dans le coin. Nous souhaitons nous installer pour pouvoir nous lancer. Céline comme tisserande et séricultrice ; Sol comme éleveur-meneur en traction animale agricole/forestière et charpentier en métier d’art.
Nous sommes donc à la recherche de terrains adaptés à ces ateliers de production.
Notre installation est le fruit d’expériences professionnelles, artisanales, agricoles et forestières. Nous nous sommes formés et avons expérimenté différents modèles, afin de choisir celui qui nous correspond le mieux.
Nous nous installerons en GAEC en suivant le programme de parcours d’installation agricole accompagné par l’ADEAR locale.
Nous comptons développer notre propre activité et travailler à notre compte essentiellement. Nous n’avons pas pour objectif d’imposer quoi que ce soit autour de nous. Nous voulons produire et gagner notre vie simplement. En participant, selon notre mesure, à la vie locale.
Habiter de manière respectueuse et en lien avec ce que l’on sait faire. Notre vision de l’habitat et de l’aménagement est le prolongement de nos savoir-faire particuliers en la matière : inspiré du paysage et de l’habitat paysan, modeste et juste de ce dont on a besoin. Nous recherchons de 2 à 7 hectares de terre agricole/bois attenants avec accès, possibilité de location aux alentours habitation et/ou hangar.
Nous étudions toutes propositions. Si vous êtes intéressés par nos activités et/ou si vous connaissez des options propices à nos projets d’installation agricole, s’il vous plaît : contactez-nous !
Nous ne nous faisons pas d’illusions. Nous savons qu’il est compliqué de s’installer. Mais c’est le moment pour nous, de le faire !
Et nous souhaitons vraiment nous installer dans un climat politique favorable. C’est pour cela que nous vous contactons au préalable.
Nous menons la veille foncière de notre côté. Nous allons trouver ! Nous espérons vous rencontrer ! À bientôt peut-être !
Sol & Céline
solcazou@outlook.fr
06 19 38 15 92
« World Draft Cattle Symposium », Symposium mondial sur les bovins de trait, une conférence internationale sur l’importance du bétail de trait dans le passé, le présent et le futur, 8, 9 et 10 Mars 2024, Lorsch (Allemagne)
Symposium mondial sur les bovins de trait.
Suite au grand succès du Congrès mondial virtuel des animaux de trait (« Les animaux de trait dans le passé, le présent et le futur ») en 2021, le Symposium mondial sur les animaux de trait se tiendra à Lorsch (Allemagne) du 8 au 9 mars 2024.
L’objectif du symposium est de fournir un aperçu complet et interdisciplinaire de l’état actuel de la recherche et des connaissances sur le thème de la traction bovine (avec des taureaux, des bouvillons et des vaches) dans l’agriculture, les transports, l’approvisionnement en eau et la transformation des cultures.
Dans le même temps, de nouveaux concepts importants sur l’importance future du bétail de trait en tant qu’animaux de travail dans un contexte mondial et dans le cadre d’un avenir durable seront discutés.
La conférence sera divisée en une journée de présentations orales et par affiches et une journée d’ateliers pratiques qui culmineront avec la première d’une nouvelle exposition muséale fascinante sur l’histoire culturelle du joug dans le monde.
La journée d’atelier offrira aux participants à la conférence un aperçu pratique des différents aspects du travail avec le bétail, notamment les différents systèmes de harnais, les méthodes de formation ou les machines, mais également en relation avec la fabrication de fers à griffes ou de jougs et colliers.
La conférence sera suivie d’une Journée en pleine air le 10 mars avec différentes démonstrations d’animaux de trait.
L’appel à communications officiel peut être consulté ici :
1er appel à communications officiel – Symposium mondial sur les bovins de trait>> Inscrivez-vous en Cliquant ici.
Jetez un premier coup d’œil au livret de la conférence et au calendrier de la conférence (avec plages horaires) en cliquant ici.
Pour toute question sur la conférence ou pour être inclus dans le bulletin d’information de la conférence, veuillez contacter notre équipe de coordination:
worlddraftcattlesymposium2024@gmail.com
Site Allemand du symposium: Claus KroppDraft Animals in the Past, Present and Future






































































































































































































