Laurent Girbal et sa soeur Joséphine sont les derniers habitants des Fajoux, hameau isolé de l’Aubrac. Ils mènent la vie laborieuse des paysans de jadis, vivant en quasi autarcie. Joséphine prépare la soupe. Pendant le repas qui se déroule en silence, la télévision débite les actualités du jour.
Puis Laurent fabrique un râteau à foin et taille un joug, pour ses travaux agricoles. Joséphine va faire boire les vaches, sous la neige. Pendant l’été, ils ramassent les foins, et en automne arrachent les pommes de terre. Tout au long du film, Laurent Girbal évoque la vie et les travaux agricoles dans les années 1920, époque de sa jeunesse.
La famille Mallet de Lavastrie, restaurateur et taxi possède deux paires de boeufs Aubrac.
Voici une vidéo de la fête de la batteuse qu’ils organisent avec la présence des deux paires:
– à droite sur la vidéo les plus vieux, Clairon et Tambour
– et à gauche les plus jeunes, Joli et Baïssou
La paire de Salers appartient à Mr Tuffery du Malzieu (48) qui longtemps, a eu des bœufs Aubrac dont il c’est séparé suite à des ennuis de santé. Il a acheter récemment cet attelage de Salers (4 ans) dont c’était la première sortie en public.
Laurent Mallet, transporteur de voyageur, taxi et restaurateur, possède trois boeufs Aubracs dressés, qui viennent enrichir l’activité d’animation du restaurant et du petit musée agricole qui s’y rattache.
Il nous présente son parcours et son travail avec ses boeufs.
« L’entreprise familiale a été créée par notre père dans les années 1970. Nous sommes à l’origine transporteur de voyageurs et taxi.
C’est depuis 1985 que nous avons ajouté une activité complémentaire à notre entreprise. En effet, nous sommes également propriétaire d’un restaurant.
Dans le cadre de cette dernière activité, notre père, passionné et amoureux des gestes d’autrefois, avait souhaité créer une exposition de matériels agricoles anciens.
Aussi, au sous-sol de notre restaurant, on trouve notre « musée » retraçant la vie de nos aïeux.
Cette rétrospective de la vie de nos campagnes ne pouvait être complète sans la présence d’un attelage.
En 1999, nous avons acheté deux jeunes broutards de race Aubrac, Joli et Baïssou (noms des deux derniers boeufs de la ferme familiale), que nous avons eu le plaisir de dresser.
Malheureusement,en 2009, Baïssou est mort d’une crise cardiaque. Son demi frère, Joly, s’ennuyait tellement, qu’il a fallu trouver une solution rapide pour palier à son chagrin.
Un voisin agriculteur possédait une paire de boeufs qu’il avait commencé de dresser.
Joly et Baïssou
Il a accepté de les mettre en pension chez nous. Nous avons continué le dressage. A ce jour, nous avons donc trois boeufs dressés.
Que faisons-nous de ces boeufs?
Très régulièrement dans notre restaurant, nous recevons des groupes du troisième âge, des associations que nous avons plaisir à accueillir avec notre attelage et à leur offrir l’apéritif dans notre musée familial.
2013 Clairon et Baïssou 2
Notre attelage est aussi amené à sortir sur des manifestation dites « de terroir » où il défile avec un char: foire des Tersons à Pierrefort, concours de la race Aubrac à Saint-Flour.
2012 à gauche clairon et Baïssou 2, à droite boeufs de Mr Tufféry (Le Malzieu-Ville 48)
De temps en temps ce sont des mariés qui profitent d’une promenade en char à quatre roues tiré par Clairon et Tambour (Baïssou 2) et parfois Joly qui va maintenant avoir 15 ans.
Ils partagent l’étable avec une jument de trait Comtoise nommée Surprise, et trois moutons: Noisette, Cacahuète et Rabinette. La cohabitation se passe très bien.
On peut retrouver Joli et Baïssou sur un DVD de Guylène Laur, tourné chez nous en 2005 avec notre père décédé depuis. Le fond musical est, bien entendu, « J’ai deux grands boeufs dans mon étable ».
On retrouve les boeufs sur le logo de notre établissement, sur les cartes publicitaires, sur nos véhicules, et sur les étiquettes du vin servi sur nos tables. »
Image issue du site « Les promenades de Bergisel » J-M Laurent
Pierre Parra participe à de nombreuses fêtes sur le Massif Central avec ses deux paires de boeufs Salers, l’une noire et l’autre rouge.
Allez voir le site « Les promenades de Bergisel » avec de nombreuses et belles photos de Pierre Parra en cliquant ici ou en le lisant en dessous :
Les promenades de Bergisel : Dédicace à Pierre Parra
16 Juin 2013
Rédigé par bergisel.over-blog.com et publié depuis Overblog
Depuis de nombreuses années Pierre Parra rêvait de monter ses boeufs Salers noirs au milieu du volcan cantalien, et plus précisément au buron de Rombières. J’ai cru lire dans son regard une joie discrète ! Vous avez raison d’être fier !
Pierre Parra débouche sur la prairie du buron de Rombières
Pose avec les contreforts du puy Mary en arrière-plan
La même avec le Griou et le Griounou
LES BOEUFS
J’ai deux grands boeufs dans mon étable, Deux grands boeufs blancs marqués de roux ; La charrue est en bois d’érable, L’aiguillon en branche de houx. C’est par leur soin qu’on voit la plaine Verte l’hiver, jaune l’été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d’argent qu’ils n’en ont coûté.
