Liage d’un joug Vosgiens chez Philippe Kuhlmann à l’occasion de la journée technique sur sa ferme pendant les rencontres de bouviers d’Alsace organisées par l’écomusée d’Ungersheim .
Année 2014
Liage d’un joug Vosgiens chez Philippe Kuhlmann à l’occasion de la journée technique sur sa ferme pendant les rencontres de bouviers d’Alsace organisées par l’écomusée d’Ungersheim .
Année 2014
Photo extraite de l’article en ligne du Midi-Libre
Voici l’article du Midi Libre consacré à la disparition De Marius Saint Léger, sabotier et fabricant de jougs en Lozère.
Vous pouvez trouver l’article d’Avril 2016 en ligne en cliquant ici.
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« Cet homme attachant était né à Estables il y a 88 ans.
Marius Saint-Léger, de La Salassette d’Estables, nous a quittés ce vendredi 15 avril. La nouvelle paraît presque incroyable. Il était comme un roc, un pilier inébranlable. Sa voix profonde sentait l’éternité gabale.
Marius a été un des derniers sabotiers (esclupio) à travailler entièrement à l’ancienne, en respectant les règles de ce savoir-faire difficile. Il a été également un des deux jougtiers de France et il savait encore, il y a peu, atteler deux bœufs de sa poigne herculéenne.
Ses dossiers dans Lou Païs, les films documentaires tournés par le Pot’poète (cliquez ici), ou télévisés, gardent mémoire, minutieusement, de tous les détails, des astuces pouvant faire renaître, un jour, cette expérience ancestrale.
Les groupes folkloriques, les amis du Gévaudan de France, d’Angleterre, d’Allemagne ou de Belgique savent quel artisan hors pair ils viennent de perdre. Marius était la chaleur humaine personnifiée. Infatigable, il continuait à assurer foires et animations, en rentrant tard, parfois la nuit, seul, après la mort de son épouse, il y a un an. La disparition de sa brave Marie l’avait beaucoup affecté.
À 88 ans, une maladie insidieuse s’est développée. Elle a terrassé le chêne mais la lumière de ses verts feuillages reste à jamais gravée dans le cœur de tous ceux qui le connaissaient. »
Midi Libre
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Retrouvez également cette vidéo d’un entretien avec lui réalisé par Gilbert Corbières pour LRTV.
©laremiseproductions.05.2014.
Une émission lui a été aussi consacrée sur France-Bleu. Ecoutez la en cliquant ici.
Solène Gaudin nous communique quelques photos des attelages de bovins à la fête de la vache Nantaise en septembre 2014.
La paire de boeufs Vosgiens de Manu Fleurentdidier et une paire de Maraîchins
Philippe Kuhlmann, Emannuel Fleurentdidier, Fred Numa et Claude Sandillon de PROMMATA pendant le colloque sur la traction bovine
Laurent Martin (bouvier au Puy-du-fou) fait du débardage avec la paire de Vosgiens de Jo Durand
Jean Bernard Huon laboure avec sa paire de boeufs Nantais et sa paire de Breton Pie Noire
Jean Bernard Huon laboure avec sa paire de boeufs Nantais et sa paire de Breton Pie Noire
Semis de blé à la charrue et aux bœufs, une pratique inhabituelle de nos jours. Semis effectué à Mañiuco, commune de Galvarino.
Le 21 septembre 2014 se déroulait Anima’Terre, à l’Asinerie du Baudet du Poitou en Charente à Dampierre-sur-Boutonne.
Le Matin, Solène Gaudin a fait une présentation de l’attelage bovin: les boeufs, le joug, la façon de lier, les manières de mener.
Le public avait aussi la possibilité de mener la paire de boeufs Vosgiens.
On pouvait aussi assister à des démonstrations de labour, de passages de herse, d’initiation à la traction équine avec les mules ainsi qu’à la traction bovine avec les boeufs que menait Solène Gaudin.
Solène a pu constater que beaucoup de personnes étaient intéressées par la traction bovine mais n’osaient pas passer le pas…
Les échanges étaient intéressants…
Conjointement, se déroulait le championnat de France d’endurance d’attelage.
Allez voir aussi la page de photos sur la page face-book de l’Asinerie du baudet du Poitou en cliquant ici
Une session de formation « Traction bovine » se déroulera au CFPPA au Lycée Agricole de Montmorillon du 13 au 17 octobre 2014.
Traction animale, choix et dressage des bovins et formation des bouviers, formation en traction animale et débouchés professionnels, forum à la Fête de la vache Nantaise, le 13 septembre au Dresny-Plesse (44)
Voici les affiches et le programme du forum consacré au dressage des bovins et à la formation des bouviers, qui aura lieu le samedi 13 Septembre à 9 heure sur le site de la fête de la vache Nantaise.
Il sera animé par Gérard Coti, coordonnateur formations traction animale, formateur phytotechnie et chargé de communication externe au CFPPA de Montmorillon, avec les interventions de:
Programme de la Fête de la vache Nantaise les 12, 13 et 14 Septembre 2014
Pour la cinquième année consécutive, les stagiaires du CS Utilisateurs de Chevaux Attelés de Montmorillon (86), session 2013-2014 se sont rendus dans l’Ouest de la France pour le voyage de découverte de la traction bovine.
Du 12 au 14 mai, Brendan, Aurélie, Emma, Solenne, Chloé, Sandrine et leur formateur Manu Fleurentdidier ont rencontrés des bouviers qui leur ont fait partager leur passion.
La première journée a commencé par un arrêt chez Jo Durand et Christine Arbeit au Dresny en Loire Atlantique. Les stagiaires ont passé la herse avec la paire de boeufs Vosgien de Jo, ils ont ensuite vu un jeune taureau mis au guide avec un claveçon ainsi qu’une génisse. Le travail de la terre a été difficile en raison des conditions climatiques.


