Louis Servant est éleveur à Chaillé-les-Marais en Vendée. Il utilise ses animaux pour faire quelques travaux sur son exploitation.
Étiquette : Bovin au joug
Emmanuel Larre, Faget-de-Goès (64)
Emmanuel Larre est exploitant-éleveur et professeur au lycée agricole d’Oloron-Sainte-Marie.
Son exploitation fait 25 ha dont 1.5 ha de maïs et le reste en prairies pacagées et fanées. Une vingtaine de bovins et les chevaux de trait vont en estive en vallée d’Aspe début juin, pendant 3 à 4 mois selon les années.
Au lycée, dans le cadre des activités périscolaires, il initie les élèves volontaires à la traction bovine.
Il nous parle de son parcours et de ses animaux.
« Eleveur depuis mon installation en 1981 sur une exploitation Béarnaise, à quelques kilomètres d’Oloron-Sainte-Marie, je suis également enseignant, en zootechnie et phytotechnie, au lycée agricole d’Oloron. Je suis donc « double-actif ».
J’ai dressé deux veaux mâles nés chez moi: un Salers (Gamin) et un Tarentais (Goyat , ce qui signifie gamin en béarnais).
Ils sont éduqués très jeunes aux règles élémentaires de la discipline et de la traction avec un « joug » de garrot, très rudimentaire et très vite fait, qui permet de les joindre très jeunes, de les initier à une légère traction et de les avoir parfaitement aux ordres.
Cette paire un peu hétéroclite me permet de me faire la main. Agés de 2 ans et demi, ils sont au joug depuis 6 mois et poursuivent leur éducation en tirant un gros pneu, une petite herse et depuis peu, un tombereau. Je les considère comme de très bons et très agréables élèves!
Deux velles Bérnaises doivent arriver chez moi à l’automne et suivront le même parcours……. »
Travaux d’été 2013 chez Emmanuel Fleurentdidier (86), par Solène Gaudin
Quelques travaux sur l’exploitation d’Emmanuel Fleurentdidier.
Mise en place d’un paillage sous tunnel, pour éviter l’enherbement et faire travailler le sol naturellement avant la pose de la bâche. On paille aussi les autres cultures (pommes de terre, choux, poireaux….).
Début juillet, paillage d’une parcelle de pommes de terre avec les boeufs attelés à un avant-train et une remorque. Le but de ce paillage est d’éviter la repousse des adventices et de conserver l’humidité du sol. Cela diminue le travail d’entretien de la parcelle.
Mise en place de billons avec la « Kassine », l’outil de Prommata, pour la plantation de carottes et de choux.
Pour ce travail, un seul boeuf a été nécessaire, attelé au collier avec un harnais et un palonnier.
Elise Higelin et Jérome Happel à Masevaux (68)
Elise Higelin et Jérome Happel sont exploitants, producteurs de fromages de chèvre.
Elise a dressé une paire de vaches Vosgiennes. Malheureusement, l’une d’entre elles à récemment disparue. Mais celle qui reste peut être attelée en solo au collier.
Voici une vidéo de télédoller qui présente leur activité et où l’on voit la paire de Vosgiennes a partir de 4min45.
Comice agricole à Courgenard 2013
Les 7 et 8 septembre 2013, Agnès et Luc Bernard présenteront leur paire de boeufs Breton Pie Noire qu’ils finissent de dresser en ce moment, à l’occasion du comice agricole qui se déroulera sur leur commune de Courgenard dans la Sarthe.
Les boeufs d’Agnès et Luc Bernard au comice agricole
Agnès et Luc Bernard sont exploitants à Courgenard. Ils ont présenté leurs deux boeufs Breton Pie Noire qui sont en fin de dressage, lors du comice agricole de leur commune.
Petit charroi de bois à la luge au RossFarmMuseum (Canada)
Il faisait si beau aujourd’hui que nous ne pouvions pas laisser passer l’occasion d’atteler les bœufs et de partir en forêt. Comme cette exploitation forestière a lieu de l’autre côté de la route, à proximité du musée, nous avons décidé d’emporter la caméra pour que nos fans YouTube puissent la voir.
