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Dressage de deux jeunes bœufs Gascons chez Laurent Janaudy à Manziat (01)

 

 Après s’être séparé de sa première paire de vaches de neuf ans à cause de l’écornage de l’une d’entre elles, Laurent Janaudy a commencé le dressage de deux mâles Gascons qu’il a fait castrer récemment.

Cadet et Mignon, qui n’ont pas encore un an, sont déjà en plein dressage.

Laurent les travaille en paire, joints au joug de garrot. Ils sont pour le moment pleins de promesses, avec un caractère facile.

Comme Mignon présente encore plus de docilité que Cadet, il a décidé de le faire travailler en solo, conjointement au travail en paire.

Mené en guides, de derrière, il est déjà parfaitement aux ordres, sans peur et dans un calme étonnant.

Nous suivrons le parcours prometteur de ces deux Gascons un peu loin de leur berceau d’origine, mais qui se sont acclimatés apparemment sans difficultés à la vie en Val de Sâone.

Rentrée des foins avec deux boeufs Normands chez Jean-Claude Delestre, Triquerville (76).

Merci à Jean-Claude Delestre (cliquez ici pour voir) de nous avoir communiqué les images de ce film. 

Il réalise une partie de sa récolte de fourrage en petites bottes et la rentre avec Eltot et Elbeuf, ses deux boeufs Normands.

Emmanuel Larre, Faget-de-Goès (64)

 

Emmanuel Larre est exploitant-éleveur et professeur au lycée agricole d’Oloron-Sainte-Marie.

Son exploitation fait 25 ha dont 1.5 ha de maïs et le reste en prairies pacagées et fanées. Une vingtaine de bovins et les chevaux de trait vont en estive en vallée d’Aspe début juin, pendant 3 à 4 mois selon les années.

Au lycée, dans le cadre des activités périscolaires, il initie les élèves volontaires à la traction bovine.

Il nous parle de son parcours et de ses animaux.

« Eleveur depuis mon installation en 1981 sur une exploitation Béarnaise, à quelques kilomètres d’Oloron-Sainte-Marie, je suis également enseignant, en zootechnie et phytotechnie, au lycée agricole d’Oloron. Je suis donc « double-actif ».

J’ai dressé deux veaux mâles nés chez moi: un Salers (Gamin) et un Tarentais (Goyat , ce qui signifie gamin en béarnais).

Ils sont éduqués très jeunes aux règles élémentaires de la discipline et de la traction avec un « joug » de garrot, très rudimentaire et très vite fait, qui permet de les joindre très jeunes, de les initier à une légère traction et de les avoir parfaitement aux ordres.

Cette paire un peu hétéroclite me permet de me faire la main. Agés de 2 ans et demi, ils sont au joug depuis 6 mois et poursuivent leur éducation en tirant un gros pneu, une petite herse et depuis peu, un tombereau. Je les considère comme de très bons et très agréables élèves!

Deux velles Bérnaises doivent arriver chez moi à l’automne et suivront le même parcours……. »

Débardage dans le calme avec un boeuf solo

N’hésitez pas à aller voir son blog « Blog sur le bœuf et le chien » http://storybrookeripples.blogspot.com/

Empilage de grumes avec un boeuf solo

Will and I had a good time moving a few logs this weekend. Will knows how to get after it when there is work to be done. Good boy, Will.

Will et moi avons passé un bon moment à déplacer quelques bûches ce week-end. Will sait s’y prendre quand il y a du travail. Bravo, Will.

Impressionante grande attelée au Kentucky Horse Park.

Maine Oxen Teamsters showcase their cattle at the Kentucky Horse Park in October 2011. Here they put eight teams to a « big wheel » logging arch. Within a couple of days they were driving this hitch with one teamster.

Les Maine Oxen Teamsters présentent leurs bêtes au Kentucky Horse Park en octobre 2011. Ils y placent huit attelages sur une arche forestière à grande roue. En quelques jours, ils conduisent cet attelage avec un seul atteleur.

Jean-Claude Delestre, Triquerville (76)

Jean-Claude Delestre est contrôleur laitier à la retraite. Son épouse exploitait une ferme où elle faisait principalement de l’élevage ovin. Parallèlement au contrôle laitier, Jean-Claude aidait son épouse sur l’exploitation.

Aujourd’hui, ils exploitent encore quelques hectares.

Il n’a jamais cessé de travailler avec ses chevaux même s’il était mécanisé.

Plus récemment, il a dressé deux boeufs Normands, Eltot et Elbeuf qu’il attelle au joug de tête, de garrot et au collier.

Ses animaux sont parfaitement dressés. Il fait la plupart de ses travaux avec ses boeufs: labour, fumier, bois, charrois divers.

Il participe parfois à des fêtes locales.

Gilles Blaudeau et Carole Lombardot, Champagné-Saint-Hilaire (86)


Après avoir eu pendant de longues années une paire de boeufs Salers, Gilles et Carole, exploitants en céréales et foin sur 120 hectares, ont repris le dressage d’une paire de Highland. Ils gardent aussi le projet de dresser une nouvelle paire de Salers.

Ils nous présentent leur parcours avec leurs animaux.

« Idefix et Sogou, arrivés à neuf mois sur la ferme en 1992, ont animé nombre de fêtes, mariages et démonstrations avec parfois une belle patience envers le genre humain. D’abord attelés au joug de garrot, qui m’était devenu familier après deux années d’animation rurale (agricole) dans les savanes du nord-Togo, ils sont passés au joug de tête dès que l’encornement l’a permis (autour de deux ans). Mêlant un brin de nostalgie et de passion, conseils avisés et savoir-faire paternels furent très utiles à ce moment-là.



Idéfix et Sogou sont morts de vieillesse dans leur pâturage après respectivement 17 et 19 ans de bons et loyaux services ; nous nous étions installés agriculteurs ensemble…

Les malmenages de la vie privée ayant toujours un rôle dans le cours des choses, deux ans d’intermède sans bœufs ont suivi. Puis en juillet 2012, avec Carole, l’idée de redonner sa carte de visite à notre ferme en la doublant d’un projet de maraîchage et semences en culture attelée, nous a fait racheter deux peluches et leur maman : Mandoline, Balafon et Cornemuse, de race Highland.


Et c’est reparti ! Le joug de garrot pour commencer, dès 8 mois. Une marche discordante au début, puis l’apprentissage progressif où hommes et bêtes apprennent à avancer du même pas, pour parvenir à travailler ensemble.

C’est une nouvelle histoire, un nouveau chemin mais avec le même langage de patience et d’écoute réciproque, au pas des bœufs. On s’apprivoise les uns les autres, on cultive la confiance en tous lieux et toutes circonstances (chiens, foule, TGV, musique, tout ce que l’humain réserve d’inattendu…).


La route est encore longue pour que les lignes soient tracées bien droites dans la terre et si la marche est lente, faute de pouvoir s’y consacrer quotidiennement, le joug de tête suivra le joug de garrot le moment venu, pour perpétuer la longue coopération entre le bœuf et les gens de la terre.

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