Au travail avec mes boeufs, par Frédéric Iehlé (27)

Je vous présente mes quatre potes, Breton Pie Noire et Normand. Les photos sont couci-couça mais ils sont dessus tous les quatre avec quelques outils de travail dont … moi.

Les Bretons ont sept ans et les Normands cinq.

Les Bretons tout d’abord avec la dernière charrette : c’est comme cela que nous allons chercher paille et foin à deux kilomètres. Naki et Naha ont validé l’outil en fin d’hiver et les derniers réglages ont été faits au printemps comme le remplacement des amortisseurs arrières par de simples tubes qui permettent d’éviter les frottements caisse/roues en cas de trop grosse charge.

Cette charrette, appelée « Guinguette », est une ex-‘205 Pigeot’ dont seul le châssis a été conservé et toute la structure et habillage refaits, soit un peu plus d’une année de travail selon les disponibilités de chacun.

Il me reste maintenant à la démonter cet été pour lasure et peinture et sûrement un peu de décoration avant la dernière couche de lasure.


Petite rue donc, je suis devant la paire de rondouillards, la mise à l’herbe est passée par là !

Ca va pousser dans la descente mais ils tiennent bien le pavé, les rondouillards !

Et ils savent tirer dans la grimpette du retour, alors on souffle un peu … tous les trois d’ailleurs !

Deuxième séance photo où l’on change de tracteur et d’outil.

Les deux roues gauches du tracteur, Peeshoo, avant l’attache pour liage. Un peu cabochard de nature mais bien sous le joug après avoir creusé la casquette qui le blessait un peu.

Le départ des Pee (Peeshoo et Peelish) entre la maison et la haie pour leur lieu de travail : la pâture avec les crottins des chevaux à casser et étaler grâce à trois rails d’épandeur.

 

On souffle encore une fois, surtout moi car je suis sur les chemins et sous le soleil depuis plusieurs heures.

« Lesna » sont passés par là avec la Guinguette mais en montant, nous attendons l’ouverture de la pâture.

Lespee au travail, on se dépêche de broyer les crottins pour qu’ils se dessèchent au soleil avant de l’être nous-mêmes.

« Pas trop dur le patron, il nous laisse un peu souffler. Et puis il nous a payé une véritable élingue portuaire en « poly-machin » entourée d’une gaine pour ne pas blesser dans les demi-tours. Et puis il a compris qu’il fallait tourner sur le plus lent de nous deux et aussi le seul qui sait remettre ses postérieurs au-delà de la sangle, j’ai bien appris cet hiver en débutant le débardage avec le vieux collier de cheval. C’est moi au premier plan.»

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