Après avoir attelé, Cameron et les bœufs se sont dirigés vers le traîneau où ils ont retrouvé Barry, leur coup de main pour la journée. D’un rapide coup de barre et d’un coup de boulon, ils étaient en route pour la forêt.
De retour à la clairière, ils ont remplacé le traîneau par une chaîne et ont commencé à tirer les grumes jusqu’au sommet. Un par un, se frayant un chemin dans la neige, parfois assez épaisse, ils ont hissé les grumes jusqu’au sommet. Une fois arrivés au sommet, il n’a fallu que quelques bons coups de girouette pour que les grumes atteignent le sommet et soient chargées ultérieurement.
Une fois toutes les billes chargées sur le sommet, ils revinrent et s’accrochèrent solidement au traîneau. Après quelques rapides travaux de creusage par Barry, un tas de douelles fut dégagé et le chargement commença. Enseveli sous quelques chutes de neige, le tas de billes gelé se détacha grâce à quelques bons coups de peavey, un outil couramment utilisé pour l’exploitation forestière traditionnelle.
Après avoir chargé les douelles, ils passèrent une chaîne autour du tas, le serrèrent fermement et se dirigèrent vers la ferme. À mi-chemin du bois, Cameron, Barry et les bœufs s’arrêtèrent pour une courte pause. Cameron resserra alors ses sangles de joug pour terminer la dernière étape du transport, par-dessus la colline et dans la cour.
Arrivés près des palettes dans la cour, Cameron et Barry déchargeèrent les douelles juste à temps pour retourner à la grange et aller dîner.
Voir les bœufs travailler dans leur élément permet de comprendre leur importance et leur importance en Nouvelle-Écosse. S’enfoncer jusqu’à la poitrine dans la neige profonde ou les marécages n’est guère un défi pour ces gentils géants. Avec leur ardeur au travail et leur force de frappe, on comprend aisément pourquoi les conducteurs de bœufs sont si fiers de leurs attelages.
À la Ferme Ross, tout le monde est ravi de voir les gens continuer à travailler avec les bœufs ; ils jouent un rôle si important dans notre histoire, ici en Nouvelle-Écosse !
Production : Robert Hutt (Charing Cross Productions Limited)
Chaine YouTube : https://www.youtube.com/@RossFarmMuseumNS
Site internet : https://rossfarm.novascotia.ca/
Impressionante grande attelée au Kentucky Horse Park.
Maine Oxen Teamsters showcase their cattle at the Kentucky Horse Park in October 2011. Here they put eight teams to a « big wheel » logging arch. Within a couple of days they were driving this hitch with one teamster.
Les Maine Oxen Teamsters présentent leurs bêtes au Kentucky Horse Park en octobre 2011. Ils y placent huit attelages sur une arche forestière à grande roue. En quelques jours, ils conduisent cet attelage avec un seul atteleur.
Des bœufs de Highbriar labourent la ferme de Deer Creek
Pierre Parra, Aurillac (15)
Image issue du site « Les promenades de Bergisel » J-M Laurent
Pierre Parra participe à de nombreuses fêtes sur le Massif Central avec ses deux paires de boeufs Salers, l’une noire et l’autre rouge.
Allez voir le site « Les promenades de Bergisel » avec de nombreuses et belles photos de Pierre Parra en cliquant ici ou en le lisant en dessous :
Les promenades de Bergisel : Dédicace à Pierre Parra
16 Juin 2013
Depuis de nombreuses années Pierre Parra rêvait de monter ses boeufs Salers noirs au milieu du volcan cantalien, et plus précisément au buron de Rombières. J’ai cru lire dans son regard une joie discrète ! Vous avez raison d’être fier !

Pierre Parra débouche sur la prairie du buron de Rombières

Pose avec les contreforts du puy Mary en arrière-plan

La même avec le Griou et le Griounou









LES BOEUFS
J’ai deux grands boeufs dans mon étable,
Deux grands boeufs blancs marqués de roux ;
La charrue est en bois d’érable,
L’aiguillon en branche de houx.
C’est par leur soin qu’on voit la plaine
Verte l’hiver, jaune l’été ;
Ils gagnent dans une semaine
Plus d’argent qu’ils n’en ont coûté.
