Melissa Boursier, Bourrou, (24)

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Mélissa Boursier de Dordogne est une jeune vétérinaire ostéopathe. Elle travaille aussi une petite ferme et nous présente son projet avec les bovins. Merci à elle pour sa communication.

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Je suis installée en tant que cotisante solidaire depuis février 2022, date à laquelle j’ai créé la Ferme du Chapeau de Paille chez moi à Bourrou, en Dordogne. https://www.facebook.com/lafermeduchapeaudepaille

J’ai une toute petite surface de légumes que je cultive à la main et 2000 m² de verger diversifié ou future « forêt-jardin », avec des arbres fruitiers, des petits fruits et des fraisiers.

Ma fille est née en septembre 2021 et m’accompagne sur la ferme, elle n’est pas gardée, c’est notre choix même si ce n’est pas toujours facile!

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J’ai pour projet de développer la traction animale pour réaliser du transport sur la ferme et environs proches (de marchandises, voire de personnes) et pour faire le foin (il est fait chez nous par un voisin pour l’instant). Ce sont des jersiais alors je sais qu’ils ne seront pas extrêmement puissants mais au collier et castrés sur le tard, j’espère qu’on pourra quand même faire des choses intéressantes. Les chevaux prendraient le relai pour les tâches plus difficiles, dans mon système je pense que ça sera la fauche et le transport du foin. Ils n’en sont qu’aux bases. Ils marchent en licol et en longues rennes, seul et en paire mais il y a encore du boulot.

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J’aimerais les équiper d’un collier suisse « simplifié » mais pour l’instant je n’ai pas ce qu’il faut et je ne sais pas trop quand je pourrai considérer que le plus gros de leur croissance est terminé pour me fixer sur une taille.

Je les ai fait castrer en mars 2022 car l’un des deux était devenu agressif et avait blessé ma jument cet hiver en l’encornant (1 mois de cicatrisation, et heureusement à une période sans mouche !). Même nous les humains il nous menaçait mais n’a jamais  dépassé la limite. Les deux taurillons m’avaient aussi détruit la bâche du tunnel qui leur sert d’abri à eux et aux chevaux alors en même temps que la castration, on a emboulé les cornes (il m’était inconcevable de leur couper les cornes, je considère que c’est un organe important pour eux vu qu’ils ont grandi avec). Ils ont perdu la charbonnure et de la masse musculaire mais le caractère agressif de Jipso est redevenu placide et ils revivent tous ensemble avec les chevaux, la jument ne lui en a pas tenu rigueur, ouf!!

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Je regrette quand même un peu de les avoir fait castrer car ils étaient tellement beau en taureaux et je voulais casser le cou à cet a priori sur les taureaux. Mais je n’avais pas assez de temps à leur consacrer et n’allais plus trop les voir à cette époque (avec mon bébé) et ils étaient redevenus un peu sauvages sans doute, avec les hormones et ne pas avoir accès à l’herbe et la météo pourrie, bref, ils en avaient gros ! les tensions sont redescendues, c’était sans doute la meilleure chose à faire dans ce contexte.

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Appel à participation d’attelages bovins à l’occasion de la fête de la Pomme et du Bovin, au Vignal à Auriac du Périgord (24), samedi 29 octobre 2016

Samedi 29 octobre 2016, est organisé au Vignal à Auriac du Périgord, la Fête de la Pomme et du Bovin.

Cette journée sera l’occasion de mettre à l’honneur la race bovine et leur travail par le biais de présentation de bovins liés (vaches,bœufs ,buffles).

Toute la journée : fabrication et vente de jus de pommes, démonstration de débardage et présentation des bovins.

Accueil des participants à 9 heure.

Accueil du public de 10 heure à 17 heure.

Grillades à toute heure, formule repas à 5 euros : 1 grillade et chips, un dessert et une boisson.

 

Si vous êtes intéressés pour participer à cette journée, merci de nous contacter:

06.07.91.68.63 ou 06.87.30.64.37

par mail: isabelle.goemine@laposte.net

Site internet:  »EARL FLANDRES OCCITANES Bienvenue à la ferme »

 

EARL FLANDRES OCCITANES

LE VIGNAL

24290 AURIAC DU PERIGORD

06.07.91.68.63-06.87.30.64.37

Le Bournat, parc à thème, Le Bugue (24)

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Le parc à thème du Bournat dans le Périgord possède une paire de vaches Salers. Quelques animations sont réalisées par la paire. Allez voir le site du parc en cliquant ici.