Durant la seconde journée, les stagiaires ont visité le Haras de Hennebont. Ils sont ensuite allés chez Jean Bernard et Laurence Huon à Riec-sur-Belon dans le Finistère.

Celui-ci leur a montré différentes charrues: de la charrue pour faire du labour en planche, à la charrue brabant pour le labour à plat.
Pour cela, les deux paires de boeufs de Jean Bernard Huon, les Nantais et les Pies Noires étaient liées. L’utilisation de la charrue pour le labour en planche a été plus difficile pour les stagiaires puisqu’il qu’il faut « guider » la charrue pour rester droit et dans le sillon.


La brabant est plus simple car une fois réglée, il faut juste la tenir. Après la démonstration de charrue, un coup de cultivateur a été passé.

En fin de journée, les stagiaires ont appris à utiliser un butoir pour faire des buttes soit pour les pommes de terre ou le cas présent pour les betteraves.


La soirée a fini à Erdeven chez Marie Le Quéré et Agathe Dagoreau, deux anciennes stagiaires de Montmorillon, installées comme prestataires en traction equine. Ce qui a permis un échange et des perspectives pour les futurs meneurs.
La dernière journée s’est déroulée chez Jérôme et Fanny Czubak, propriétaires de la ferme pédagogique et des Roulottes de L’Abbaye à Maillezais en Vendée, qui a montré sa paire de Parthenay en cours de dressage et les 9 races de chevaux de trait français.
La journée a fini avec la visite d’un chantier de fauche avec des chevaux sur un chemin de halage avec Manu Davignon et Isabelle Dantan sur la commune de Marans.
En conclusion, ce fut trois jours de découverte et d’initiation à la traction bovine pour des novices. Le voyage a été très instructif mais hélas trop court. Cela a permis d’aborder de nouvelles optiques et une autre utilisation de la traction animale.