S’il me fallait les vendre,
J’aimerais mieux me pendre ;
J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Les voyez-vous, les belles bêtes,
Creuser profond et tracer droit,
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu’il fasse chaud, qu’il fasse froid.
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leur corne noire
Se poser les petits oiseaux.
S’il me fallait les vendre,
J’aimerais mieux me pendre ;
J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Ils sont forts comme un pressoir d’huile,
Ils sont doux comme des moutons ;
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons,
Pour les mener aux Tuileries,
Au mardi gras devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries ;
Je ne veux pas, ils sont à moi.
S’il me fallait les vendre,
J’aimerais mieux me pendre ;
J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre régent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent ;
Mais si pour dot il veut qu’on donne
Les grands boeufs blancs marqués de roux ;
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les boeufs chez nous.
S’il me fallait les vendre,
J’aimerais mieux me pendre ;
J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux
La voir mourir, que voir mourir mes boeufs.
Pierre Dupont (1821 – 1870)
Allez voir aussi l’article sur Le blog de LilyFlore ou en le lisant juste en dessous.
452 ♥ Rencontre royale avec un attelage de vaches Salers
Bonjour tout le monde.
En vacances en Corrèze à la limite du Cantal, je me suis rendue à la ville de Salers (attention ne pas prononcer le S final, sinon vous encourez les plus vifs reproches des cantalous ou cantaliens de la région ou de ceux qui ont quitté la région).
Quelle ne fut pas ma surprise de doubler un attelage de bœuf de la race des Salers, vache d’une superbe couleurs acajou mais ceux-là sont tout noirs, avec des cornes magnifiques en forme de lyre. .
Jetez un oeil sur les cornes de ces bêtes superbes, le parapluie est lui aussi de sortie, car ce jour là le temps était un peu humide. Nous nous garons vite fait sur le côté, ce qui me permet de les prendre en photo et de parler au propriétaire qui accepte de poser avec eux. une force tranquille émanait de ces bêtes qui obéissent au doigt et a la voix de leur maitre, le baton que tient le propriétaire est pour faire sérieux mais il ne s’en sert aucunement.
Une fête avait lieu dans la ville, ce qui m’a permis cette rencontre royale.
Juste pour le plaisir j’ai recherché quelques informations sur cette race qui a été remise à l’honneur par Ernest Tyssendier d’Escous suite à une sélection et des croisements judicieux. C’est une vache très robuste d’une taille assez imposante : 700 à 750 kg pour les femelles avec 1,40 m de hauteur au garrot.
D’après ce qui m’a été dit sur place on ignore pourquoi de temps en temps au milieu du cheptel nait une vache totalement noire, cela va jusqu’aux muqueuses.
Cette vache n’a pas de problème de vertige ce qui lui permet de vivre les mois d’estivages sur les pentes ardues du Cantal, avec son veau qui est donc élevé sous la mère. Cette race est élevée aussi bien pour sa viande de grande qualité que pour son lait très riche, ce qui nous donne un gouteux fromage AOC qui se nomme et oui vous avez gagné c’est le salers (toujours sans prononcer le s fatidique).
Le lait est récolté seulement de la fin de l’été au début de l’automne, et le fromage est fait que pendant cette période. C’est une méthode totalement artisanale on est loin des grandes laiteries industrielles.
Cette vache a aussi une particularité c’est que pour la traire il faut laisser le veau commencer la tétée, le vacher attache le veau à la patte avant de la mère ce qui la rassure.
Il trait la vache que sur 3 trayons, le 4ème est pour le veau pour qu’il finisse son repas. C’est aussi une vache qui a la faculté de mettre bas sans l’aide de l’homme, les catalous vous disent que le record est une vache de 28 ans qui donna naissance à 25 veaux sans aide humaine.
J’espère que vous avez aimé ces photos de reprise .
♦♣♦
Je ne suis pas en grande forme, rien de trop grave, quelques problèmes de jeunesse qui fout le camp mais…je me soigne.
J’espère vous retrouver prochainement avec la visite de la ville de Salers qui est superbeet que j’ai particulièrement apprècié et je souhaite vous faire partager cette jolie ville.


