Sébastien Bonnot, le bugue (24)

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Sébastien Bonnot attelle pour le plaisir.

Après avoir emménagé dans la ferme de son grand-père, il a dressé depuis 2007 plusieurs paires de bovins, comme il se l’était toujours promis.

Après avoir travaillé avec une paire de boeufs Salers qu’il a vendus en 2011, il termine le dressage d’une paire de femelles Salers.

Voici la présentation de son parcours qu’il nous a communiquée:

« L’envie de travailler avec des bovins me tenait à cœur depuis longtemps car j’ai passé tous les jours sans école de mon enfance, chez mes grands parents.

Ceux-ci avaient une petite exploitation agricole avec quelques vaches, une basse-cour…L’entretien des vaches m’a toujours plu et les récits que me faisaient mes aïeuls des travaux effectués avec les bœufs ou les vaches ont aiguisé ma curiosité.

Lorsque les conditions professionnelles l’ont permis, mon épouse Béatrice et moi avons aménagé l’ancienne grange en maison d’habitation et nous avons racheté des bovins en 2007.

Il s’agissait d’une paire de veaux Salers nés en 2006 que j’ai commencé à dresser dès l’âge de 8 mois. Pour me guider dans cette entreprise, deux voisins âgés et mon grand-père m’ont prodigué leurs conseils.

Le dressage a mis du temps car je ne lie que le samedi et le dimanche, à condition que la météo et le planning familial le permettent…Mais finalement, je n’étais pas trop mécontent du résultat. Ils obéissaient à la voix et suivaient correctement. Il faut noter que je fais cela tout seul. A deux, je pense que cela avancerait plus vite.

J’ai vendu cette paire de bœufs en septembre 2011 à un éleveur qui en cherchait une pour travailler et faire des démonstrations en foire (j’avais moi-même fait une douzaine de sorties avec mes bœufs).

Ce qui m’a poussé à les vendre, c’est la quatrième grossesse de mon épouse Béatrice (nous avons quatre garçons). Du coup je n’avais plus le temps de faire travailler mes boeufs, et lorsque je les liais, il fallait à chaque fois tout reprendre.

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Vous pouvez les voir sur cette vidéo, car un voisin m’avait filmé à l’improviste pendant que je ramassais de la fougère avec un autre voisin.

 

   Après cet épisode, le virus ne m’avait pas quitté.

J’avais acheté une génisse Salers en 2010. Elle a eu deux filles, une en mai 2011 et l’autre en mai 2012. Le petit dernier ayant un peu grandi, je me suis mis à dresser les deux sœurs. J’ai dressé l’ainée en solo (ce qui n’est pas le plus facile!), puis lorsque la deuxième a été assez grosse, je les ai mises en paire.

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Pour l’instant, l’aînée travaille pas mal, mais la plus jeune (18 mois), qui est très douce au pré, reste vive et nerveuse avec le joug. Mais c’est l’âge qui veut ça, il faut qu’elle mûrisse.

Aujourd’hui elles tirent la herse, la canadienne ou des petites billes de bois. Je vais sans tarder leur faire essayer la remorque sur pneu. Vous les verrez sur les photos ci-jointes qui datent du 23 décembre.

    Vous pourrez constater que les enfants participent aussi au dressage!

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    Voici donc rapidement un aperçu de mon parcours. Je pourrais vous en écrire plusieurs pages mais j’ai essayé de résumer l’essentiel. »

Hugues Anger, Sarlande (24)


Hugues Anger a 37 ans, il est éleveur bovin allaitant  en race charolaise, normande, blanc bleu, en pure, mais surtout en croisement entre ces trois races (en plein coeur de la race Limousine, il cultive son côté « original à tout prix »).

Il élève 80 mères sur la ferme familiale de 100 hectares avec sa compagne, installée de son côté avec une dizaine de vaches Normandes pures.

Il est aussi tailleur de pierre.

Il a commencé le dressage de deux jeunes boeufs Normands croisés de 14 mois, Titi et Grosminet élevés sur l’exploitation et castrés au printemps.

Chaque jour, Hugues fait travailler ses deux boeufs. Il nous tiendra au courant de l’avancement du travail.