S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Les voyez-vous, les belles bêtes, Creuser profond et tracer droit, Bravant la pluie et les tempêtes Qu’il fasse chaud, qu’il fasse froid. Lorsque je fais halte pour boire, Un brouillard sort de leurs naseaux, Et je vois sur leur corne noire Se poser les petits oiseaux.
S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Ils sont forts comme un pressoir d’huile, Ils sont doux comme des moutons ; Tous les ans, on vient de la ville Les marchander dans nos cantons, Pour les mener aux Tuileries, Au mardi gras devant le roi, Et puis les vendre aux boucheries ; Je ne veux pas, ils sont à moi.
S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Quand notre fille sera grande, Si le fils de notre régent En mariage la demande, Je lui promets tout mon argent ; Mais si pour dot il veut qu’on donne Les grands boeufs blancs marqués de roux ; Ma fille, laissons la couronne Et ramenons les boeufs chez nous.
S’il me fallait les vendre, J’aimerais mieux me pendre ; J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Pierre Dupont (1821 – 1870)
Allez voir aussi l’article sur Le blog de LilyFlore ou en le lisant juste en dessous.
452 ♥ Rencontre royale avec un attelage de vaches Salers
Bonjour tout le monde.
En vacances en Corrèze à la limite du Cantal, je me suis rendue à la ville de Salers (attention ne pas prononcer le S final, sinon vous encourez les plus vifs reproches des cantalous ou cantaliens de la région ou de ceux qui ont quitté la région).
Quelle ne fut pas ma surprise de doubler un attelage de bœuf de la race des Salers, vache d’une superbe couleurs acajou mais ceux-là sont tout noirs, avec des cornes magnifiques en forme de lyre. .
Jetez un oeil sur les cornes de ces bêtes superbes, le parapluie est lui aussi de sortie, car ce jour là le temps était un peu humide. Nous nous garons vite fait sur le côté, ce qui me permet de les prendre en photo et de parler au propriétaire qui accepte de poser avec eux. une force tranquille émanait de ces bêtes qui obéissent au doigt et a la voix de leur maitre, le baton que tient le propriétaire est pour faire sérieux mais il ne s’en sert aucunement.
Une fête avait lieu dans la ville, ce qui m’a permis cette rencontre royale.
Juste pour le plaisir j’ai recherché quelques informations sur cette race qui a été remise à l’honneur par Ernest Tyssendier d’Escous suite à une sélection et des croisements judicieux. C’est une vache très robuste d’une taille assez imposante : 700 à 750 kg pour les femelles avec 1,40 m de hauteur au garrot.
D’après ce qui m’a été dit sur place on ignore pourquoi de temps en temps au milieu du cheptel nait une vache totalement noire, cela va jusqu’aux muqueuses.
Cette vache n’a pas de problème de vertige ce qui lui permet de vivre les mois d’estivages sur les pentes ardues du Cantal, avec son veau qui est donc élevé sous la mère. Cette race est élevée aussi bien pour sa viande de grande qualité que pour son lait très riche, ce qui nous donne un gouteux fromage AOC qui se nomme et oui vous avez gagné c’est le salers (toujours sans prononcer le s fatidique).
Le lait est récolté seulement de la fin de l’été au début de l’automne, et le fromage est fait que pendant cette période. C’est une méthode totalement artisanale on est loin des grandes laiteries industrielles.
Cette vache a aussi une particularité c’est que pour la traire il faut laisser le veau commencer la tétée, le vacher attache le veau à la patte avant de la mère ce qui la rassure.
Il trait la vache que sur 3 trayons, le 4ème est pour le veau pour qu’il finisse son repas. C’est aussi une vache qui a la faculté de mettre bas sans l’aide de l’homme, les catalous vous disent que le record est une vache de 28 ans qui donna naissance à 25 veaux sans aide humaine.
J’espère que vous avez aimé ces photos de reprise .
♦♣♦
Je ne suis pas en grande forme, rien de trop grave, quelques problèmes de jeunesse qui fout le camp mais…je me soigne.
J’espère vous retrouver prochainement avec la visite de la ville de Salers qui est superbeet que j’ai particulièrement apprècié et je souhaite vous faire partager cette jolie ville.
Dominique Chardon élève, dans le Cantal, à 1100 mètres d’altitude, un troupeau de race Aubrac allaitant en essayant de préserver le rameau laitier, quelques Vosgiennes pour faire des veaux gras et pour les dresser, ainsi que des chèvres du Massif Central, sur une trentaine d’hectares. Il tente aussi de relancer une variété locale de brebis appelé la » fumée ». Tout est fait en foin naturel et sans engrais.
Il fait partie de l’association FERME, qui travaille au maintien des races à effectif limité. Cliquez ici pour en savoir plus.
Après une formation dans le paysage, il travaille à la ville de Paris, puis démissionne pour de revenir sur les traces de son grand-père éleveur, en reprenant une exploitation.
Bien que mécanisé, il a dressé une paire de vaches Aubracs avec laquelle il effectue de multiples travaux sur l’exploitation: labours, fumier, charrois au tombereau. Il lui est arrivé d’atteler parfois pour des fêtes locales.
Récemment, il s’est retrouvé avec une seule vache dressée et n’attelle donc plus en ce moment, mais va dresser prochainement une vache pour reformer la paire.
Il a également pour projet de dresser d’autres paires pour la vente.
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