Rencontre internationale des bouviers à l’Ecomusée d’Alsace / 28 mai – 1 juin 2014
Les bouviers ont participé à la fête des 30 ans de l’Écomusée d’Alsace : Philippe Kuhlmann, avec ses deux Vosgiens attelés, en tête d’un cortège qui partait du siège du Conseil Régional à Colmar pour arriver à la place des Charpentiers au cœur de l’Écomusée, le jeudi ; puis une journée de travail chez Anne-Catherine et Philippe, le vendredi, et le samedi et dimanche retour à l’Écomusée.
Les bœufs en tête, suivis par un attelage de deux chevaux de trait Comtois et de deux tracteurs old-timer, on fait les 38 km de Colmar à l’écomusée, lancés sur la route par le Conseil Régional à Colmar en la personne du Président actuel, Charles Buttner, en présence de l’ancien président, Henri Goetschy. C’est le maire d’Ungersheim, Jean-Claude Mensch, qui a accueilli le cortège pour le déjeuner au milieu des festivités du week-end. Le Directeur de l’Écomusée, Eric Jacob, et le Président de l’Association, Jacques Rumpler, ont participé à ce périple à travers les villages, accompagnés par toute une équipe. Eric Jacob a rappelé que c’est le trio « Conseil Régional – Mairie – Association » qui est à l’origine du lancement de cette aventure qui a tant séduit les Alsaciens et tous leurs amis.
Reçus par Anne-Catherine et Philippe Kuhlmann chez eux à Soultzeren, les bouviers ont bénéficié d’une leçon particulière donnée par Philippe : une toute première expérimentation avec une machine, une sorte de chariot élévateur à traction bovine, mais à action double, car pouvant être tiré ou poussé. Idée géniale pour transporter des bottes de foin ou autres charges, et en hiver, pour actionner la pelle chasse-neige. Les participants ont pu mettre la main à la pâte pour atteler les bœufs, pour actionner le chariot, et même pour lui faire, illico, un second timon en bois. Philippe nous a régalés avec une démonstration de l’évolution de son harnachement, passant du classique joug de tête alsacien avec coussins, aux coussins améliorés, et à la dernière innovation, des coussins en feutre intégrés au joug. Le mécanicien fabricant du chariot était là pour inspecter le déroulement des essais et prévoir des modifications, tout comme le sellier-bourrelier qui fabrique les jougs et coussins pour Philippe. C’est Anne-Catherine avec les musiciens invités qui ont fait connaître, comme l’an dernier, les cornes alpines, après des interventions musicales traditionnelles plus familières et, bien entendu, un pique-nique convivial.
La séance d’expérimentation a alimenté la discussion du samedi, car chacun s’accordait à dire que la traction animale, surtout bovine, a souffert du fait que les équipementiers se sont détournés de la recherche suite à la mécanisation, juste au moment où les systèmes d’attelage eux-mêmes ont vu des avancées importantes. Si la FECTU (http://www.fectu.org/) promeut un équipement de pointe pour les chevaux de trait, il n’en est pas de même pour les bœufs, hélas, et le groupe espère encourager une reprise en compte des besoins des bovins. Philippe fait marcher son exploitation entièrement à la traction animale et insiste sur le fait que ce défi sollicite toute son ingéniosité, condition absolue pour la recherche sérieuse de solutions.
Le samedi et le dimanche des bouviers à l’écomusée ont été consacrés aux « travaux publics » pour participer à la fête – tirer divers véhicules, faire des démonstrations, échanger avec les spectateurs, passer à la télévision régionale – et aux leçons « privées », telles le débardage dans le bois de l’écomusée, et les nombreuses occasions de s’entraîner avec les attelages, et d’échanger sur des points spécialisés comme le ferrage, le choix des bêtes aptes au dressage, etc. Philippe propose des stages en traction bovine et les Kuhlmann ont des chalets pour vous héberger.
A.C. & Ph. KUHLMANN
Chemin du Londenbach
68140 SOULTZEREN
Tél. 03 89 77 44 46
Port. 06 86 26 09 33
Les participants se sont donné comme mission de renforcer la communication, tout comme d’étendre le réseau à d’autres intéressés parmi les agriculteurs, les bouviers « par passion », les employés de divers musées qui utilisent la traction bovine ou chevaline, les équipementiers, les débardeurs et les chercheurs tels que les spécialistes en éthologie, et autres ethnologues, historiens ou archéologues. Il faut savoir que que le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé dans les pages de France Agricole qu’il a fermement l’intention d’épauler la promotion du cheval de trait et qu’il faut également le sensibiliser à la traction bovine. Aussi, n’oublions pas que les trois quarts des agriculteurs du monde utilisent encore la traction animale et que la place de ce travail dans les objectifs de développement durable lancés par les Nations-Unies est plus importante que jamais, vu la pression démographique pesant sur les sources alimentaires.
Il y a déjà un rapport détaillé en Allemand et en Anglais sur le site Internet du groupe de travail allemand (http://www.zugrinder.de/de/)